"Dans la confusion de notre époque quand une centaine de voix contradictoires prétend parler au nom de l'Orthodoxie, il est essentiel de savoir à qui l'on peut faire confiance. Il ne suffit pas de prétendre parler au nom de l'Orthodoxie patristique, il faut être dans la pure tradition des saints Pères ... "
Père Seraphim (Rose) de bienheureuse mémoire

samedi 28 janvier 2017

Un Evangile vieux de 400 ans trouvé en Bulgarie



Père Penyu Tsvyatkov Penev est décédé il y a deux ans. En parcourant ses biens, un livre rare et magnifique a été trouvé, qui est censé avoir été gardé secrètement et transmis pendant des générations dans l'église de Saint-Elie le Prophète dans la ville de Voyneja, près de la ville de Veliko Tarnovo, au centre-nord de la Bulgarie.

L'objet, un Evangile de 400 ans imprimé en cyrillique bulgare dans la ville de la République des 2 nations, état alors polonais-lituanien de Vilnius, est maintenant entre les mains du musée national d'histoire de Sofia, rapporte Archéologie de Bulgarie.

L'Évangile richement décoré est important non seulement en raison de son ancienneté, mais aussi parce qu'il contient des notes manuscrites, détaillant et commentant les principaux événements de l'histoire bulgare depuis l'impression du livre en 1644, qui doivent encore être étudiés en profondeur. 

La Bulgarie était sous le joug ottoman au moment de l'impression, et le restant jusques en 1835, quand les Bulgares du nord se sont levés dans la rébellion du "Plateau Velcho" contre les Turcs, ce qui est noté dans les pages finales de l'Evangile nouvellement découvert. La rébellion est un épisode peu connu dans la lutte bulgare pour la libération.


    
L'Évangile bulgare représente la production impressionnante de la maison d'édition "Descente du Saint-Esprit" de la Confrérie de la Sainte Trinité à Vilnius, qui a publié un total de septante-quatre livres en caractères cyrilliques entre 1596 et 1705.

Dans la région, d'autres artefacts ont été trouvés cachés dans les granges, sous le plancher, etc., y compris ceux encore trouvés dans la même paroisse de Saint Elie, qui a été construite en 1835. 

Cependant, "dans mes 40 années d'expérience [en tant qu'historien], je n'ai trouvé qu'un seul livre [bulgare imprimé] qui est plus ancien [dans une église bulgare]. Il y a environ 7 000 églises en Bulgarie, et plusieurs milliers d'autres dans les anciens territoires bulgares, " a déclaré Bojidar Dimitrov, directeur du musée d'histoire.



Bien que largement préservé, l'Évangile montre un signe de bon usage tout au long des années: "Le livre... est richement décoré avec des peintures et des initiales ornées, la police de caractère est grande et solennelle, les pages sont encadrées d'éléments décoratifs. 

Apparemment, le livre a été utilisé activement pour les services religieux et la lecture: beaucoup de pages ont des traces de cire de cierge, et les bords inférieurs où les pages sont tournées sont tachés et usés", explique le musée.



Un irmologion (livre liturgique orthodoxe) imprimé à Moscou en 1838 a aussi été trouvé parmi les objets du Père Penev, et il a également été donné au musée.

"Ces livres sont un ajout exceptionnellement précieux [à la collection] du Musée National d'Histoire. Ils enrichissent le patrimoine culturel littéraire appartenant au Musée,  et seront bientôt exposés dans sa collection permanente," a annoncé le Musée.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

Paraclèse en français

vendredi 27 janvier 2017

Miracle de la colombe


Sur cette photo, une Colombe blanche repose sur Pierre après son baptême.


L'étudiant serbe Petros Restovitch de Belgrade qui était un athée déclaré et non baptisé jusqu'à l'âge de 19 ans, a trouvé la foi et a demandé à être baptisé au monastère de Chilandar au Mont Athos. 

Au baptême, un de ses amis a pris une photo de lui.

C'est à ce moment-là que Dieu permit l'apparition de quelque chose de Sa grâce invisible qui sera révélé dans la photo qui fut développée plus tard. 

Tout le monde observa avec étonnement et émerveillement, une colombe blanche perchée sur la tête du jeune homme nouvellement illuminé!

Il n'y a pas de mots pour décrire combien ce jeune homme fut ému, en voyant cette photo! L'événement s'est produit en 1980 au saint monastère de Chilandar sur le Mont Athos.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

Information


Il est répondu personnellement aux  commentaires envoyés à ce blog s'ils sont pourvus d'une adresse mail valide. 

Ils ne sont pas automatiquement publiés car ce blog n'est pas un forum, et je ne tiens pas à ce qu'il le devienne.




Un ancien message du blog de Maxime toujours d'actualité...


Vous aimez les brochettes  ?
En voici une bonne ! "C'est bon comme là-bas dis ! " Ça s'appelle dhimmibrochette (un ersatz de  brochette halal).
Bon appétit !
Quoi ? keskidi "Vamos-a-la-casa-nueva" ? Vous aussi ça vous rend "nauséeux" ?
Vrai que ça sent une drôle d'odeur cette nouvelle recette…





 
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Quelquefois vous savez ce que je me demande ?
- Pourquoi on ne restaurerait pas une partie de l'empire (tiens c'est de saison!) 
on a les musulmans c'est déjà ça… mais en plus on aurait le gaz et le pétrole.
 Ça serait pas le fun ça ?

