"Dans la confusion de notre époque quand une centaine de voix contradictoires prétend parler au nom de l'Orthodoxie, il est essentiel de savoir à qui l'on peut faire confiance. Il ne suffit pas de prétendre parler au nom de l'Orthodoxie patristique, il faut être dans la pure tradition des saints Pères ... "
Père Seraphim (Rose) de bienheureuse mémoire

samedi 21 avril 2012

Saint Papias de Hiérapolis & la Sola Scriptura



old painting of St. Papias

Malheureusementpeu de choses sont connues à propos de saint Papias de Hiérapolisce que nous savonscependant, est très intéressantC'était un des premiers évêques de Hiérapolis […]. Vers l'an 120, il a écrit un livre intitulé L'Exposition des Oracles du Seigneur dans lequel il a donné des interprétations de différentes paroles de Jésus-Christdont certaines ne se trouvent pas dans les quatre évangiles de notre Nouveau Testament.


Et ce qui fait de saint Papias une figure très importante pour répondre à la question de savoir si les Pères croyaient en la Sola Scriptura [la seule Ecriture id est et non l'Ecriture et la Tradition] est ce point important. Les paroles du Christ, il enregistre et explique qu'il les a apprises directement à partir de ceux qui avaient été auditeurs du Christ et des Apôtres. Et la raison en est parce qu'il a accordé plus de valeur à la réception des paroles du Christ oralement de personnes dignes de confiance qu'en les lisant dans les livres qui deviendront plus tard le Nouveau Testament! Voici la position de saint Papias, apparemment à l'opposé diamétral de la Sola Scriptura, selon ses propres paroles:



"Si, alors, toute personne qui avait écouté les anciens venait, je demandais d'entendre minutieusement ses dires, - ce que Pierre  ou André a dit, ou ce qui a été dit par Philippe, ou Thomas, ou par Jacques, ou par Jean, ou par Matthieu, ou par tout autre disciple du Seigneur: quelles choses Aristion et le prêtre Jean, disciples du Seigneur, ont dites. Car j'imaginais que ce qui devait être obtenu à partir de livres n'était pas aussi profitable pour moi que ce qui venait de la voix vivante et durable. (in Exposition des Oracles du Seigneur,  fragments)



Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

Haïjin Pravoslave (112)


Tout est si facile
Le monde se transfigure
Et tout devient Grâce

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

vendredi 20 avril 2012

Le miracle du feu de Jérusalem à Athènes



Bien que je n'ai jamais assisté à la cérémonie miraculeuse de la Sainte Lumière à Jérusalem [aussi appelé le Feu de Jérusalem], qui a lieu chaque année le Samedi Saint après-midi, j'ai eu un jour la bénédiction de voir la Sainte Lumière, quand j'étais à Athènes en 1991, et on m'a parlé d'un miracle accompli par la Sainte Lumière non pas à Jérusalem, mais dans une petite chapelle à Athènes.

Après deux mois de pèlerinages en divers lieux saints de toute la Grèce, mon dernier jour est arrivé et je demeurais avec mon oncle et ma tante à Glyfada, Athènes. Ma tante Sia a décidé de m'acheter un cadeau avant de rentrer, alors elle m'a fait traverser la rue pour aller dans la maison d'un iconographe qu'elle connaissait dans le but de m'acheter deux icônes peintes à la main. Nous sommes arrivés à la maison de ce couple de personnes âgées et quand je suis entré, la maison entière était remplie d'icônes, car c'était évidemment aussi leur studio. Mon tante m'a dit de choisir deux icônes, donc j'ai choisi du Christ au puits de Jacob avec saint Photine, et une autre de tous les nouveaux-martyrs  sous les Ottomans, qui toutes deux étaient très belles.

