"Dans la confusion de notre époque quand une centaine de voix contradictoires prétend parler au nom de l'Orthodoxie, il est essentiel de savoir à qui l'on peut faire confiance. Il ne suffit pas de prétendre parler au nom de l'Orthodoxie patristique, il faut être dans la pure tradition des saints Pères ... "
Père Seraphim (Rose) de bienheureuse mémoire

samedi 16 septembre 2023

Le patriarche Bartholomée : "Nous ne soumettons pas nos décisions au jugement des autres Églises"


Depuis des années, de nombreux chrétiens et hiérarques orthodoxes appellent à la tenue d'un concile pour résoudre le schisme en Ukraine. Cet appel est d'autant plus urgent que l'Église orthodoxe ukrainienne est victime d'horribles persécutions depuis le début de la guerre[1]. 

Malheureusement, le patriarche Bartholomée a clairement fait savoir que ses actions en Ukraine ne seront jamais soumises à un concile. Comme il l'a récemment déclaré, "pour notre part, nous faisons ce que nous pensons être juste. Plusieurs Églises sœurs nous provoquent et nous invitent à demander au Patriarcat œcuménique de convoquer à nouveau une conférence panorthodoxe ou une synaxe des primats orthodoxes pour traiter de la question ecclésiastique ukrainienne, et notre Patriarcat rejette ces propositions parce qu'il n'est pas disposé à soumettre au jugement des autres Églises un acte canonique qu'il a lui-même mis en œuvre [2].

 Le patriarche de Constantinople se considère comme le "premier sans égal" [3] au sein de l'orthodoxie. 

Le "chef spirituel" des chrétiens orthodoxes du monde [4], dont la parole en Ukraine (et peut-être ailleurs) fait loi [5]. Si nous ne nous opposons pas à ces affirmations, cela revient à les approuver. Nous parrainons une pétition pour permettre aux chrétiens orthodoxes de dire la vérité - le patriarche de Constantinople ne parle pas et n'agit pas en notre nom. Signez cette pétition et partagez-la avec tous ceux que vous connaissez.

https://orthodoxreflections.com/petition-condemning-the-role-of-constantinople-in-ukrainian-christian-persecution/?utm_source=mailpoet&utm_medium=email&utm_campaign=the-last-newsletter-total-posts-from-orthodox-reflections_2#text

Version française Claude Lopez-Ginisty

d'après

Orthodox Reflexions

NOTES:

[1] Persécutions de l'état ukrainien et de la pseudo église  créée (avec des clercs défroqués!], contre tous les saints canons orthodoxes par Constantinople. Ces persécutions n'ont provoqué aucune réaction du patriarche Bartholomée qui les ignore totalement.

[2] Cette déclaration aberrante signifie simplement que le patriarche Bartholomée, se considère comme une sorte de pape oriental infaillible qui n'a aucun compte à rendre aux autres Eglises orthodoxes, et même qu'il peut agir contre elles sans problème.

[3] La Tradition multiséculaire de l'Eglise considérait le patriarche de Constantinople, comme Primus inter pares, premier parmi ses égaux... Depuis peu, et cela est visible sur le site dudit patriarcat, la devise précitée est devenue Primus sine paribus, premier sans égal!, aberration canonique hétérodoxe faisant du patriarche un véritable pape. C'est nouveau, cela n'a jamais été la tradition orthodoxe. Dans l'Eglise des Sept Conciles, de  Kallistos [Ware] publié en 1963, il est bien indiqué, selon la Tradition que le patriarche de Constantinople est Primus inter pares, et qu'il ne peut pas interférer dans les affaires des autres Eglises orthodoxes. Mgr Kallistos était hiérarque de Constantinople [6]. 

[4] Ce titre de chef spirituel des chrétiens orthodoxes du monde n'a aucune légitimité. Il fait partie des nouvelles définitions du rôle du patriarches pour en faire un pape oriental!

[5] Sa parole en Ukraine ne fait certainement pas loi quand 70% des orthodoxes ukrainiens sont restés dans l'Eglise canonique de Mgr Onuphe! D'autre part, s'il était véritablement le chef des Eglises orthodoxes, le nouveau calendrier aurait été imposé à toutes les Eglises orthodoxes. Or 44 millions d'orthodoxes suivent cette innovation, alors que 104 millions restent fidèles au calendrier des Pères.

[6] Voir son message à propos de cet acte anti canonique de Constantinople: https://mospat.ru/fr/news/46505/

La merveilleuse apparition de la Mère de Dieu au monastère Saint-Panteleimon à l'Athos (3 septembre 1903)


 Au début des années 1870, le monastère Saint-Panteleimon établit le premier studio de photographie du Mont Athos. Avec les bénédictions des Startsy, ils documentèrent tous les événements importants de la vie des moines par la photographie. Cependant, l'histoire photographique du monastère russe commença à décliner dans les années 1930 en raison de contraintes financières.

