"Dans la confusion de notre époque quand une centaine de voix contradictoires prétend parler au nom de l'Orthodoxie, il est essentiel de savoir à qui l'on peut faire confiance. Il ne suffit pas de prétendre parler au nom de l'Orthodoxie patristique, il faut être dans la pure tradition des saints Pères ... "
Père Seraphim (Rose) de bienheureuse mémoire

samedi 11 mars 2017

Tzar Martyr Nicolas



Le centenaire de l'abdication du trône du saint tzar martyr Nicolas II sera marqué par une Divine Liturgie patriarcale, telle qu'établie par le Saint Synode de l'Eglise orthodoxe russe lors de sa réunion du 9 mars à Moscou, rapporte le site du Patriarcat de Moscou.

La commémoration de prière aura lieu le 15 mars, à l'occasion de l'anniversaire du départ du trône du tsar Nicolas, qui est aussi le jour de l'icône de la Mère de Dieu «Régnante», apparue miraculeusement dans le village de Kolomenskoye, près de Moscou, le même jour que l'abdication du tzar. 

L'apparition de l'icône fut perçue par les fidèles comme un signe que la Mère de Dieu protégerait la terre russe à la place du tzar, d'où elle prend son nom.

L'icône régnante est conservée à l'église de Kazan dans le parc de Kolomenskoye où elle a été trouvée, et elle est un des principaux objets russes sacrés modernes. Le Patriarche Kirill doit célébrer dans cette église la Liturgie de commémoration.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après




La rencontre

vendredi 10 mars 2017

Saint Père Daniel Syssoev, martyrisé dans son église: sur le martyre...




Pour un chrétien, le meilleur type de mort est, bien sûr, le martyre pour le Christ Sauveur. En principe, c'est le meilleur type de mort que l'on puisse atteindre. 

Alors que certaines personnes ont envoyé des condoléances à l'ermitage d'Optina après le meurtre de trois moines [pour la Pâque de 1993], pour un chrétien, [une telle mort] c'est en fait une source de grande joie. 

Dans l'Église ancienne, les gens n'envoyaient jamais de condoléances quand quelqu'un avait été tué. Toutes les églises envoyaient immédiatement leurs félicitations. Imaginez! [Et ce]Pour les féliciter du fait qu'ils avaient un nouveau défenseur au Ciel! Le martyre lave tous les péchés sauf l'hérésie et le schisme [....]

En fait, on ne devrait pas prendre le mot «martyr» pour désigner celui qui a subi la mort par la torture. Il signifie littéralement «témoin». Ainsi, une personne est un martyr si, avec sa mort, elle témoigne du fait que le Christ a vaincu la mort, qu'il est ressuscité des morts. Le témoin se trouve dans cette situation, et non dans le fait qu'il a été torturé.

Si nous parlons de la fin naturelle de la vie, la meilleure mort naturelle est celle dont vous prévoyez l'approche... Pour un chrétien, la mort la plus terrible est celle qui est soudaine et inattendue, car une telle personne quitte l'éternité sans préparation.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

voir aussi:

jeudi 9 mars 2017

Saint staretz Païssios et les souris...



La sœur du staretz Païssios, Christina, a raconté ceci:

Un jour, je suis allée au monastère Stomiou pour voir le staretz et je lui ai apporté deux chats, parce qu'il avait beaucoup de souris, un pur fléau.

"Père Païssios, ai-je dit, je t'ai amené les chats pour que tu puisses ne plus te préoccuper des souris."

La fois suivante, quand j'ai visité le monastère, j'ai vu une casserole dans la cuisine et les chats et les souris mangeaient ensemble.

J'ai dit, "Père, je t'ai apporté des chats pour manger les souris et tu les nourris tous ensemble?"

Il m'a dit: "Laisse ces choses bénies, c'est dommage que tout le monde les chasse et les tue, car ce sont aussi des créatures de Dieu!"

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
Ο Όσιος Παΐσιος 
(Μαρτυρίες - περιστατικά - διδαχές)
Ενωμένη Ρωμιοσύνη, 
traduit -en anglais-et cité 

mercredi 8 mars 2017

Père André Lemeshonok: sur le carême












Avec l'aide de Dieu, nous commençons le Grand Carême. Nous devons commencer à travailler sur nous-mêmes, à mettre nos pensées en ordre. Notre homme intérieur doit être restauré. Toutes nos pensées et tous nos sentiments sont dévastés, emmêlés et écrasés par le péché. Comment pouvons-nous vivre dans une telle condition et dire que nous sommes chrétiens?

Le fait est que nous avons besoin d'aide. Et l'Eglise nous offre de l'aide en abondance, car tout ce que nous entendons et voyons dans une église, tout ce qui s'y passe est béni par le Saint-Esprit. C'est un lieu sacré qui lave tout fléau et toute impureté. Mais pour nous éclairer, nous devons être attentifs. Nous devons résister à nos faiblesses et croire à la victoire de la Résurrection. 

Nous avons fait un petit pas, mais il y a encore tant d'étapes à venir! Cependant, n'oublions pas que nous devrions remercier Dieu pour le présent aussi. Un homme reconnaissant ne désespère pas, il ne se plaint pas qu'il n'est pas bien, que quelque chose n'aille pas dans sa vie. 

