Il y a certaines caractéristiques qui appartiennent à tous les saints, quels qu'ils soient et où qu'ils aient vécu. Parmi ces caractéristiques figurent les suivantes :
Chaque saint est centré sur Dieu et cherche dans sa vie « la seule chose nécessaire » - glorifier Dieu en faisant Sa volonté.
Chaque saint est centré sur le Christ et cherche à modeler sa vie d'après la vie de Jésus ; à Le suivre, à garder Ses commandements et à imiter Son exemple.
Chaque saint est centré sur l'Esprit, csachant et vivant par le fait que ce n'est que par le Saint-Esprit que toute personne peut faire tout ce qui est bon, vrai et beau dans sa vie.
Chaque saint est centré sur l'autre, abandonnant sa propre vie pour le bien de la vie des autres, se réjouissant du bien des autres comme la seule satisfaction et accomplissement dans la vie.
Chaque saint accepte et aime sa propre personne et sa propre position dans la vie, la sanctifiant et l'accomplissant selon les possibilités réelles qui sont données. Le serviteur sert. Le travailleur travaille. Le parent nourrit. Le souverain règne. Le prédicateur prêche. Le professeur enseigne. Le pasteur guide. Le chercheur cherche. Les étudiants étudient. Le gestionnaire gère. Le scientifique enquête. Le producteur produit. L'artiste crée. Chacun fait sa propre chose, selon ses propres talents et dons... pour la gloire de Dieu et le bien de l'autre.
Chaque saint vit dans le moment présent, dans son temps et dans son lieu propre. Le saint ne s'inquiète jamais du passé ou ne s'inquiète jamais de l'avenir. Le saint ne souhaite jamais être ailleurs, dans d'autres conditions, avec d'autres personnes. Le saint ne souhaite jamais être quelqu'un d'autre. Il fait confiance à Dieu en toutes choses et fait ce qui doit être fait et peut être fait dans les circonstances données. Le saint sait que quoi qu'il ait à faire, cela ne peut être fait qu'en ce moment... car seul le présent est du ressort de la personne, et rien d'autre.
Chaque saint prête attention aux détails et fait la plus petit action, apparemment la plus insignifiante, avec le plus grand amour et le plus grand dévouement. Pour le saint, aucun acte n'est trop petit, aucun travail trop insignifiant, aucune tâche trop dégradante, aucun acte trop insignifiant. Chaque petite chose, pour le saint, a une valeur et une importance éternelles. Chaque petite chose est faite devant Dieu et a un sens et un épanouissement en Lui.
Chaque saint prête attention aux personnes... et non aux structures, aux institutions, aux partis, aux programmes ou aux rôles. Pour le saint, seule la personne compte, et tout le reste est subordonné et ordonné au bien de la personne. Le saint n'est jamais impersonnel. Il n'aime jamais ou ne sert jamais « l'humanité en général ». Il n'aime et ne sert que la personne proche, le prochain donné par Dieu - la manière d'agir la plus difficile et la plus divine qui soit.
Chaque saint aime toute la bonne création de Dieu, non seulement les personnes vivantes, mais aussi les animaux, les plantes et tout ce qui existe positivement. Le saint ne blasphème jamais le bon monde de Dieu, mais se réjouit des beautés de la création à la gloire de leur Créateur.
Chaque saint est un réaliste total. Il n'y a pas de sentimentalité chez le saint, pas de vues partielles, pas d'opinions préjudiciables, pas d'intérêts mesquins. Il peut y avoir de vraies passions et des actions fanatiquement passionnées. Il peut y avoir une partialité factuelle et une conviction féroce, mais c'est toujours à la lumière de la réalité totale de Dieu et de l'homme, et c'est toujours pour le bien de tous. Le saint n'est pas nombriliste dans sa sainteté. Il n'est pas un « glouton spirituel ».
Chaque saint souffre - avec joie et allégresse - pour les autres. Le saint ne « descend pas de sa croix ». Il aime sa croix comme chemin vers sa résurrection. Il aime sa mort à lui-même comme chemin de sa vie en Dieu. Il aime se rabaisser et être rabaissé, si cela signifie que quelqu'un d'autre sera sauvé et exalté. Le saint n'est pas masochiste. Il n'aime pas les souffrances et les douleurs pour elles-mêmes. Mais c'est un réaliste qui sait que ce qui est durable et bon nécessite le paiement d'un grand prix, et il est prêt à en payer le prix par son propre sang. Quand on fait du bien dans le monde pécheur, on souffre. C'est aussi simple que ça. Et le saint fait du bien.
Chaque saint déteste le péché, en lui-même et chez les autres, mais il aime le pécheur, y compris son propre « moi », tel qu'il a été créé à l'image et à la ressemblance de Dieu, et étant aimé et sauvé par Dieu en Christ. Le saint se connaît comme le « plus grand des pécheurs ». C'est sa sainteté même qui lui donne cette connaissance. Et comme Dieu, il aime les hommes dans leurs péchés et leur fait du bien comme expression de son amour.
Chaque saint reconnaît le Diable et le pouvoir du mal, et il les combat jusqu'à son dernier souffle, en lui-même et chez les autres. Le saint ne justifie jamais le péché et il ne donne aucune place à la rationalisation du mal. Le mal doit être vaincu, pas expliqué. Le Diable doit être détruit, pas discuté. Et la preuve de la sainteté d'une personne se voit dans l'intensité avec laquelle le Diable l'attaque, et dans le pouvoir avec lequel le Diable est vaincu.
Chaque saint jeûne, prie et vit pleinement dans la vie de l'Église. C'est ainsi qu'il ou elle est un saint : habilité par la grâce, éclairé par la sagesse, inspiré par l'Amour et animé par la vie de Dieu qui n'a pas de fin.
Chaque saint, quel qu'il soit, a appris à transformer la routine de son existence petite, limitée, humaine, banale et terrestre en Paradis du Royaume de Dieu.
Selon les Écritures, nous sommes tous « appelés à être saints » (Romains 1:7).
Version française Claude lopez-Ginisty
d'après
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