Selon les archives du monastère, de la fin du XIXe siècle au début du XXe siècle, les moines russes fournissaient régulièrement l'aumône hebdomadaire à ceux qui en avaient besoin. Des navires, grands et petits, chargés de nourriture, partaient des ports d'Odessa et de Taganrog dans le sud de la Russie, en direction du monastère Saint-Panteleimon à l'Athos. 

Ces dispositions étaient destinées aux 3 000 résidents du monastère et aux 4 000 ouvriers russes qui travaillaient dans divers monastères, fermes, cellules et huttes du Mont Athos.

Pendant les jours de l'aumône, un grand nombre de moines indigents et de pieux pèlerins se rassemblaient pour mendier à la porte principale du monastère. Environ 600 à 800 personnes recevraient des céréaless des mains des moines.

Les 14 et 27 août 1903, le monastère de Saint Panteleimon reçut une lettre de la Sainte Communauté [Gouvernement de l'Athos] exprimant son mécontentement à l'égard des pratiques de mendicité des moines. La direction du Mont Athos demanda au monastère de mettre fin à cette coutume et de trouver un moyen plus acceptable de subvenir aux besoins des moines pauvres et de les aider.

Le 21 août/3 septembre 1903, les moines pauvres reçurent leur dernière aumône à la porte du monastère Saint Panteleimon. C'est à cette époque que le moine Gabriel prit une photo. Lorsque la photographie fut développée, une image remarquable de la Mère de Dieu apparut sur le côté gauche de l'image, recevant humblement une morceau de pain. Juste avant cela, quelques frères l'avaient vue clairement parmi les moines à la porte et voulaient informer le gardien, mais le jour où la photo fut prise, personne n'avait été témoin de sa présence.

À la suite de cet événement, le monastère continua à fournir de la nourriture aux nécessiteux du Mont Athos.

Version française Claude Lopez-Ginisty

d'après

THE ATHONITE TESTIMONY

vendredi 15 septembre 2023

Prière orthodoxe pour les médecins et les infirmières

 


Seigneur Jésus-Christ notre Dieu, Ami de l'homme, Médecin de nos âmes et de nos corps, qui portas la douleur de nos infirmités, et par les blessures duquel nous sommes guéris ; Qui donnas la vue à l'homme né aveugle ; Qui redressas la femme courbée pendant 18 ans ; Qui donnas la parole et la vue au démoniaque muet ; Qui non seulement pardonnas au paralytique ses péchés, mais le guérit pour qu'il puisse marcher ; Qui restauras la main desséchée d'un homme tourmenté ; Qui arrêtas le flux de sang de la femme hémoroïsse qui saignas pendant 12 ans ; Qui  relevas en vie de la fille de Jairus ; Et redonnas vie à Lazare mort de 4 jours ; Et qui guérit toute infirmité sous le soleil :

Accorde maintenant, ô Seigneur, Ta grâce à tous ceux qui ont travaillé et étudié heure après heure, pour aller dans le monde entier, et aussi pour guérir par le talent que Tu as donné à chacun d'eux. 

Renforce-les, par Ta force, pour ne craindre aucun mal ou maladie. Éclaire-les pour qu'ils ne fassent aucun mal par les œuvres de leurs mains, et préserve-les et ceux qu'ils servent en paix, car Tu es notre Dieu, et nous ne connaissons personne d'autre, et nous Te rendons gloire avec Ton Père qui est d'éternel, et Ton Esprit très saint, bon et vivifiant, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

A ceux qui souffrent : comment offrir une consolation




Parfois, nous rencontrons quelqu'un qui a du chagrin. Quelqu'un qui a perdu des êtres chers...

Cela se produit naturellement - lorsque les parents, par exemple, décèdent à leur tour, âgés et après avoir fait leurs adieux.

Cela se produit de manière inattendue, lorsque les jeunes et même les enfants partent.

Mais dans tous les cas, c'est du chagrin. Et ceux qui l'entourent veulent aider, consoler, soutenir. Mais où trouver les paroles qui conviennent? Que faire ?

Je veux partager mon expérience, celle de ma famille et de mes amis, sur la façon de le faire délicatement et de ne pas aggraver les choses. J'espère que cela vous sera utile.

Je pense qu'il est important de commencer par ce qu'il ne faut pas dire. Après ma propre perte, étant toujours journaliste, j'ai commencé à noter dans mon carnet ce que j'ai appelé des "paroles de consolation". Celles qui viennent immédiatement à l'esprit d'un consolateur, mais qui ne fonctionnent pas du tout :

"Je comprends ta douleur !"

Vous pouvez dire ça. Mais seulement si vous avez vécu quelque chose de similaire. Alors ils vous croiront. Vous pouvez partager leur épaule pour pleurer. Vos paroles allégeront leur charge.