Le couple à qui nous avons acheté des icônes, formaient un couple très pieux et accueillant et ils ont été très impressionnés par le vaste pèlerinage j'avais fait, car j'avais seulement 15 ans à l'époque. Ils ont donc décidé de m'amener dans une chapelle à proximité, dont ils étaient les gardiens et qui est peu connu à Glyfada, dédiée à Sainte Barbara, mais appartenant à la Fraternité du Saint-Sépulcre de Jérusalem. Après avoir vénéré les icônes, ils m'ont montré un endroit qui contenait un bol en verre d'huile dans lequel était allumé un petit feu. Ce feu, m'ont-ils dit, venait de Jérusalem quelques années avant, quand les moines avaient apporté la Sainte Lumière à Athènes. Depuis lors, ce feu brûlait sans cesse.

Quand j'ai demandé comment ils avaient gardé ce feu qui brûle sans cesse depuis si longtemps, ils m'ont parlé d'un miracle. Ils ont dit que, puisqu'ils étaient les seuls gardiens de la chapelle, ils avaient toujours pris soin de la Sainte Lumière afin de s'assurer qu'elle ne s'éteigne jamais. Une année cependant, ils sont allés rendre visite à de la famille à l'étranger pendant plus que quelques semaines, et quand ils revinrent la Sainte Lumière était éteinte. Avec tristesse, ils ont décidé de rallumer la lampe à huile de toute façon, ils ont pris un peu d'huile et ont rempli le bol. Comme ils remplissaient le bol, la Sainte Lumière s'est spontanément allumée à nouveau sans avoir à être rallumée. Depuis lors ils ont toujours fait en sorte de garder le feu.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

Haïjin Pravoslave (111)


Redeviens l’enfant
Qui s’émerveille de tout
Car tout lui est Grâce


上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

jeudi 19 avril 2012

Saint Cybi Felyn (+494) et Saint Seiriol (+555)


Saint Cybi Felyn, higoumène de Caer-Gybi
(vers 483-555 AD)
(Gallois: Gybi; latin: Cepius; Anglais: Cuby)
à gauche sur l'icône

Le Prince CyBi, le basané, naquit presque certainement vers l'an 485 dans la région de Callington Cerniw (en Cornouailles) - même si Cuby (près de Tregony) et Duloe le revendiquent. Il a eu une bonne éducation et avait un vif intérêt pour le christianisme, même dans sa jeunesse. À l'âge de vingt-sept ans, il fit des pèlerinages à Rome et à Jérusalem et finit par devenir prêtre, étant consacré évêque par l'évêque de Poitiers. De retour chez lui, il constata que son père, le roi Salom, était mort et qu'il était nominalement le monarque de son pays. Toutefois, Cybi avait jeté son dévolu sur une vie consacrée à Dieu et ainsi, quand il lui fut officiellement offert le trône de Cornouailles, il refusa poliment et Cerniw redevint uni avec Dumnonia.

Cybi a alors commencé à voyager à travers le monde celtique. Il a fondé des églises à Duloe, Tregony, Cubert et Landolphe dans Cerniw. Plus tard, il a traversé la Manche de Bristol à Edeligion dans le Sud-Est du Pays de Galles, avec plusieurs disciples (y compris Saint Cyngar de Llangefni). Le roi local, Edelig, ne les a pas accueilli dans un premier temps. Finalement, cependant, le monarque changea d'avis et il donna à l'homme de Cornouailles les deux églises à Llangybi-upon-Usk et Llanddyfrwyr-yn-Edeligion. Cybi passa ensuite en Irlande (demeurant sur le chemin avec son cousin, Saint Dewi (David) à Mynyw [St. Davids]). Il s'installa sur l'île d'Aran Mor où les Irlandais en arrivèrent à le connaître comme saint Mo-Chop. Après Aran, Cybi et ses disciples déménagèrent à Meath, puis Mochop, mais à chaque fois, ils étaient traqués par un prêtre local. Donc, Cybi partit en bateau au pays de Galles une fois de plus.

