"Dans la confusion de notre époque quand une centaine de voix contradictoires prétend parler au nom de l'Orthodoxie, il est essentiel de savoir à qui l'on peut faire confiance. Il ne suffit pas de prétendre parler au nom de l'Orthodoxie patristique, il faut être dans la pure tradition des saints Pères ... "
Père Seraphim (Rose) de bienheureuse mémoire

samedi 22 mars 2014

SAINT STARETZ BARNABE DE GETHSEMANI (4)


Il est mort, mais même après sa mort, le peuple a continué à recevoir son aide miraculeuse. Il y a là-dessus de nombreux témoignages oraux ou écrits.
Voici l'un d'eux: 

En 1906, déjà, après la mort du staretz Barnabé, une femme possédée fut amenée à l'Ermitage à Gethsémani. Pendant l’Agrypnie [Vigile de toute la nuit] elle a soudain commencé à crier et trembler et a finalement quitté l'église. Le lendemain matin, elle a été amenée à l'église une fois encore, pour le début de la Divine Liturgie. Lorsque la chorale a commencé l’Hymne des Chérubim, elle est tombée dans la frénésie, a mordu le doigt d'une femme à proximité jusqu'au sang et elle est encore sortie en courant de l'église. Elle a été capturée et ramenée à l'église. Pour la calmer, les gens ont décidé de lui donner un peu d'huile de la lampade qui pendait sous une icône miraculeuse. Elle a refusé de prendre l’huile et, avec la force si caractéristique des possédés, a coupé en deux la cuillère d'argent en la mordant. Quand elle a été amenée devant l'icône miraculeuse, elle s’est précipitée et a coupé un morceau de sa riza d'argent. Puis elle est tombée et est restée étendue, comme inconsciente. 


Après la Divine Liturgie quelqu'un a conseillé de l'emmener à la tombe du staretz Barnabé. Alors ils l'ont fait. Dès que le moine qui faisait l’office a entonné "Ô Seigneur, donne le repos éternel dans un sommeil bienheureux, à Ton serviteur, le staretz Barnabé", la femme s’est soudainement levée d’un bond vers le haut. Les gens ont essayé de la saisir à nouveau, mais elle leur a dit calmement, "Non, non. Je vais prier maintenant." Elle s'agenouilla et pleura pendant tout l’office de pannikhide, en répétant: "Je me sens tellement bien et à l’aise maintenant." Puis elle se leva, prit un peu d'huile de la lampade de l'icône de la Mère de Dieu appelée Notre-Dame de Tchernigov et elle raconta l'histoire suivante: quand elle était couchée, immobile, un petit moine aux cheveux gris est venue à elle et a eu vers elle un regard très tendre. Une des femmes qui était là a pris une photo du staretz Barnabé et la lui a montrée. La femme l’a immédiatement reconnu comme "celui-là même". Le même jour, la femme s’est confessée et a reçu la Communion. Elle n'est jamais retournée à la maison. Après deux semaines à l'auberge de l'Ermitage, elle partit pour le couvent fondé par le staretz Barnabé sur la Volga près de Nijni-Novgorod. Elle est entrée au couvent comme novice. 

Il y eut des miracles à la tombe du staretz Barnabé depuis lors. En cas de maladie grave ou de problèmes au travail, ou de sécheresse dans les champs, les gens allaient envoyer un télégramme au frère syncelle dévoué de Barnabé, Père Porphyre, pour lui demander de servir une pannikhide sur la tombe du staretz. Et les choses s’amélioraient: les gens guérissaient, les problèmes cessaient, et la pluie venait.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après



Haïjin Pravoslave (CCCXIII)


La prière au cœur
Est devenue un écho
Qui ne cesse pas

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

vendredi 21 mars 2014

SAINT STARETZ BARNABE DE GETHSEMANI (3)



Dans mon imagination catholique, il ressemblait à notre célèbre prêtre catholique: élégant et éloquent, faisant des gestes inspirés avec ses mains parfumées. À ma grande surprise, j'ai vu un petit moine, aux cheveux gris, un moine d'une simplicité déconcertante. Rien de tel que l'homme que j'imaginais. Son visage, cependant, brillait avec tant d'amour et de bonté que mon cœur fut soudainement rempli d'affection. Mais j'essayai tout de suite de me débarrasser de la première impression. Je fis tous les efforts pour dissiper ce sentiment de respect, me disant, "Mon Dieu, on ne peut pas s'attendre à ce que  je baise la main de ce vieux moine comme ils le font ici. Non, vous ne me verrez jamais faire cela. Et je me précipitai dehors. Mais une force semblait m’attirer vers Père Barnabé. 


Peu de temps après cette rencontre, j'ai été alitée avec deux infections graves. Le danger était si grand que les deux médecins qui me traitaient décidèrent qu'un télégramme devait être envoyé à ma sœur en Afrique, afin qu'elle puisse venir me voir avant l'opération, car ils ne pouvaient pas se porter garant de son succès. J‘avais une très haute température, et ma souffrance était si grande que je crier sans discontinuer pendant des heures. Pendant cinq jours, je ne pouvais pas même fermer un œil, même si j'étais très fatiguée. 


Les médecins parlaient encore dans le salon quand un parent de mes amis est arrivé. Il venait du monastère de la Sainte Trinité-Saint Serge, et sa première question fut: "Eh bien, comment va votre dame française ?" 

"Mal", fut la réponse. 

"Elle doit être très gravement malade, pour que le père Barnabé m'ait dit de venir tout de suite et de lui apporter cette Icône de la Mère de Dieu d’Iviron. L'icône me fut apportée. Avec adoration j'ai embrassé l'icône de la Mère de notre Seigneur. Puis je l'ai mise sous mon oreiller, et pour la première fois au cours de ma maladie, je me suis endormie profondément. Quand les médecins sont venus me voir à nouveau un jour plus tard, ils ont trouvé que mon état s'était tellement amélioré tant que l'opération ne semblait plus inévitable. 

