Père Seraphim (Rose) de bienheureuse mémoire
samedi 12 juin 2021
vendredi 11 juin 2021
Anna Berseneva-Shankiewicz: Il n'y a pas de destin ni de mauvais sort!
La patiente avait été baptisée dans son enfance, mais de toute sa vie, elle n'était jamais devenue religieuse. Elle traitait l'Église avec sympathie, rien de plus. Cependant, lorsque la nièce d'Olga lui suggéra de se confesser, elle accepta. Et cela ne la dérangeait pas de lire des acathistes. Entre-temps, Vera Petrovna fut transférée dans une clinique d'oncologie et commença un traitement. Elle subit plusieurs cures de chimiothérapie, mais ne put plus en commencer une nouvelle : ses leucocytes étaient à zéro. Et alors que le traitement était suspendu, le conseil de famille décida d'emmener la patiente à Diveyevo. Sa nièce Olga y connaissait un prêtre, et il devint l'initiateur de ce voyage.
Le groupe d'escorte était solide : son époux, sa nièce, son amie. Il ne pouvait en être autrement : la faible, pâle et chauve Vera Petrovna se déplaçait désormais exclusivement dans un fauteuil roulant, elle pouvait à peine faire quelques pas toute seule. Dans ce fauteuil roulant, elle fut emmenée aux offices. A Diveyevo, elle se confessa et reçut la Sainte Communion, puis le Père Vladimir suggéra d'aller à la source de guérison. C'était la fin novembre, il faisait déjà très froid la nuit, mais toute la compagnie accepta avec joie. A la source, Vera Petrovna se déshabilla sans hésiter et s'immergea.
C'était fin novembre, il faisait déjà très froid. Mais Vera Petrovna a plongé dans la source Diveyevo sans hésiter.
Sa nièce croyante se tenait à proximité - grelottant de froid, s'enveloppant dans un manteau et tenant ses vêtements.
Les pèlerins restèrent à Diveyevo pendant trois jours. Chaque jour, ils allaient aux offices, communiaient à la communion des malades . Puis ils retournèrent à Moscou et ramenèrent Vera Petrovna à l'hôpital. Ils lui firent des tests pour comprendre s'il était possible de recommencer une autre chimiothérapie, et tout à coup on découvrit que... il n'y avait pas de cancer ! Il n'y a pas de cellules malignes dans le corps de la patiente, à laquelle les médecins ne donnaient que six mois à vivre.
Aujourd'hui, Vera Petrovna a 71 ans. Elle n'est pas seulement en vie et marche à nouveau - de temps en temps, l'ancienne patiente cancéreuse court des marathons sur de courtes distances de 3 et 6 kilomètres. Après la maladie et la guérison miraculeuse, elle a semblé avoir un second souffle et sa vie est devenue encore plus active qu'avant. La principale chose que Vera Petrovna a tirée de cette histoire: il n'y a pas de mauvais sort, pas de destin. Il y a la volonté de Dieu, et il y a Sa miséricorde envers l'homme, même s'il est perdu et loin de l'Église.
Cette histoire s'est passée à Moscou il y a plusieurs années. Tous ses personnages sont réels, mais les noms ont été modifiés.
Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
Source miraculeuse de saint Seraphim
jeudi 10 juin 2021
La Mère de Dieu aux Serpents
Les habitants de l'île vérifient si les serpents apparaissent ou non dans l'année. Lorsque les serpents sortent, on considère que cette année est bénie par le Seigneur. En 1940 et 1953, les serpents ne sont pas sortis, donc des troubles sont survenus qui furent respectivement, la première fois l'occupation de l'île, et la deuxième fois, elle fut frappée par un fort tremblement de terre.
mercredi 9 juin 2021
Le Métropolite Niphon propose trois raisons pour une possible glorification par l'Eglise du prince roumain Michel le Brave
lundi 7 juin 2021
Un récent miracle de Ste Hélène à Chypre
Grâce à une intervention miraculeuse de Ste Hélène l’égale aux Apôtres, une église qui était restée non consacrée dans un village cypriote pendant des siècles a été finalement consacrée.