Récemment, mon amie a perdu son père. Les parents sont censés partir. Mais quel que soit leur âge, cela fait toujours mal, et nous ne sommes jamais préparés à leur départ. Vous pourriez penser que vous êtes très adulte. Vous avez une famille, des enfants ; vous travaillez et vous vous comportez avec maturité.

Mais c'est quand votre mère et votre père partent que vous devenez vraiment un adulte. Comme je l'ai dit à mes enfants, "Vous êtes maintenant plus proche de l'éternité."

Vous êtes pris en sandwich entre vos enfants et l'éternité. Seuls. Je pourrais donc dire à mon amie : "Je te comprends. Le monde devient tout à fait différent - sans père..."

Je pense qu'il n'est pas nécessaire de chercher immédiatement un "côté positif". Dire "la vie continue", c'est comme dire l'évidence. Il suffit de savoir que vous saisissez la profondeur de leur perte, que vous l'appréciez et que vous faites preuve d'empathie pour eux.

Un jour, le père de mon amie est tombé malade d'un cancer. Son départ a été rapide. C'était un père immense, gigantesque et significatif. Abraham. La pierre angulaire de la famille. Mon amie a prié, a fait des promesses à Dieu, mais son père est quand même décédé. Elle a été tétanisée pendant longtemps. De nombreuses années se sont écoulées, et je me suis tournée vers elle après avoir vu mon père partir. "Quand part-il ?"

"Tu sais", a-t-elle dit, "après la mort de mon père, un immense trou noir s'est formé dans ma vie. Nous nous sommes soutenus les uns les autres du mieux que nous pouvions - ma sœur, ma mère et moi. Nous avons organisé des soirées en mémoire de lui, publié ses livres. Et puis le moment est venu où la lumière a commencé à sortir de ce trou noir ! »

Combien j'avais besoin d'entendre ces mots. Une simple promesse de lumière. Elle connaissait déjà la réponse à ma question.

Lorsque ma mère est décédée, nous l'avons entourée dans l'Église de la Protection de la Mère de Dieu. C'était le premier jour, les funérailles, où je n'ai pas pleuré. Je l'ai regardée, et j'ai clairement vu comment la chaleur de nos prières l'enveloppait.

Ma connaissance, qui a pleuré pendant le service, a dit : "Tu as agi étrangement ! C'était comme si tu souriais ! » Et j'ai simplement vu que ma mère n'était plus seule ; nous nous sommes tous rassemblés autour d'elle, et tout le monde, même ses collègues qui n'étaient pas des hommes croyants, grands et sérieux, priaient à leur manière.

Voici donc ce que je voulais dire sur la consolation de ceux qui ont perdu leurs parents. Et bien sûr, personne ne peut nier cela : avec ceux qui pleurent, pleurez. Prenez-les dans vos bras et pleurez.


Version française Claude Lopez-Ginisty

d'après

Global Orthodox

jeudi 14 septembre 2023

Icône de la Mère de Dieu Myrrhoblyte en Ukraine

 


En Ukraine, une fresque de la Mère de Dieu exsude du myrrhon après qu’un raid des militants de « l’église orthodoxe d’Ukraine [schismatique] » et des uniates a échoué.

Une fresque de la Mère de Dieu dite du « Calice inépuisable » à l’église de Lug (Transcarpathie) exsude du myrrhon après que des militants de « l’Église orthodoxe d’Ukraine », appuyés par des uniates, ont tenté de s’emparer du lieu de culte. 

La tentative a échoué grâce à l’opposition des paroissiens, fidèles à l’Église orthodoxe d’Ukraine canonique. 

Le recteur de l’église, l’archiprêtre Vladimir Legatch a déclaré que sur la fresque, peinte sur le mur de l’église, des gouttes de myrrhon de couleur rouge sont apparues. 

Le père Vladimir a également mentionné que le clergé et les fidèles avaient déjà remarqué, le 2 septembre 2023, les premières gouttes de myrrhon sur la fresque, pendant que les assaillants tentaient de s’emparer de l’église. 

On voit sur les photographies que le myrrhon s’est écoulé sur les visages de la Mère de Dieu et de l’Enfant Jésus. Le père Vladimir ajoute que des pèlerins viennent déjà des églises voisines prier devant l’icône myrrhoblyte.

Source В храме УПЦ в Луге после попытки захвата замироточил образ Божией Матери - Новости - новости Православия - Союз православных журналистов (spzh.news)











Version française Bernard Le Caro

Témoignage sur le Père Seraphim [Rose] de bienheureuse mémoire


 

Un aperçu de la façon dont le cœur du Père Séraphim Rose s'est adouci et ouvert à l'amour de Dieu est révélé dans les écrits de sa fille spirituelle, Solomonia. Peu après sa dormition, elle écrivit :

« L'un des souvenirs les plus précieux que je détienne du Père Séraphim remonte aux Vêpres du Dimanche du Pardon, marquant le début du Grand Carême. Ce souvenir a une signification particulière pour moi parce que je l'ai vu debout, son âme pleinement immergée dans la présence de Dieu. 