Le lendemain, j'étais presque hors de danger. Les médecins furent surpris de me voir prendre si peu de temps pour récupérer d'une telle dangereuse maladie.
Il n’était pas étonnant que je sois alors si impatiente de revoir le staretz Barnabé après ma guérison que j’attribuais pleinement à ses prières... " 

Voilà comment une femme française et catholique par nom de Marie-Madeleine Gamel en est venue à connaître le staretz Barnabé et finalement à embrasser l'Orthodoxie. 


Saint Tikhon de Moscou disait que les Russes savaient mourir. Mais le plus souvent ils ne savent pas comment vivre et agir. Eh bien, Barnabé de Gethsémani était le seul à enseigner à ses enfants spirituels à vivre. A ne pas choir. Mais si une chute arrivait, de se repentir et de se relever. Quand il avait à encourager une personne découragée, surtout un moine, il disait: "Ne rends pas ta vie pire, elle est tolérable comme elle est à présent." 


La perspicacité de Barnabé était tout simplement incroyable. Il prédit que l'Église orthodoxe russe serait sous la persécution, ce qui effectivement s’ensuivit 11 ans après sa mort, après la révolution bolchevique. Il prépara également ses enfants spirituels à la persécution.
Par exemple, il dit en détail à sa fille spirituelle Maria Makovkina, une future moniale, comment se comporter dans les années 1920, les années 1930 et ainsi de suite. Grâce à son instruction, elle survécut à la persécution et vécu pour voir l’année 1971. 


Le staretz Barnabé prédit également la renaissance de l'Eglise orthodoxe russe. 

Son ministère fut couronné par une mort heureuse au sanctuaire saint. En fait, il prédit, bien que discrètement, le jour de sa mort et même de sa glorification [canonisation] qui arriva en fait en 1995. 

Le jour de sa mort, le 17 Février 1906, tôt le matin, Barnabé reçut les gens et entendit les confessions à l'église cathédrale de l’Ermitage de Gethsémani. Après avoir parlé à près d'un millier de personnes, il est venu à l'orphelinat près du monastère de confesser sa maîtresse d’école et son assistante. Après les confessions, il donna sa bénédiction aux femmes, et des conseils sur la façon de gérer l'orphelinat. Tenant la croix, il est entré dans le sanctuaire de la chapelle de l'orphelinat, s’est mis à genoux devant le saint autel et il est mort. 




Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

Haïjin Pravoslave (CCCXII)


LNom dans le cœur
Comme l'âme dans le corps
Garde l'hésychie

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

jeudi 20 mars 2014

SAINT STARETZ BARNABE DE GETHSEMANI (2)



Quand Basile eut 30 ans, son instructeur spirituel, le staretz Géronte, lui révéla la volonté de Dieu pour lui. Il dit que Basile devait assumer le startchestvo [office de parternité spirituelle du staretz] et "servir l'humanité souffrante par amour". Puis le vieil homme donna deux morceaux de prosphore à son disciple, en disant "nourris les affamés avec cela, car c'est la volonté de Dieu pour les nourrir avec la parole et le pain." "Nourrir avec la parole" voulait dire donner aux gens l'instruction spirituelle, tandis que "nourrir avec du pain" voulait dire aider les gens à résoudre leurs problèmes de ce monde. 


Basile cependant, se sentait plus enclin à la vie d'ermite. Il ne savait que trop bien combien lourde était la charge de staretz, qu’il devait entreprendre. Alors il implora son staretz avec des larmes de ne pas placer ce fardeau sur lui. Mais le staretz ne pouvait pas annuler la volonté de Dieu. Il bénit Basile pour revenir à l'ermitage pendant un temps. Le lendemain, le jeune moine trouva son staretz atteint de paralysie. L'aîné perdit la parole, et en deux jours il mourut paisiblement... 


Basile avait encore l’espoir que son autre père spirituel, le staretz Daniel pourrait le délivrer du lourd fardeau du startchestvo. Mais le père Daniel l’assura encore une fois qu'il devait prendre sur lui-même "la croix d'édifier le peuple." Il souligna également la date à laquelle Basile devait faire respecter cette volonté, à savoir, après sa mort, à lui Daniel. Cela s'est passé exactement comme il avait prédit.
En 1885, le staretz Daniel lui rappela encore la tâche du startchestvo. Lorsque Basile, à nouveau, le supplia en larmes de lui ôter cette charge, le staretz se mit à saigner de la gorge. C'était ainsi qu’il est mort dans les bras de son disciple spirituel.
Après cela, Basile se résigna finalement à son sort.
Un an plus tard Basile prononça les vœux de moine du second degré, sous le nom de Barnabé, nom hébreu qui signifie "fils de consolation". Depuis lors, son œuvre de staretz commença. L'Eternel lui accorda le don de clairvoyance et de guérison spirituelle et corporelle. 

Ceux qui souffraient et les opprimés commencèrent à affluer de partout vers l'Ancien Barnabé. C'est ce que son contemporain, le professeur Vvedensky de l'Académie théologique de Moscou, a écrit à ce sujet: 

"Sa cellule était misérable, mais elle semblait accueillir tellement de gens pauvres et misérables, que pas une maison de charité n’aurait jamais pu le faire.
Depuis tôt le matin jusques à tard dans la nuit, les gens de tous les horizons de la vie - des fonctionnaires, des universitaires, des religieux et des pèlerins ordinaires - s'assemblaient pour avoir une conversation avec le staretz.
Cet homme pieux avec un regard pénétrant, légèrement courbé et vêtu d'une soutane râpée, les accueillaient tous avec un sourire affectueux. Tout le monde venait au staretz Barnabé comme à une source de paix et de chaleur." 