Le métropolite Néophyte de Morphou a parlé de ce miracle dans sa prédication, le jour de la consécration de l’église en question. Le miracle a eu lieu dans le village de Saranti, sur le territoire du diocèse métropolitain de Morphou, où se trouve une église dédiée aux saints Constantin et Hélène.
Une femme du village était très malade, et Ste Hélène lui apparut un jour, lui promettant de la guérir. « Mais j’ai un problème pour lequel j’ai besoin de ton aide », lui dit la grande sainte. « Dans ton village, l’église n’a jamais été consacrée. Je veux que tu le dises au prêtre, afin qu’il s’occupe de la consécration». Lorsque s’approcha la fête des saints Constantin et Hélène, la femme vint voir le père Stylianos pour lui raconter l’apparition de Ste Hélène, mais le prêtre la rabroua. « Notre église a 400 ans. Comment pourrait-elle ne pas avoir été consacrée ? Regardez ces vielles fresques. Si vous avez rêvé d’une sainte, nous devrions alors croire aux rêves ? » lui répondit-il. « Effectivement, nous devons nous méfier des rêves », ajouta le métropolite Néophyte. La femme, humiliée, obéit et partit.
Une année s’écoula, et lorsque la fête des saints Constantin et Hélène s’approcha, Ste Hélène lui apparut à nouveau, mais ce ne fut pas en rêve cette fois. Avec un regard sévère, elle chargea la femme de dire à l’évêque que l’église n’avait pas été consacrée. Alors qu’il célébrait les Vêpres de la fête, le métropolite Néophyte remarqua pendant la Litie la femme qui pleurait constamment. À l’issue de l’office, lorsqu’il lui demanda ce qui se passait, elle lui raconta l’apparition miraculeuse de Ste Hélène. Aussi, après l’office, le métropolite entra dans le sanctuaire avec le prêtre et enleva les nappes recouvrant l’Autel, afin de regarder la cavité de la sainte Table où est placé habituellement, pendant la consécration de l’église, un petit coffret contenant des reliques de martyrs. Il n’y avait rien.
Ensuite, l’évêque regarda les quatre Évangélistes se trouvaient aux quatre coins de l’Autel [morceaux de tissu ou de papier représentant les quatre évangélistes fixés à l’aide de céromastic par l’évêque au moment de la consécration]. Il n’y avait que du marbre ! À leur surprise, ils constatèrent qu’aucunes reliques n’avaient été placées dans l’Autel et il n’y avait aucun signe que l’Autel ait jamais été consacré. Une date fut donc fixée pour rectifier la situation.
Le jour de la consécration, au moment précis du lavage et de l’onction de l’Autel avec du saint myron, lorsque l’on dit « soyons attentifs ! » et que l’on chante trois fois Alléluia, toute l’église fut remplie d’un parfum céleste, montrant que « St Hélène était satisfaite de la consécration » dit le métropolite Néophyte, ajoutant dans sa prédication : « Comme nos saints sont vivants dans nos vies ! Combien ils prennent soin de leurs églises et à quel point ils se soucient que tout soit fait selon l’ordre déterminé par les Pères de notre Église.
Nous comprenons ainsi le sens de la prière de l’ambon : «Toi qui bénis ceux qui Te bénissent, Seigneur, et qui sanctifie ceux qui se confient en Toi, sauve Ton peuple et bénis Ton héritage, glorifie la plénitude de Ton Église ; sanctifie ceux qui aiment la beauté de Ta maison ; glorifie-les en retour par Ta puissance divine, et ne nous abandonne pas, nous qui espérons en Toi » N’oublions pas que nous consacrons les églises pour notre sanctification.
Les églises elles-mêmes
sont faites de pierre et d’argile. Cependant, dès le moment où ces pierres et
cette argile participent aux énergies du Saint-Esprit et où le créé est uni à
l’Incréé, la création avec le Créateur, nous pouvons changer aussi nous-mêmes,
être renouvelés et transformés. Tout cela se produit graduellement. La grâce du
Saint-Esprit nous transforme discrètement et imperceptiblement. Et nous sommes
transformés lorsque nous participons aux Sacrements de notre Eglise,
particulièrement celui de la divine Eucharistie. Que cela soit le sens de notre
vie, afin que nous puissions hériter de la vie éternelle. Amen ! »
Version française Bernard Le Caro
d'après