Comment peut-on vraiment exprimer la profondeur du désir et du chagrin dans le cœur, aspirant au divin ? Dans ces moments-là, nous ne nous voyons pas ; seul Dieu le sait. Cependant, pendant le dimanche des Vêpres du Pardon, nos cœurs ont collectivement entonné le prokiménon: Ne détourne pas Ta Facee de Ton serviteur, car je suis en détresse. Hâte-Toi de m'exaucer. Prête attention à mon âme et rachète-la (Psaume 68:18-19 version des LXX).

Si cela avait été possible, j'aurais souhaité ne pas simplement écrire ce verset, mais transmettre à travers sa lecture la façon dont il est chanté, comme un appel profondément sincère à Dieu. Le souvenir reste vif, comme si cela s'était passé hier : le Père Séraphim se tenait derrière l'autel, et alors que la mélodie peu familière emplissait l'air, seule sa voix pouvait être entendue, remplie de tendresse et d'un humble sentiment de douleur. Sa voix n'était pas seulement une démonstration d'émotion, mais quelque chose de beaucoup plus profond - un sentiment tendre qui laissait pantois. Puis, il a tranquillement tendu la main vers son visage, et je me suis demandé : est-ce qu'il priait Dieu pour sa propre âme ? A-t-il essuyé une larme de sa joue à l'insu des autres ?

Et moi, avec beaucoup d'autres, je comptais sur le Père Séraphim à bien des égards, qu'il s'agisse de petites affaires quotidiennes ou de luttes spirituelles plus importantes, et il nous a toujours soutenus avec amour, sans jamais penser à lui-même, au point que je n'ai jamais cessé de considérer la profondeur de l'aspiration de son âme pour Dieu. Année après année, chaque fois qu'il officiait les Vêpres du Dimanche du Pardon, j'attendais avec impatience le précieux son de sa voix prononçant cette prière, et à chaque fois, je le voyais lever subtilement la main pour essuyer les larmes de sa joue, à l'insu des autres. »

Extrait de The Life and Works of Father Seraphim Rose” by Hieromonk Damascene, Sophia Publishing House.

Version française  Claude Lopez-Ginisty

d'après

THE ATHONITE TESTIMONY


mercredi 13 septembre 2023

Père Ioan Istrati: Pensées au début de l'année ecclésiastique


 

Je contemple la misère, la futilité et la nature risible mais lamentable de la grandeur terrestre. Absolument personne n'a même une pensée pour les puissants potentats, les rois, les présidents ou les dirigeants des masses. Peut-être une fois par an, trois individus obscurs sortent et allument une cierge tordu.

Les artisans de la culture, les génies, les écrivains, les théologiens éminents, les patriarches, les professeurs d'université et les inventeurs, personne ne se souvient. Ils sont perdus dans des tombes et dans des livres remplis de poussière et d'acariens.

Comme la gloire de ce monde est éphémère ! Personne, sauf ta mère, ne te pleure après la mort ! Quelques personnes peuvent parler pendant quelques jours, puis il y a un silence complet et éternel.

Cependant, il y a une exception, si les gens te perçoivent comme une personne de prière. Regarde sainte Parachève, une jeune femme en haillons, dont les prières rassemblent encore des millions de personnes. Regarde le sanctuaire de saint Dimitri le Nouveau à Bucarest, l'humble berger de la rivière Lom. La ligne des adorateurs de ses saintes reliques semble ne jamais s'arrêter.

Les saints de Dieu sont le seul lien entre le Ciel et le monde, défiant et brisant les sceaux de cet énorme tombeau que nous appelons la terre.

Le reste n'est que poussière, vanité, ostentation, richesse, or,  crevettes, caviar, pourriture, cadavres ornés exposées dans la vitrine de la mort.

Certes, notre legs est défini par les moments que nous passons dans la prière et les actes de bonté que nous accomplissons !

Consacre-toi à la prière, car c'est par cette pratique que nous sommes sauvés  de la mort éternelle.

Version française Claude Lopez-Ginisty

d'après

THE ATHONITE TESTIMONY


C.S. Lewis et l'athéisme

 

C.S. LEWIS

"Supposons qu'il n'y ait pas d'intelligence derrière l'univers, pas d'esprit créatif. Dans ce cas, personne n'a conçu mon cerveau dans le but de  penser. 

C'est simplement que lorsque les atomes à l'intérieur de mon crâne arrivent, pour des raisons physiques ou chimiques, à s'arranger d'une certaine manière, cela me donne, en tant que sous-produit, la sensation que j'appelle pensée. 

Mais, s'il en est ainsi, comment puis-je faire confiance à à ma pensée en la croyant vraie? C'est comme renverser un pot à lait et espérer que la façon dont il éclabousse vous donnera une carte de Londres. 