Il appelait ses visiteurs "petits fils" et "petites filles", quelle que soit leur position dans la société. Parmi ses "petits fils" se trouva également le dernier tzar de Russie, Nicolas II, qui vint vers le staretz en 1905 faire repentance. 


La croix du startchestvo nécessite une complète abnégation. Et le staretz était remarquablement doué pour l’oubli de soi-même. Il recevait les visiteurs des journées entières. Quand l'afflux de personnes était trop grand, il ne mangeait pas pendant plusieurs jours d'affilée. Il ne dormait que trois heures par jour, car il devait mettre de côté un peu de temps pour la prière privée. Il devait également répondre aux nombreuses lettres qu'il recevait de ses enfants spirituels. 


Les gens devenaient les enfants spirituels du staretz pour diverses raisons. Voici un exemple tiré des souvenirs de l'une des ses filles spirituelles, une dame française, du nom de Marie-Madeleine Gamel: 

"J'ai d'abord rencontré le staretz Barnabé chez mes amis à qui je rendais visite. Pendant longtemps, j'ai entendu des histoires très affectueuses sur le Père, et j'étais un peu curieuse de voir la personne qui était traitée avec une telle révérence. 



Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

mercredi 19 mars 2014

SAINT STARETZ BARNABE DE GETHSEMANI (1)




Il y a des moines orthodoxes qui peuvent atteindre la pureté du cœur, c'est à dire l’apathie [absence de passions], par des années de prière incessante et par un ascétisme sévère. Pour ce faire, le Seigneur leur accorde le don de raison spirituelle et de discernement. Comme le dit l'adage, "C'est grâce à leurs lèvres que les paroles descendent du ciel…"

Pour ces moines toute âme humaine est un livre ouvert. Elle leur en dit plus sur les faiblesses spirituelles des gens que ce dont ils sont eux-mêmes conscients. C'est pourquoi ils se révèlent être de si bons médecins spirituels, offrant aux gens les meilleurs moyens de guérison. Ils donnent aux gens non seulement l'instruction spirituelle, mais aussi de bons conseils profanes. Ces moines sont appelés startsy [pluriel de staretz=Ancien NdT]. 



Nous allons vous parler d’un staretz orthodoxe Barnabé [Varnava] de Gethsémani. Barnabé, le futur staretz, est né spirituellement à Gethsémani, près de Moscou. Cet endroit a été nommé d'après Gethsémani, dans la banlieue de Jérusalem, où la Mère de Dieu a passé ses dernières années.

A Gethsémani il y avait un ermitage qui appartenait au monastère de la Sainte Trinité-Saint Serge. Le staretz Barnabé passa près d'un demi-siècle dans ses murs. Mais prenons les choses dans l’ordre. 



Le staretz Barnabé, (son nom séculier était Basile ([Vassily] Merkoulov), est né en 1831 dans une famille pieuse d'un serf paysan, dans un village près de Toula, une ville à 200 kilomètres au sud de Moscou. Sous l'influence de ses parents, surtout de sa mère, qui allait devenir moniale, Basile était attaché à l’Eglise et à la prière privée depuis qu'il était petit garçon. 



Quand Vassili eut neuf ans, les Merkulov déménagèrent et se rapprochèrent de Moscou. Ce fut l'endroit où le garçon trouva un staretz pour lui-même. C'était le staretz Géronte [Gheronty], un moine ermite, qui vivait près du monastère local. Avec la bénédiction de son père spirituel, Basile Merkoulov, entra à l'âge de 20 ans, au monastère de la Sainte Trinité-Saint Serge comme novice. Bientôt le staretz Géronte se joignit à la communauté monastique. 



Mais à peine un mois fut-il passé que Basile exprima le souhait de se déplacer vers un endroit plus isolé et, providentiellement, il fut accueilli à l'ermitage de Gethsémani. Son père spirituel le mit sous l'obédience de Frère Daniel (Daniil) qui vivait une vie de reclus dans une forêt voisine. 

 Là, après huit ans comme novice, Basile prononça les vœux monastiques du premier degré. 



Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

Des icônes qui pleurent en Ukraine et en Russie

à Weeping icons of the Mother of God (left) and St Anne (right)

Au cours des deux derniers jours [première semaine de nars, NdT] , un certain nombre de sites ont mis un lien vers un article que j'ai posté il y a quelques années, en citant les paroles du Père Seraphim Rose Pourquoi les icônes de la Mère de Dieu pleurent-elles?. La raison en est que des histoires non corroborées figurant dans un document polonais rapportent que des dizaines d'icônes pleurent à la fois en Russie et en Ukraine.

Beaucoup de ces sites sont plutôt "apocalyptiques" dans leur ton et font allusion à ces miracles comme à un présage de la façon dont la crise de Crimée peut dégénérer en une guerre à grande échelle (accomplissant simultanément les soi-disantes prophéties de Fatima). Il est intéressant de noter que les icônes n'ont pas commencé à pleurer dans ces derniers jours, ou même cette année, mais en fait, elles se mirent à pleurer en septembre de l'année dernière (comme cela est décrit ici). Par conséquent , les icônes qui pleurent ont précédé les manifestations à Kiev et la situation actuelle, et ont peut-être mis en garde à propos de ce qui s'est passé aujourd'hui, plutôt qu'à quelque chose de pire à venir.

Cependant, parmi les articles reliés par tant de sites Web récemment, il y a les paroles les plus importantes concernant ce sujet, et toute situation de ce genre:

Ce qui est certain, c'est que les larmes de la Mère de Dieu parlent directement au cœur de chaque croyant orthodoxe, les appelant tous à la repentance, à l'amendement de leur vie et au retour à la foi orthodoxe et à la tradition dans leur plénitude.