Il aborda sur la péninsule Lleyn et y vécut pendant un certain temps à proximité de Llangibi Pwllheli. Là, le roi local, Maelgwn Gwynedd, le rencontra alors qu'il chassait une chèvre. Cybi utilisa son charme pour apaiser la colère du roi  découvrant une communauté chrétienne non approuvée dans son royaume, et même le persuada de donner au saint un de ses palais, ce qui est devenu Caer-Gybi sur Ynys-Gybi. Cybi et ses disciples s'y sont installés et ont mis en place un monastère florissant. Le Cornouailler devint un grand ami de saint Seiriol qui  vécut sur le côté opposé de Ynys Mon (Anglesey), et tous deux se rencontraient souvent pour les prières à  Wells Clorach dans Llandyfrydog dans le centre de l'île. Ce voyage, avec son visage vers le soleil, permit à saint Cybi de garder un bronzage enviable. D'où son surnom de "Felyn" (le basané).

On dit que saint Cybi assista au Synode des Llandewi Brefi en l'an de grâce 545, où son avis fut demandé par un certain nombre de prêtres dans l'espoir de faire un pèlerinage à Ynys Enlli (Bardsey Island). Les hommes étaient inquiets au sujet des pirates saxons, mais le saint les a persuadés que si leur foi était assez forte, ils n'avaient rien à craindre. Alors qu'il était à Dyfed, Cybi fonda l'Église de Llangybi près de Lampeter. Il mourut le 8 Novembre de l'an de grâce 555 et fut enterré sur Ynys Enlli (Bardsey).


Saint Seiriol Gwyn
(Né  vers l'an de grâce 494)
(Latin: Serialanus; Anglais: Serial)
à droite sur l'icône

Saint-Seiriol le blanc, était un frère plus jeune des Rois Cynlas de Rhos et Einion de Lleyn. Il entra dans la vie religieuse et vécut dans un petit ermitage sur la péninsule orientale de Ynys Mon (Anglesey). Ses deux frères qui régnaient plus tard décidèrent que cette humble demeure était beaucoup trop petite, pour leur frère royal et ils fondèrent un monastère important autour de sa cellule. Ainsi, Seiriol est devenu le premier higoumène du Prieuré de Penmon. Son ermitage et son puits sacré peuvent encore être vus aujourd'hui.

Seiriol devint un grand ami de saint Cybi qui vivait à Caer-Gybi sur Ynys Cybi (Holy Island) de l'autre côté de Ynys Mon (Anglesey). Tous deux marchaient souvent plusieurs miles pour se rencontrer pour la prière à Wells Clorach dans Llandyfrydog au centre de l'île. Ce voyage le dos au soleil a permis au teint de saint Seiriol de rester si beau qu'on lui a donné l'épithète de "Gwyn" (blanc).

Dans sa vieillesse, il se retira à Seiriol Ynys Lannog (Priestholm), juste à côté de la côte de Penmon. Ce lieu devint connu sous le nom d'Ynys Seiriol en son honneur, mais il est maintenant mieux connu sous le nom de Puffin Island.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après 
citant

Haïjin Pravoslave (110)


Tu vis dans le monde
Comme un passant dans la nuit
Qui attend le jour


上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

Communiqué



Christ est Ressuscité !


Chers tous

merci de faire un peu de pub autour de vous, par exemple en diffusant l'adresse de ce blog

les honoraires des consultations sont reversés pour le monastère.

Cela concerne tout patient ou toute patiente qui en a besoin ou qui le désire, mais surtout les patients dans la Broye Vaudoise.

En Christ

Michel, indigne pénitent



Dr M. Chalier
FMH Anesthésie-Réanimation
Médecine Interne et de Premier Recours

mercredi 18 avril 2012

Saint Staretz Justin de Tchélié (Popovitch)


Popovic

Dans le christianisme, la Vérité n'est ni un concept philosophique, ni une théorie, ni un enseignement, ni un système, mais c'est plutôt l'hypostase théanthropique ("divino-humaine") vivante- le Jésus-Christ historique ( Jean 14:6). Avant le Christ, les hommes pouvait seulement faire des hypothèses à propos de la Vérité puisqu'ils ne la possédaient pas.
Avec le Christ comme divin Logos incarné, la Vérité éternellement divine et complète, entre dans le monde. Pour cette raison, l'Evangile dit: " La Vérité est venue par Jésus-Christ."

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

Haïjin Pravoslave (109)


Si tu tends la main
Vers ton prochain en détresse
Dieu prend son visage

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)



Pâques