Mais si je ne peux pas faire confiance à ma propre pensée, bien sûr je ne peux faire confiance aux arguments conduisant à l'athéisme, et je n'ai donc aucune raison d'être athée, ou n'importe quoi d'autre. 

Si je ne crois pas en Dieu, je ne peux pas croire en la pensée: alors je ne peux jamais utiliser la pensée pour croire en Dieu.


Version française Claude Lopez-Ginisty

d'après

The Case for Christianity 

p.32






mardi 12 septembre 2023

« Et nous sommes vos serviteurs pour l'amour de Jésus » (2 Corinthiens 4:5)

 

Intérieur de la Cathédrale St. John the Baptist



« Il y a une histoire sur un artiste célèbre qui peignait le plafond de la cathédrale de Saint Pierre, --comment il attacha une petite lampe à son chapeau pour que son ombre ne tombe pas sur le tableau. 

Et il serait bon pour nous de suivre son exemple et de ne jamais laisser assombrir la lumière avec laquelle nous travaillons. Nous devrions nous placer en ce qui concerne notre travail de manière à ce que notre moi ne jette pas d'ombre sur ce que nous faisons au Nom du Christ.

Il n'est sans aucun doute pas facile de vivre toute notre vie de telle manière qu'en remplissant nos obligations, rien de personnel n'affecte notre disposition. 

Parfois, la tentation est très grande. Des circonstances se présentent qui ne sont pas à notre goût ; il nous semble que nous ne sommes pas valorisés et qu'une attention insuffisante nous est accordée. 

Naturellement, notre vanité est offensée, et ce sentiment atténue souvent notre zèle et crée de la discorde dans nos relations avec nos collègues. Mais ce n'est pas conforme à l'esprit chrétien, et le Christ lui-même a agi différemment.

Aucune offense, aucun dédain, qu'il soit imaginaire ou réel, ne devrait diminuer notre zèle ou notre persévérance dans l'accomplissement de notre devoir. La susceptibilité n'est pas un fruit du Saint-Esprit.

Version française Claude Lopez-Ginisty

d'après le site de la Cathédrale

Saint John the Baptist

Washington D.C.

Diocèse de l'ERHF de Chicago, beaucoup de choses....


Beaucoup de choses...*

Jetons un coup d'œil à celles-ci une par une.

La meilleure façon de protéger la prêtrise est d'avoir un niveau très élevé pour aller même au séminaire. L'histoire de ce pays [USA] nous a montré que lorsqu'un évêque approuve que Tom, Dick et Harry puisse aller au séminaire, QUELQU'UN va aller chercher cet homme pour l'ordonner. Et, mon Dieu, avons-nous eu des monstres ordonnés et provoquant toutes sortes de chaos dans les paroisses et en ligne!

Une règle empirique très juste s'impose ici. Si votre nom est chrétien, tenez-vous en à ce nom. J'ajouterai aussi, parents, si vous nommez vos enfants quelque chose comme Wesley et Calvin mais que vous les baptisez ensuite Arsène et Gleb, arrêtez s'il vous plait. Soit vous faites preuve d'audace et utilisez un prénom chrétien raréfié ou vous vous sentez à l'aise avec un André ou un Thomas.

Il a raison. Si vous avez accepté la Chrismation et que vous voulez maintenant un baptême, il est trop tard (à moins de conduire une DeLorean à 140kmh) pour vous adapter maintenant. Et ces hommes qui pêchent au chalut dans les paroisses offrant des baptêmes secrets doivent cesser et les hiérarques doivent les aider à le faire.

Je n'aurais jamais deviné qu'un évêque publierait un décret aussi général interdisant un livre dans les librairies paroissiales, mais voilà: Le livre de Heers contient un gros OBSTAT et je ne le vois sur aucun des sites Web de fournisseurs orthodoxes standard. Cela rendra le livre moins présent dans les foyers orthodoxes ou plus populaire comme un sorte de petit samizdat dangereux.

Certains évêques exigent que leurs prêtres obtiennent une autorisation explicite pour tout ce qui n'est pas une activité paroissiale standard. Il y a des prêtres qui doivent demander s'ils peuvent faire des choses comme assister à un office dans une autre paroisse, participer à une confrérie du clergé local, écrire un article, accepter une interview et une foule d'autres choses qui pourraient vous surprendre. D'autres évêques donnent presque carte blanche tant que personne ne leur écrit des lettres de protestation sur ce que fait le prêtre. Quiconque a travaillé à quelque titre que ce soit sait que chaque patron est différent. Même situation en ce qui concerne les hiérarques.

La meilleure façon de poser une question liturgique est de le faire à l'interne. Parlez à vos confrères prêtres, à votre doyen et même à votre évêque si cela le mérite. Il y a tellement de variété dans la pratique liturgique dans ce pays que sortir de ce système est étrange-inflammable  et susceptible de provoquer de la fumée!