Un homme reconnaissant remercie pour ce qu'il a, et Dieu lui donne encore plus. Alors, préparons-nous pour le service du soir, quand nous pouvons écouter le Grand Canon de Saint-André de Crète [ou bien faire la prière de saint Ephrem avec les enclins]. En même temps, n'oublions pas que la journée se poursuit et que notre service à Dieu ne se poursuit pas seulement dans une église, mais aussi à l'extérieur. Il se poursuit à travers les gens que nous rencontrerons aujourd'hui et par le travail que nous devons faire en dépit du fait que nous sommes un peu fatigués. 



Nous avons passé plusieurs heures à l'office - et nous sommes fatigués. Mais que ferons-nous alors dans le Royaume des Cieux? Vous savez que dans le Royaume des Cieux, nous louerons constamment Dieu debout près de Son Trône. C'est pourquoi notre fatigue ne doit pas nous empêcher de servir, de travailler aussi dur que possible pour gagner notre pain terrestre et céleste.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

mardi 7 mars 2017

Grand Carême

Ressources pour le Grand Carême ( voir aussi le blog http://tableorthodoxe.blogspot.ch/)

ΚΑΛΗ ΣΑΡΑΚΟΣΤΗ !
Bon Carême!

Saint Euphrosyne le Cuisinier

*
SOUPE VEGETARIENNE SANS HUILE (NOUVEAU)
Voir aussi les libellés dans la colonne de gauche du blog

et site de recettes carémiques grecques

ICI
!

Juillet 2016: fête de saint Jean de Changhaï à San Francisco



Le saint patron pour quiconque vit sur la côte Ouest des USA!
Une preuve vivante d'une foi ardente: sur les traces de Saint-Jean de Shanghai et de San Francisco.
Cette cérémonie eut lieu en juillet 2016, pour le 50ème anniversaire de la naissance au Ciel de saint Jean.

D'habitude, après la célébration de la mémoire de saint Jean de Changhai et de San Francisco le thaumaturge, ses reliques retournent du centre de la Cathédrale de la Mère de Dieu "Joie de tous les affligés" de San Francisco  à sa place habituelle à la droite de l'église. Mais cette année, à l'occasion du cinquantième anniversaire du saint repos du saint, nous avons décidé de laisser le reliquaire de saint Jean au milieu de la cathédrale jusqu'au dimanche, à côté de l'icône de Tous les Saints Russes, car St Jean est certainement compté parmi eux.

Pour diverses raisons, il n'a pas été possible de remettre le reliquaire à sa place habituelle  les jours suivants. Cela s'est avéré providentiel: en 1966, le corps de Vladyka Jean est resté dans l'église jusqu'à ses funérailles le 7 juillet, et maintenant, au 50e anniversaire, ses reliques sont restées au centre de la cathédrale toute la semaine, nous rappelant encore et encore son natalice et son ensevelissement.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
PRAVMIR

Nous partageons les photographies des célébrations de la semaine ci-dessous.


















***
Saint Jean 
Fresque de la chapelle orthodoxe du cimetière
de Washington D.C.




lundi 6 mars 2017

Sainte staritza Sophie de Kleisoura (7)


L'amour de Sainte Sophie de Kleisoura pour les animaux

L'amour de Sophie ne s'arrêtait pas seulement aux animaux. Elle répandait son amour et embrassait toute la création, rationnelle et irrationnelle, apprivoisée et sauvage. Dans les montagnes sauvages autour du monastère, il y avait beaucoup d'ours, de loups et d'autres bêtes sauvages. Sophie était devenue l’amie de tous.

Parmi les nombreux exemples, nous en relaterons deux ou trois qui montrent une grâce particulière.

Un militaire à la retraite, qui avait l'habitude de rendre visite à Sophie jusqu'à son dernier jour, depuis qu'il avait servi dans la région pendant la guerre et plus tard en 1949, a raconté quelque chose d'incroyable pour les normes d'aujourd'hui.

Sophia avait un ours qui mangeait dans la main, du pain et tout autre chose comestible. Et cette bête grosse mais inoffensive prenait la nourriture, lui léchait les mains et les pieds par gratitude, et se perdrait de nouveau dans les bois. Cet ours, elle lui avait même donné un nom, «Viens, ma Rousa, pour manger le pain, » disait-elle.


Sainte Sophie et l'ours

Demetrios G., né en 1960, de Ptolemaïdes, ajoute que, à plusieurs reprises, Sophie, en le voyant, attacha l'ours à la fontaine du jardin. Mais si les gens non avertis voyaient ce spectacle, avec l'ours attaché, ou Sophie le faisant manger à la main sans aucune précaution, ils se figeaient de peur.

Vasiliki K. de Varyko, qui à cette époque vivait au monastère, a également vu l'ours. Il y avait quelqu'un de l'armée qui voulait le tuer, ne sachant pas l'intimité qu'il avait avec Sophie. Quand elle le vit pointer le canon de l'arme, elle hurla et s'approcha de lui, mais comme il justifiait son action, elle expliqua son amitié avec l'animal apprivoisé.

D'autres pèlerins virent trois serpents dormir avec elle, à son appui-tête, et ils ne la dérangeaient pas, et elle ne les dérangeait pas. Mme Kitsa raconte comment «ils étaient fins comme une flèche... Quand vous les voyiez, vous aviez peur, mais Sophie nous disait: « N'ayez pas peur, ils ne mordent pas du tout. »


Quelques-uns, qui l'avaient accompagnée pour allumer les lampades de la Sainte Trinité, virent un grand serpent errer dans l'église. Immédiatement ils furent terrifiés et essayèrent de le tuer, mais Sophie les en empêcha: «Puisqu'il ne vous dérange pas, pourquoi l'ennuyer? Il appartient à l'église. »

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après