Comme nous commençons les rigueurs du carême, nous prenons les larmes de la Mère de Dieu comme un rappel à nous repentir, à prier aussi pour que d'autres chrétiens en Russie, en Ukraine et dans le monde puissent agir à bon escient et dans la crainte de Dieu.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après


Haïjin Pravoslave (CCCXI)


Tout instant qui passe
Est ombre d'éternité
Et sceau du royaume

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

mardi 18 mars 2014

Miracles du bienheureux Fol-en-Christ "Mama Gabrieli" (Père Gabriel [de Géorgie])


Sur la tombe du staretz Gabriel

Une pierre tombale de marbre gris-vert avec une croix sur le dessus, et un parterre de fleurs. Beaucoup de petites icônes. Une lampade qui brûle toujours. De petites bouteilles avec de l'huile. De temps en temps, un jeune homme ou une jeune femme prend de petites bouteilles des mains de ceux qui sont venus jusqu'à la tombe et les remplit avec de l'huile de la lampade, essuyant soigneusement les gouttes renversées.


Père David officiant à la tombe
    
Au-dessus de la tombe, il y a un grand baldaquin qui protège les personnes de la chaleur en été et de la pluie en cas d'intempéries. Des grains noirs et secs de terre sont parsemés sur le parterre de fleurs, de temps en temps, on en ajoute un peu plus. Deux petits bancs, une petite tente – c’est l'endroit où vous trouverez toujours la moniale Parascève, qui était proche du staretz et qui était chargée de sa cellule. Elle tient un tube d’examen avec son sang intact à l’intérieur et elle  "oint" avec le signe de la Croix ceux qui y viennent : pèlerins, touristes, connaissances et étrangers. Beaucoup de gens la saluent, et certains parlent longtemps avec elle.

Il y a toujours une foule de gens sur la tombe du staretz. Le week-end et les jours fériés, c’est un nombre particulièrement élevé. Je me suis assise sur un banc et j’ai pris soin des pèlerins. Le visage de tout le monde était dans la prière et à l'écoute. Presque tout le monde se mit à genoux, ôta ses croix et les bagues et les mit sur la terre [de la tombe]. Ils mirent les paumes de leurs mains sur la tombe et il s’agenouillèrent en prière ainsi pendant un long moment. Ils amenèrent des bébés, et certains d'entre eux, ils les installèrent sur la tombe pendant un certain temps. Il y avait un nombre étonnamment élevé de jeunes hommes.

Venant sur la tombe du staretz tous les jours, j'ai remarqué que l’on pouvait y sentir une grâce et une tranquillité particulières. On ne pense pas à quoi que ce soit, rien ne vient à l'esprit, on ne s’inquiète pas à propos de quoi que ce soit. Il y a dans votre âme une paix extraordinaire. Les Géorgiens appellent le staretz "Mama Gabrieli," et moi  aussi, je me suis habituée à cela tout de suite. Je ne peux pas expliquer pourquoi je passais des heures sans fin près de la tombe. Souvent, Je tenais compagnie au prêtre vif et à la voix forte qui officiait à Svetitskhoveli, l’archiprêtre David. Il saluait joyeusement tout le monde - touristes et  pèlerins, connaissances et étrangers. Pour tous les Russes, il disait: " Bienvenue ! Nous ici en Géorgie, nous vous aimons beaucoup et nous avons toujours hâte de vous voir. Venez nous rendre visite!" Parfois, il baptisait quelqu'un, parfois il officiait un mariage, parfois il vendait des cierges à la librairie de l'église. M'apercevant, il demandait : "Eh bien, quels sont tes projets ? Qu’as-tu vu d'autre, où as-tu été ? "

Un jour, je lui ai demandé s'il avait connu le staretz Gabriel. Bien sûr qu’il l'avait connu,  et même très bien connu. Il m'a demandé si je connaissais le miracle qui s'est produit plusieurs années après la mort - sur le tube d’examen du sang de Katiouchka. Je ne le connaissais pas ? Et il m'a raconté l'histoire suivante:

Pendant les dernières semaines de sa vie le staretz eut des problèmes de santé graves. Il avait un œdème et des problèmes avec son estomac. Un médecin est venu à Samtavro pour lui, un excellent chirurgien, Zourab Guéorguiévitch Varazi. Quelques jours avant la mort de Père Gabriel le médecin a décidé de prendre un peu de son sang pour un examen. Au début, Père Gabriel a refusé, mais lorsque le médecin a dit que Dieu le punirait s'il n'avait pas commencé à traiter son patient correctement, Père Gabriel accepta.

Il a mis 10 ml de sang dans un tube d’examen ordinaire. Un collègue de Zourab Guéorguiévitch monta dans sa voiture et partit pour Tbilissi. Sur le chemin ce tube d’examen a glissé de ses mains, est tombé, et s’est débouché. Le sang s’est déversé et tout ce qui restait étaient 2 ml. Dans le laboratoire, ils l’ont rassuré, disant que 2 ml, c’était beaucoup, et ils ont fait les examens.

Le lendemain, Père Gabriel a été plus mal: une opération était nécessaire. Mais le staretz a catégoriquement refusé. Dans la soirée, il est mort.

Quelques années plus tard, le collègue du docteur appela et lui dit qu'il avait accidentellement trouvé le tube d’examen avec le sang qu'ils avaient pris au Père Gabriel il y avait quatre ans, et qui avait été perdu lorsque le laboratoire était en cours de rénovation. Et ce sang était comme du sang frais ! Zourab Guéorguiévitch ne pouvait pas le croire, alors son collègue, s'est rendu vers lui. En effet, le sang n'avait pas coagulé, ou séché, ne s’était pas décomposé. Le médecin a pris une goutte avec une seringue, a fait un test, et l'a apporté au laboratoire. Le test a montré que tout était normal !