Version française Claude Lopez-GInisty

d'après

Byzantine TX


* ceci est un commentaire de la lettre de l'archevêque Peter de Chicago

lundi 11 septembre 2023

Père Ioan Istrati: Le mystère sacré de l'amour perdu


L'Église du Christ s'habille de noir et partage les souffrances pour commémorer la décapitation de saint Jean-Baptiste, Précurseur et prophète du Seigneur Jésus-Christ.

C'est une fête solennelle observée avec un jeûne rigoureux et la prière, et la célébration de la liturgie. Pendant ce temps, nous ne chantons pas de joyeux chants de vie, mais au contraire, nous pleurons la mort du plus grand homme né d'une femme, comme l'a proclamé le Fils de Dieu Lui-même.

Au-delà de la signification symbolique et théologique de ses enseignements, qui révélaient la Voie id est le Christ, nous devons reconnaître que le moment et le contexte mêmes de la mort de saint Jean portent une profonde signification. Nous y assistons vraiment à l'extension du mal dans l'univers, au pouvoir de la ruse et de l'insignifiance, au vecteur destructeur de la volonté humaine pervertie, à la patience éplorée de Dieu, à l'anticipation des siècles et – pourquoi pas – à une validation de l'enfer comme mesure de liberté dans l'éloignement de Dieu.

Le prophète de la pureté rencontre sa disparition dans ce monde, dans la demeure de l'impureté préméditée. L'avocat choisi de la vertu et de la chasteté est impitoyablement tué par la mère de la débauche et ses disciples. La voix retentissante qui résonne à travers les âges est réduite au silence par les instruments de la méchanceté. L'esprit vif qui comprend l'histoire est éteint par l'ivresse et la folie des méchants. Le voyant et pieux serviteur de Dieu, dès le ventre de sa mère, devient la victime éternelle de l'aveugle et de l'insensible. Le témoignage de la manifestation glorieuse de la Sainte Trinité est maintenant étouffé sous les assauts des hommes diaboliques. L'estimé enseignant de la repentance est impitoyablement assassiné par les adeptes de la tromperie et des richesses mal acquises. La douce colombe de la solitude intérieure est massacrée par ceux qui sont consumés par une soif de pouvoir terrestre.

Tous ces événements sont autorisés par Dieu, qui a démontré à travers Jean le pouvoir de l'amour de triompher de la mort et de traverser les royaumes de la terre, de l'enfer et du ciel dans la proclamation de la Lumière surbondante.

L'homme, portant la sagesse, sa tête sanctifiée par le regard divin, est tragiquement décapité par les ignorants, dont les sens bestiaux sont devenus leur seul but. La main qui touchait autrefois la Couronne du Seigneur Éternel est maintenant immobile, incapable d'exposer la culpabilité d'une débauche excessive.

La femme, source de la débauche, aurait pu chercher des villes, des richesses illimitées, des postes élevés et de grandes promesses, de l'or et de l'argent. Au lieu de cela, elle exigea la mort du plus saint des mortels. Cet acte représente la quintessence de la méchanceté essentielle, l'absurdité de la mort et l'ignorance de la damnation. Il incarne l'éternelle futilité et la vacuité du mal, qui se tourne vers l'intérieur sur lui-même. C'est le geste autodestructeur de la ruse à long terme. De plus, il symbolise l'appel hérité de la ruse, un appel qui a été puni dans le déluge, à Sodome et en Égypte. Il révèle le pouvoir malveillant d'une femme lorsqu'un homme est asservi par de sombres passions, devenant un instrument involontaire et non libre de meurtre.

Le meurtre de Jean, servant de prophétie pour les innombrables martyrs chrétiens à travers l'histoire, devient encore plus effrayant dans son absurdité absolue. C'est l'issue tragique d'un serment ivre, assombri par des désirs lubriques, et qui aurait pu être facilement révoqué par la décision du roi à tout moment. Les vertus célestes qui résidaient divinement dans l'âme et la vie du grand Précurseur sont méprisées par les péchés les plus graves, qui portent les marques du néant et de la mort: adultère, inceste, ivresse, méchanceté et ruse.

Au milieu de toute la douleur qu'elle entraîne, la mort de saint Jean est une préfiguration prophétique de la crucifixion de l'Agneau de Dieu, proclamant l'amour sans bornes que Dieu a pour l'humanité. C'est un amour si immense qu'Il offre volontiers Sa vie pour eux, restant à leurs côtés jusqu'à la fin, et descendant dans les profondeurs de l'enfer pour le bien de Sa création déchue.