Boutique Athonite!


From the Garden of our Lady Theotokos...Mount Athos
 
 
 
 

 

 

 

 
 
 
 
Wooden Cross


 

 

 
 

 


 


 

 

 
Monastic Recipes
Κύριε Ιησού Χριστέ, Υιέ του Θεού, ελέησόν με τον αμαρτωλόν.
Lord Jesus Christ, Son of God, have mercy on me, a sinner.
Господи Иисусе Христе, Сыне Божий, помилуй мя грешнаго.
  Господе Исусе Христе, Сине Божји, помилуј ме грешног.
Domine Iesu Christe, Fili Dei, miserere mei, peccatoris.
  
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Thank you.
God bless you and y

jeudi 26 janvier 2017

Fr Silouan Justiniano: Comme dans le regard d'un enfant/ les icônes de Maxime Chechoukov

L'œuvre distinctivement fraîche et magistrale de Maxime Chechoukov, iconographe contemporain travaillant à Sviyazhsk (Kazan, région de Russie), est un autre exemple de la meilleure synthèse d'interprétation créatrice et de  conformité à la Tradition que nous pouvons trouver de nos jours. 

[...] j'ai pensé qu'il serait important de souligner son travail comme exemplaire de la diversité et de la souplesse possible dans notre Tradition toujours renouvelable et vivante.


St. Prochore

Lapidation de st Etienne

Baiser de Judas

Saint Pierre après sa trahison

Le Christ frappe à ta porte...

Plus nous l'observons, plus il devient clair que la renaissance de la peinture d'icônes est entrée dans une deuxième étape. Si la première peut être décrite comme le stade nécessaire du copiste, une étude «de l'extérieur» pour apprendre la grammaire... après une longue période d'éloignement de la Tradition, on trouve aujourd'hui plus d'iconographes produisant des œuvres «de l'intérieur», réfléchissant avec audace hors des sentiers battus, en articulant leurs propres phrases poétiques. L'internalisation de la Tradition est devenue plus évidente ces derniers temps. La copie a fait place à l'expression authentique.

Caïn et Abel

Ainsi, dans l'œuvre poétique de Maxime Chechoukov, nous rencontrons une dextérité certaine, une flexibilité dans la composition, une grâce de la ligne et la subtilité de la couleur. 

Il y a aussi une sorte de minimalisme dans son traitement de l'arrière-plan. Cependant, la simplicité de l'arrière-plan fonctionne plus comme un champ d'énergie, plutôt que comme une simple absence. C'est comme si le vide manifeste la Présence divine. Globalement, il y a un sens de joie qui embrasse tout dans son utilisation de pastels délicats, de gris chauds, et froids. 

Parfois, nous rencontrons une fantaisie enfantine. C'est comme si nous pouvions voir à travers la pureté profonde de l'œil intérieur d'un enfant. 

Même si la scène dépeint Judas acceptant les 30 pièces d'argent; l'espoir, la miséricorde et la sérénité sont pas trop éloignés. 

Non seulement les prototypes habituels sont facilement discernés, mais il dépeint également des moments rarement traités dans l'isolement, comme le meurtre d'Abel, Judas acceptant les 30 pièces d'argent que l'on vient de mentionner, Zachée grimpant au sycomore, Pierre pleurant pour sa trahison et le Christ frappant à la porte.


Les 30 deniers de Judas


Zachée


St Irénée de Lyon


Le Bon Larron


Sts Onuphre et Macaire d'Egypte


St Euphrosyne le Cuisinier


Ste Pierre et Fébronie


Ste Joachim et Anne


Ste Séraphin et Serge de Radonège

L'élongation des silhouettes et l'exagération des traits du visage pourraient être prises par certains comme des stylisations inutiles à la manière des caricatures, mais ce sont certains des éléments dans le travail qui communiquent ce sens de l'autre monde qui est à prévoir dans une icône. 

N'oublions pas, dans une «bande dessinée», ou plutôt dans une «caricature», nous avons les éléments essentiels de la personne représentée, ses caractéristiques uniques. La «caricature» est donc une forme d'abstraction ou «d'expansion» des éléments qui communiquent le mieux la vérité invisible du sujet. 

En bref, l'invisible est rendu visible par l'abstraction. Cela est le plus souvent fait pour ridiculiser, comme la satire, mais cela peut aussi être fait dans un but de louange, c'est-à-dire pour glorifier un saint. 

C'est exactement ce que nous trouvons dans la plupart des œuvres abstraites de la Tradition et c'est ce que le travail de Maxime Chechoukov développe. Ainsi, dans les échantillons qui suivront, ce que l'on peut voir comme l'influence de l'art moderne n'est en fait rien d'autre que ce qui a été avec nous tout le long dans la Tradition, car «il n'y a rien de nouveau sous le soleil».


St Joseph le Père Nourricier


St Gérasime du Jourdain


Ste Abraham et Isaac


St Christophe


Sts Zossime et Marie d'Egypte


St Jean-Baptiste


Mère de Dieu Hodiguitria


Idem


St Jean le Théologien et scènes de sa vie


Christ en majesté avec ses apôtres

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après