Eux-mêmes ne savent pas ce qu'ils avaient trouvé. Le médecin s'est rendu chez le Patriarche et lui a dit qu'ils avaient pris le sang du Père Gabriel quatre ans auparavant, mais qu'il était encore frais comme s’il avait été pris la veille. N'était-ce pas un miracle ? Sa Sainteté leur a conseillé de verser ce sang sur la terre où le Père Gabriel reposait. Ils ont enterré ce tube d’examen dans la tombe du staretz au monastère de Samtavro. Des miracles avaient déjà commencé à s'y produire, et les gens qui étaient venus de tous les coins de Géorgie prenaient de l'huile de guérison et de la terre avec eux. Ils enlevaient constamment de la terre de la tombe, de sorte que Matouchka Parascève, qui s’en occupait, a sorti ce tube d’examen de terre. Et maintenant, elle oint tous les gens qui viennent à la tombe avec celui-ci. Ou plutôt, elle n’oint pas, mais, pour être plus exact, elle fait le signe de la croix sur eux.

Les nouveaux mariés prennent une bénédiction
sur la tombe de Père Gabriel
  
Par une journée ensoleillée, il n’y avait pas beaucoup de gens à la tombe. Assise à l'ombre sur le banc sous la vigne qui s'était étendue, je lisais l'Évangile et le Psautier, et je prenais soin des gens qui étaient venus.

J'ai remarqué un homme qui conduisait un adolescent plutôt grassouillet et quelque peu agité par la main. Le père expliquait doucement quelque chose à son fils, comme s'il essayait de le persuader. Ils sont venus à la tombe et le père a essayé d'obtenir du fils qu’il s'agenouille, mais le fils est soudainement devenu obstiné, il a commencé à reculer, et tout à coup a commencé à se balancer et à passer d'un pied sur l’autre, en va-et-vient, d'avant en arrière. Ses mouvements étaient plus en plus rapides, de plus en plus brutaux. Alors Mère Parascève apparut juste à temps, et sortit le tube avec le sang du staretz, fit le signe de croix sur la tête du jeune homme avec un mouvement rapide et habile. Alors quelque chose d'étrange s'est passé: le garçon laissa échapper des bruits forts, comme le hennissement d'un cheval, et prit la fuite, mais exactement comme un cheval au galop. Le père se précipita après lui. Ils réapparurent une quinzaine de minutes plus tard, et l'ensemble du scénario fut répété. Puis encore et encore seulement à chaque fois, le garçon s'approchait de plus en plus à contrecœur : une sorte de force ne le laissait pas s'approcher.

***

Après des visites répétées à la tombe du staretz, des incidents extraordinaires ont commencé à m’arriver. Je dirais que Mama Gabrieli m'a pris sous sa protection et a commencé activement à m’aider et  à s'occuper de moi . Il y eut de très nombreux incidents qui m'ont convaincue de cela. Je vais vous raconter quelques-uns d'entre eux :

Quand j'étais sur le point de me rendre à la Géorgie pour la deuxième fois, mon confesseur m'a demandé de lui ramener une icône peinte à la main de Père Gabriel. J'ai essayé de parvenir à un accord avec le monastère de Samtavro, mais ils me l’ont refusé: ils ne peignent pas d’icônes pour les privés. Je déambulais dans les boutiques de Tbilissi- je n'aimais pas une seule icône de lui. J'ai commencé à prier sur sa tombe. Et tout à coup un jeune homme sortit de la tente et demanda: "Qui ici est de Russie? Entre ! Batiouchka t’invite."

Surprise, je suis entrée. A intérieur de la tente, tous les murs étaient couverts d'icônes. Mon cœur s'est arrêté de battre. J'ai regardé autour de moi, et il y avait Mère Parascève, une moniale un peu âgée sur un lit de camp étroit et l’archiprêtre David, qui souriaient. Il me tendit une petite bouteille d'huile et une icône en papier du staretz, qui était assez grande. Seulement en regardant, je compris tout de suite que c'était précisément cette image qui conviendrait à mon Batiouchka. Oui... mais où pourrais-je trouver un iconographe? Je me suis agenouillée devant la tombe et j’ai demandé au staretz de m’aider.

Le lendemain, dans l'Église de Kashveti j'ai fait la connaissance de l'archiprêtre Elizbar Otiachvili. Au cours de notre conversation, il m'a présenté à une jeune femme du nom de Médée, mère de quatre enfants.
" A propos, elle peint des icônes, " a-t-il dit.
Alors Médée Davitadzé peignit une icône merveilleuse du staretz. J'étais déjà allée à Moscou, et toutes les deux nous nous demandions comment la transporter. Soudain, j'ai reçu un appel d'une de mes connaissances géorgiennes du nom de Mirian, qui m’a dit que son neveu se rendait à Moscou au départ de Tbilissi et qu’il apporterait l'icône. L'icône s'est avérée être remarquable: le staretz, souriant, avec un diadème sur la tête, tandis qu’à l'arrière-plan il y avait le tropaire en géorgien. Batiouchka était heureux.
L'été suivant, je repartis pour la Géorgie, cette fois pour deux mois. Je suis arrivée à Tbilissi dans la deuxième moitié de la journée et j'étais un peu triste car je ne serais pas à Mtsketa pour vénérer le staretz. À mon grand étonnement, mes amis m'ont dit qu'ils allaient Samtavro dans la soirée pour s'entendre sur la date de leur mariage et je pouvais venir avec eux ! Ainsi Mama Gabrieli [Père Gabriel] a pris soin de moi. Nous avons fait une procession avec la Croix avec les moniales dans les jardins du monastère, prié sur la tombe, et avons fait un Moleben dans l'église.
Je ne me sépare jamais de ma petite icône du staretz. Vivant  à Borjomi, j'ai entendu une conversation entre deux femmes, dont l'une mentionnait Père Gabriel. Je ne pouvais pas le supporter plus longtemps, et je suis intervenu abruptement dans la conversation:

"Qu'est-ce qu’il y a propos de Père Gabriel? "

Elles m'ont expliqué que la veste de Père Gabriel était dans l'une des églises.