Cependant, la mort du prophète est un puissant avertissement pour chacun de nous. Où en sommes-nous? Sommes-nous dans la cellule froide de la prison, dans la prière en attente d'exécution, ou nous livrons-nous à la débauche de cet âge lors de fêtes somptueuses? Sommes-nous des témoins fidèles de la mort pour l'amour de la vérité, ou préconisons-nous astucieusement de transiger avec le mal? Embrassons-nous la solitude du désert ou l'attrait des plaisirs mondains? Sommes-nous les descendants de Jean, inébranlables dans notre dévotion, ou nous alignons-nous sur les goûts d'Hérode et d'Hérodiade? Cette célébration actuelle sert de jugement intérieur des siècles, tribunal qui distingue entre le peuple de Dieu et le peuple du Malin. La tête la plus sacrée, qui autrefois contemplait les cieux, est un reproche continuel à ceux qui piétinent l'amour sacrificiel de Dieu pour l'humanité, à travers toutes les générations.

Jean est le témoin inébranlable et fidèle qui a vécu et est mort pour voir l'Agneau de Dieu sans tache et partager Sa sainteté. Sa décapitation est un témoignage de l'amour perdu qui réside éternellement dans le cœur de Dieu et imprègne le royaume invisible, infusant les âges avec l'éclat de la lumière céleste.

Version française Claude Lopez-Ginisty

d'après

THE ATHONITE TESTIMONY

 

dimanche 10 septembre 2023

14e DIMANCHE APRÈS LA PENTECOTE

St. Moïse l'Ethiopien



Saint Moïse l'Éthiopien eut une vie assez chaotique. Né en Éthiopie au début du IVe siècle, il devintesclave dans la maison d'un fonctionnaire égyptien jusqu'à ce qu'il soit accusé de vol et soupçonné de meurtre. Il s'enfuit alors et parcourut la vallée du Nil, rejoignant finalement une bande de voleurs. 

Doté d'une force physique et d'un courage immenses, il devint rapidement le chef de la bande, qui futredoutée dans toute la région. Après avoir tenté à plusieurs reprises de voler un habitant de la région, Moïse fut contrarié par le fait que l'homme avait été alerté par l'aboiement d'un chien. Il jura de se venger et vola quatre des moutons de l'homme, qu'il abattit et dont il vendit la toison. Tentant de se cacher des autorités, Moïse se réfugia auprès d'une communauté de moines dans le désert de Wadi El Natroun, alors appelé Scété. Moïse fut tellement impressionné par l'attitude et le mode de vie des moines qu'il chercha à s'instruire dans la foi et se fit baptiser. Il resta avec la communauté et accepta la tonsure monastique. Plus tard, il devint le chef d'un groupe d'ermites dans le désert occidental. Alors qu'ils étaient attaqués par un groupe de Berbères, Moïse interdit à ses frères de prendre des mesures pour se défendre. Citant l'injonction biblique "Ceux qui vivent par l'épée périront par l'épée", Moïse déclara que la mort par l'épée serait appropriée pour un ancien voleur, et il fut donc martyrisé à l'âge d'environ 75 ans. Dans son Histoire ecclésiastique, écrite environ 70 ans après la mort de Moïse, Hermias Sozomène écrit : "On n'avait jamais vu une conversion aussi soudaine du vice à la vertu, ni des progrès aussi rapides dans la philosophie monastique. C'est pourquoi Dieu le rendit redoutable aux démons et il fut ordonné presbytre des moines de Scété. Après une telle vie, il mourut à l'âge de soixante-quinze ans, laissant derrière lui de nombreux disciples éminents".

St. Job de Potchaev


En avançant de plusieurs siècles, nous trouvons le vénérable Job, higoumène et thaumaturge de Potchaev, né en 1551 en Galicie, près de la ville de Kolomia. Enfant, il se passionna pour les livres spirituels et, à l'âge de dix ans, il demanda à l'higoumène du monastère de la Transfiguration, dans le village de Pidhora, de l'accepter dans la communauté,

Il fut tonsuré deux ans plus tard, à l'âge de douze ans. En 1581, il fut ordonné prêtre et, à la demande du prince Constantin d'Ostrozhsh, Job s'installa au monastère de la Sainte-Croix, dans la ville de Doubno, où il exerça pendant vingt ans les fonctions d'higoumène de ce monastère. C'était une époque troublée, en raison de l'Union de Brest en 1596. Non seulement les orthodoxes subissaient des pressions pour accepter l'union avec Rome, mais les protestants étaient également actifs dans la région. L'higoumène Job écrivit et publia de nombreux ouvrages pour défendre l'Orthodoxie contre toutes ces innovations. Sa notoriété croissante imposa des restrictions à sa vie ascétique et il se retira pour vivre en ermite dans une grotte. Cependant, plus tard en 1604, Père Job fut élu higoumène à la Dormition de la Mère de Dieu de la laure de Potchaev. Il continua à prendre une part active dans la défense de l'Orthodoxie. Après avoir exercé ses fonctions d'higoumène pendant plus de 50 ans, il reposa dans le Seigneur en 1651.