J'ai trouvé l'adresse et je suis partie pour cette église tout de suite. C’était dans le monastère de la Nativité de la Très Sainte Mère de Dieu. Il n'y avait personne dans l'église, sauf une moniale, qui m'a aidée à mettre la veste. De la poche gauche pendait une petite croix d'argent sur ​​une chaîne. Quand j'ai enlevé la veste, j'ai vu qu’une  file d’attente s’était déjà formée dans l'église. Puis un Moleben a commencé, et après j'ai demandé une bénédiction de Batiouchka pour rester dans le monastère pendant quelques jours. Pendant ces journées un grand nombre de choses incroyables me sont arrivées. Mais la chose la plus incroyable est le fait que cette veste, que le staretz Gabriel portait sous sa mantia monastique, était complètement disponible pour nous après que tous les visiteurs soient partis. Chaque matin, j’avais la possibilité de passer dans l'église tandis que les portes du monastère étaient toujours fermées, de mettre sur la veste du saint récemment canonisé, et de lire mes prières du matin. Et le soir, alors que nous étions réunis dans la salle de réception près du réfectoire, de manger jusqu'au dernier gâteau que les dames de la paroisse avaient apporté, les moniales se relayaient assises à la table avec cette veste jetée sur leurs épaules. De temps en temps on entendait une voix:

"Écoute, tu l’as déjà portée, donne-la moi maintenant ! "

Au monastère de Samtavro certaines personnes ont raconté des histoires de miracles, et de l'aide du staretz Gabriel. Je vais citer quelques exemples de guérisons, tirées d'un livre que j'ai acheté au monastère: les Miracles et guérisons donnés par Dieu, par Otar Nikolaichvili :

" Une voiture a écrasé l'enfant du voisin. Son crâne a été brisé. L'enfant était condamné à mort, l'opération a duré quatre heures. Après l'opération son visage et sa langue enflèrent. Après avoir été oint avec de l'huile de Père Gabriel l'enflure a diminué et l'enfant a commencé à revenir à la vie. Maintenant, ils l’ont déjà laissé sortir de l’hôpital, et il se sent bien."
Daria,
Plateau de Noutsoubidzé, Microrégion V, Corpus 8, Tbilissi

*

"En  mars dernier, j'ai été diagnostiqué avec des tumeurs sur la poitrine et les organes internes. Presque tous les oncologues insisté pour que je subisse une opération. Je suis allée à la tombe de Père Gabriel afin de prendre une décision Ensuite j'ai eu la vision suivante : Père Gabriel était là, debout et me souriant, je fus remplie de foi et j’ai refusé l'opération. Pendant tout ce temps, je continuais à aller à la tombe et de recevoir un traitement avec l'huile d’onction. Il ya deux mois, j'ai eu un examen: rien qui ressemble à une tumeur n’a été trouvé dans mon système, tandis que les médecins m'avaient donné toutes deux semaines à vivre si je n'avais pas d'opération."
Lela Tsirékidzé,
Travaux de Développement du train électrique de Tbilissi, bloc 1, Corpus 23, Tbilissi "

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" Ils ont constaté j'avais un fibrome et un myome. J'avais besoin d'avoir une opération. A cause de ma maladie, je serais incapable de parler de temps en temps. Un de mes parents m'a apporté un peu d’huile de Père Gabriel. Je me suis ointe avec deux fois et j’ai éprouvé du soulagement. Quand j'étais sur le point de m’oindre une troisième fois, j'ai senti que je perdais à nouveau la parole. Je me suis dit, ' "cela ne m’aide pas!" et ce soir-là, je suis allée au lit sans me faire l'onction avec l'huile. La même nuit j'ai fait un rêve. Un prêtre avec une grande barbe est venu à moi à la maison et m’a dit: "Te voilà te plaignant : cela ne m’aide pas, cela ne m’aide pas, "  mais qu’est-ce qui peut t’aider, si tu n’as pas prié? Prie, et tu verras si cela aide ou pas. Regarde-moi. Je suis un prêtre, et j'ai une barbe. Aurais-je une barbe si je n’étais prêtre? Tu dis que tu crois, mais tu n’as pas prié, quel genre de foi est-ce? Prie, et tu auras de l'aide."

Je me suis réveillée. J'ai commencé à m’oindre avec de l'huile, et en faisant cela, je priais. Hier, ils ont fait une échographie et n’ont rien trouvé. Le médecin est presque devenu fou de stupéfaction."
Pelagea Tamarachvili,
Village de Saguramo "

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" Dans le troisième mois de ma grossesse, ils ont fait une échographie. On pouvait voir qu'une masse kystique s’était formée dans la zone de l'estomac du bébé. L'affaire était tellement grave, que les médecins m'ont fortement conseillé d'avoir un avortement. J'ai refusé. J'ai commencé à aller à la tombe de  Père Gabriel et de prendre de l'huile comme traitement. L'enfant est né en parfaite santé. Le personnel médical a été surpris. "
Mariam Kvitsiani,
11rue Javakhetskaya, Apt. 21, Varketili, Tbilissi "

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"J’avais du psoriasis, une maladie de peau. Des plaies couvraient tout mon corps. Je ne pouvais pas me coucher sur le dos. Un voisin m'a donné de l'huile de Père Gabriel dans un petit flacon de pénicilline. Après la quatrième fois que je me suis oint, la maladie a disparu et ma peau a été nette."
Makvala Davitachvili,
Travaux de Développement du train électrique de Tbilissi, Bloc IV, Apt. 8, Tbilissi "

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"Gloire et grâces soient rendues au Seigneur en toutes choses! A nous, pauvres pécheurs, le Seigneur a donné le Père Gabriel. J'ai souffert pendant plusieurs années d'une cirrhose dans sa forme la plus grave. Le 4 Novembre 2004, j'ai visité la tombe de Père Gabriel.  Je me ointe, agenouillée, et j’ai demandé sa bénédiction, pour être traitée à l'hôpital, parce qu'ils ne voulaient pas m’y admettre. Quand je suis revenu de la tombe, tout s'est bien passé si facilement que vous pourriez appeler cela un miracle. Ils m'ont admis à l'hôpital, ont fait une échographie, et ils ont constaté qu'il n'y avait plus aucune cirrhose."

Souliko Gvinjilia,
Senaki "
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" Une jeune femme avait une tumeur au premier stade sur son col. Ils étaient censés faire une opération dans un mois. Au cours du mois, elle a utilisé l'huile de la tombe de Père Gabriel, et quand elle est allée à l'hôpital pour l'opération, il s'est avéré qu'il n'y avait plus aucune tumeur. C'est un véritable miracle."
Nana Siradzé,
Village de Némokmédi, région d’Ozurets "

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" Je vais sur la tombe de Père Gabriel depuis 1997. Je suis venue là avec une foi ferme et avec un cœur lourd de ne pas l’avoir connu de son vivant. Tandis que j’allais à la tombe, des changements radicaux ont commencé à se produire dans ma vie; aller en visite sur la tombe de Père Gabriel en lui-même est un miracle. Il répond à toutes les prières. Ma mère souffrait d'une deuxième ménopause à un âge avancé. J'ai commencé à lui donner de l'huile à boire, et elle a guéri. Ma mère n'était pas encore croyante. Maintenant, elle s’est convertie au christianisme. Je considère cela comme une conséquence de la prise de l'huile, et j’en suis reconnaissante au Père Gabriel. "
Izo Béridzé,
Paroissien de l'église d’Antchiskhati,
Dili Ditomi, microrégion III, Corpus 14, Ap. 73, Tbilissi "

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" L’huile de la tombe et les prières de Père Gabriel offertes au Seigneur sur la tombe de Père Gabriel peuvent tout accomplir: non seulement elles peuvent guérir les malades, mais aussi apporter la réconciliation, unir une famille longtemps séparée, et réunir ses membres tous ensemble au moyen d'un amour plein de grâce. Ma sœur et moi et notre famille proche étions en mauvais termes depuis des années, et les prières du Père Gabriel nous ont aidés à nous réconcilier. Maintenant, nos relations sont si bonnes que vous pourriez souhaiter les mêmes pour la famille de tout le monde."
Natéla Ebanoudzé,
Paroissienne de l'église Kachoueti "
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Nino portant la veste de Père Gabriel

" Au cours de toute une année, j'ai été tourmentée par une allergie – j’avais une éruption cutanée. J'ai été traitée, mais sans succès. Avec l'aide d'une amie, j'ai voyagé jusqu’à la tombe de Père Gabriel... Il y a eu une averse, mais Mère Parascève est sortie pour nous, nous a donné un peu d'huile, et nous a expliqué comment l'utiliser. J'ai été ointe avec de l'huile et j’en ai bu un peu. Deux semaines plus tard, je suis allée là-bas avec mon époux et des amis et nous avons eu un peu plus d'huile. Après une semaine, j'ai remarqué que l'éruption avait complètement disparu et que j’étais guérie de l'allergie."
Nino Pirosmanichvili,
10 rue Michurin, Tbilissi

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"Quand je me fais l’onction avec l'huile de Père Gabriel, toute douleur disparaît. Quand je suis rentrée de la mer, mon gros orteil blessé, rien n'y faisait, sauf l'huile de Père Gabriel. Mon fils de 12 ans souffrait de maux de ventre. Je lui ai donné de l'huile de Père Gabriel, j’ai fait le signe de la croix sur le front avec elle, et tout est passé. Quand un problème ou un autre m'inquiète, je m’assieds près de sa photographie, et je demande de l'aide. Je suis veuve, et vous pouvez imaginer combien de problèmes j'ai. Merci beaucoup pour tout ce que tu fais pour moi, Père Gabriel ! "

Marina Machavariani,
31 rue Paliachvili, Tbilissi. "

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" J'ai souffert de fibrose totale de la moelle osseuse. Il y a un an et demi, les médecins ont perdu tout espoir de me sauver. Un liquide jaune sortait de mes os. Je m’en suis remise à la volonté de Dieu. J'ai prié, me suis ointe avec le l'huile de Père Gabriel, et j’ai bu de cette huile. Trois mois plus tard, les résultats ont été constatés. Maintenant, je suis en parfaite santé. Qui plus est, j’avais les sourcils et les cheveux gris. Après avoir pris l'huile mes sourcils sont devenus noirs, et mes cheveux foncés avec des rayures grises. "

Vano Tsilikashvili,
Varkétili Massivé, microrégion II, Corpus VI "

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" Une de mes amies a eu plusieurs fausses couches. Une délégation de Grèce était en visite en Géorgie. L'un des invités, un prêtre grec, lui a dit: "Vous avez un lieu saint en Géorgie" et lui a dit d'aller à la tombe de Père Gabriel, et c'est ce qu'elle a fait. Quelque temps a passé, et elle est tombée enceinte. "

Maia Koublachvili,
10 rue Kandelaki , Tbilissi "

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"Depuis trois ans, je ne pouvais pas, je ne pouvais pas avoir d’enfant; toutes les méthodes de traitement étaient inefficaces. Je suis allé à la tombe de Père Gabriel pendant le Grand Carême et je lui ai demandé d'être mon intercesseur devant le Seigneur. Il y avait une multitude de gens à la tombe, mais Mère Parascève m’a en quelque sorte remarqué et m’oint le front avec de l'huile. J'ai pris un peu d'huile avec moi et j’en ai oint mon front tous les jours, selon les instructions. Ce mois-ci, je suis tombée enceinte. "

D'après les paroles de Maia Koublachvili "

Extraits de lettres de prisonniers

" Des prisonniers qui ont été guéris par l'huile de Père Gabriel se convertissent au Christ! Merci, Seigneur, pour tout!