St. Chrysostome de Smyrne



On commémore également aujourd'hui saint Chrysostome de Smyrne. Né en 1867, il étudia à l'école théologique de Halki. Après avoir obtenu son diplôme, il fut archidiacre du Métropolite Constantin de Mytilène. Il fut ensuite chancelier du diocèse, avant de devenir Métropolite de Drama, ville du nord-est de la Grèce. Le soutien actif de l'évêque à la campagne pour l'indépendance de la Grèce provoqua de graves tensions avec les autorités turques, ce qui le conduisit à être temporairement écarté de son diocèse. En 1919, l'armée hellénique occupa Smyrne et Chrysostome put reprendre son poste de Métropolite de la ville. En août 1922, les choses tournèrent mal pour les troupes grecques, mais Chrysostome refusa de quitter la ville. Les soldats turcs appréhendèrent l'évêque et le livrèrent au commandant en chef turc, Nureddin Pacha, qui le remit à la foule turque. Saint Chrysostome fut cruellement martyrisé avec une brutalité excessive. Il est l'un des derniers nouveaux martyrs du joug turc. 

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La lecture de l'Évangile d'aujourd'hui est Matthieu 22.1-14 et fait suite à l'Évangile de dimanche dernier. Toutes deux traitent de la désobéissance des Juifs. La semaine dernière, l'allusion symbolique était la mort du Christ, mais cette parabole utilise la joie nuptiale pour symboliser la résurrection. Cette fois-ci, les transgresseurs sont décrits comme étant pires. On avait demandé quelque chose aux vignerons, mais ils n'ont pas voulu s'exécuter. Ici, les invités se voient offrir quelque chose mais repoussent cette générosité par la violence.


La parabole des Noces

Dieu est comparé à un roi humain et l'époux est le Christ. Les serviteurs qui furent envoyés en premier symbolisent Moïse et ses compagnons, mais le peuple fut désobéissant. Rappelez-vous le Veau d'or. Ainsi, après avoir provoqué Dieu, ils passèrent quarante ans dans le désert. D'autres furent envoyés, les prophètes dont Isaïe et Jérémie, mais ils furent traités avec méchanceté. Les invités les moins violents étaient dédaigneux, préférant poursuivre le plaisir ou la cupidité. Le "champ de quelqu'un" est le corps et cela se rapporte aux plaisirs physiques. De même, la "marchandise" signifie la recherche de l'argent par le commerce. Ainsi, ceux qui ignorent l'invitation du Christ à la fête le font par plaisir égoïste de la chair ou par avarice du profit. 

Le symbolisme des paraboles n'est pas toujours évident. Nous trouvons des références à des bœufs et à des veaux gras. Théophylacte est inhabituellement détaillé dans son explication. Il nous dit que les bêtes représentent l'Ancien et le Nouveau Testament. Les bœufs symbolisent l'Ancien Testament parce qu'il contient des sacrifices d'animaux. Il précise que le terme grec sitista fait référence à des veaux engraissés au grain. Ils représentent donc le Nouveau Testament, car nous offrons à l'autel des pains qui peuvent être appelés sitista (littéralement "formés à partir du blé"). 

L'instruction d'appeler ceux qui sont appelés peut sembler superflue. S'ils sont déjà invités, pourquoi doivent-ils l'être à nouveau ? De par notre existence même, nous sommes appelés à faire ce qui est juste, mais nous avons reçu des enseignants, c'est-à-dire des prophètes, des apôtres et des évangélistes, pour nous appeler spécifiquement à faire ce qui est bon. Une fois encore, la référence à la destruction de la ville rappelle la punition infligée en cas de désobéissance. 

Ceux qui ont été appelés n'ont pas écouté les paroles de Moïse et des prophètes. Enfin, le roi envoie d'autres serviteurs, mais à un autre groupe. Il envoie les apôtres appeler les païens, c'est-à-dire ceux qui cheminaient dans des voies différentes, celles du paganisme, de l'idolâtrie, de l'erreur et de l'égarement. Les apôtres ont donc appelé tous ceux qui venaient de tous les horizons, de toutes les routes et de tous les chemins du monde. 

Comme pour les noces de la parabole, tout le monde peut y entrer, mais à certaines conditions. Nous devons nous revêtir d'un habit de noces. Ce vêtement est la vie chrétienne vertueuse, faite de compassion, d'amour et d'attention à l'égard de tous ceux que nous rencontrons quotidiennement. 

Celui qui portait des vêtements souillés représente toute personne dont le christianisme est nominal et qui ne fait preuve d'aucune des vertus. En effet, beaucoup, [c'est-à-dire toute l'humanité], sont appelés par Dieu, mais peu sont choisis à cause de la volonté et de la détermination de beaucoup à suivre leur propre voie. Cet avertissement fut adressé aux Juifs qui avaient l'habitude de ne pas tenir compte du message, qu'il vienne des prophètes ou du Christ Lui-même. Cependant, il s'applique à tous ceux qui ignorent ou rejettent la vérité.

Version française Claude Lopez-Ginisty


d'après




in Mettingham. 


ENGLAND
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