" A l'heure actuelle, je suis un prisonnier purgeant ma peine dans la colonie Ksanskaya, dans la zone 7. Une église de Saint-Nicolas, où nous prions, a été construite dans notre zone. Ils m’ont donné une cellule pour moi personnellement près de l'église, et je sers là. Vous savez ce qu'est un temps difficile maintenant. Même pour les personnes qui sont libres, il est difficile de subsister, de se procurer des soins médicaux, et de résoudre d'autres problèmes, tout cela est doublement difficile pour les détenus. Père Gabriel s'est avéré être d’un grand réconfort pour nous en ce moment. Son huile miraculeuse a guéri plus d'un détenu, et le nombre de ceux qui ont été guéris est tout le temps de plus en plus grand. Père Gabriel m'a permis de voir sa puissance miraculeuse plus d'une fois. Une femme avec un fils de 10 mois, venue dans notre zone pour une rencontre avec son mari plus tôt que prévu. L'enfant était tombé gravement malade et avait une température très élevée. Les médecins ne pouvaient pas comprendre ce qui se passait avec l'enfant. Ils m’ont envoyé chercher, et j'ai pris un peu d'huile de Père Gabriel avec moi. Quand je suis arrivé, le bébé, qui avait jusque-là été affaibli par la maladie, a tendu les bras vers moi. J'ai mis quelques gouttes d'huile sur son petit doigt et fait le signe de la croix sur le front avec l'huile. Le petit garçon a léché son petit doigt qui avait de l'huile et il s'est endormi. Il s’est réveillé tout à fait bien. Il y a beaucoup de témoins oculaires de ceci parmi les prisonniers.
Depuis cet incident, si quelqu'un tombe malade, ils m'appellent toujours et me demandent de les oindre avec de l'huile de la lampade qui est sur la tombe de Père Gabriel.
En Décembre 2002, je rêvais d'avoir une grande photo du Père Gabriel. Quand je me suis réveillé le matin, je suis allé à l'inspection du matin, où je vais très rarement. Soudain, un travailleur de la prison m’a fait signe de venir vers lui et m’a dit que son beau-frère - m'avait envoyé une photo du Père  Gabriel et un calendrier. J'ai rendu grâce au Seigneur et j’ai mis en place l'image du Père Gabriel et le calendrier dans ma cellule. Dans la soirée, je suis allé au lit. Pendant la journée, j'avais été très fatigué, et je voulais dormir, mais je ne pouvais pas du tout m'endormir. Dans environ 10 ou 15 minutes, je sentais qu’un sorte de force me disait de sortir dans la cour. Je suis sorti et j'ai vu mon ami qui se tenait là, à cracher du sang. Il était tombé malade. Je l'ai emmené dans sa cellule et lui ai demandé de prier avec moi. Il était si mal qu'il ne pouvait même pas dire une prière. J'ai allumé un cierge, lu le Notre Père, et l’ai oint avec l'huile, puis je lui a donné un peu d'huile à boire. Après quatre minutes, la douleur a disparu et il a demandé un peu de thé. Il est très reconnaissant au Père  Gabriel. Ma femme est une invalide de Groupe II, elle a une courbure de la colonne vertébrale (scoliose). En plus de cela, elle a une grande bosse sur sa colonne vertébrale, qui lui fait très mal, elle perdait conscience seulement quand on touchait cette bosse. Ne prenant aucun autre médicament, elle a été ointe par moi, par deux fois, avec l'huile de Père Gabriel, et elle en a bu un peu. Elle n’a plus mal à sa colonne vertébrale. Nous rendons grande grâce au Seigneur, et nous sommes très reconnaissants envers Père Gabriel pour son aide."

Prisonnier Vasiliy Narindochvili "

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"En 1994-1995, à la suite de coups, mon tympan gauche a été crevé, et le sang et le pus en sortaient sans arrêt. J'ai perdu mon audition. J'ai appris que l'huile de la lampade sur la tombe de Père Gabriel guérit miraculeusement les malades. J'ai oint mon oreille deux fois en tout, et un miracle s'est produit. Toute la douleur a disparu, et mon audition a été rétablie( à 80-90%). J'ai eu un mal de gorge. J'ai pris du Streptocide (sulfanilamide[antibactérien]), mais sans résultats. Dès que j'ai bu de l'huile, la douleur a disparu en cinq minutes. Merci Seigneur! Je suis reconnaissant au Père Gabriel pour son aide."

Prisonnier Gouram Managadzé "

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"J'ai eu des ulcères de l'estomac, j'ai souvent été gêné par une douleur intense. Le 2 janvier de cette année, j'ai vraiment souffert de la douleur et je cherchais du bicarbonate de soude. Les gars m'ont aidé à lire le Notre Père, puis ils ont fait le signe de la croix sur moi avec l'huile de Père Gabriel, et ils m’ont permis de boire un peu de cette huile. La douleur fut immédiatement supprimée. Maintenant, je ne souffre pas de maux d'estomac, quel que soit le genre de nourriture que je mange."

Prisonnier Artur Soukasyan "

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" Mon pied s’était infecté, deux de mes orteils étaient en train de pourrir à cause de la gangrène, et rien n’aidait. Je suis allé vers Vassili et lui ai demandé de m’oindre avec l'huile de Père Gabriel. Il m'a oint avec de l'huile, et en plus il a aspergé mon pied avec de la terre de la tombe de Père Gabriel et il y a mis un bandage. Le lendemain matin, j'ai enlevé le bandage et j'ai vu un miracle: mon pied était en parfaite santé. Je suis très reconnaissant au Père  Gabriel."

Prisonnier David Chitaya "

Ô saint moine et confesseur Gabriel, prie Dieu pour nous!

Version française Claude Lopez-Ginisty
d’après
Larissa Khroustalyéva
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