"Dans la confusion de notre époque quand une centaine de voix contradictoires prétend parler au nom de l'Orthodoxie, il est essentiel de savoir à qui l'on peut faire confiance. Il ne suffit pas de prétendre parler au nom de l'Orthodoxie patristique, il faut être dans la pure tradition des saints Pères ... "
Père Seraphim (Rose) de bienheureuse mémoire

samedi 30 mars 2019

Evêque Job [Chmakouz]: Notre attitude face au schisme

Vladyka Job

Mais quand même, Votre Éminence, à votre avis, comment les fidèles de l'Église orthodoxe canonique d'Ukraine devraient-ils se rapporter à ce qui se passe ?

-Je ne rappellerai que les paroles prononcées par notre Primat, Sa Béatitude le Métropolite Onuphre.

"Si un homme est pieds et mains lié par les péchés, alors aucun tomos de ce genre ne peut l'aider. Parce qu'une telle personne est sauvée par la repentance, par un podvig [exploit  spirituel]personnel, et personne ne peut le faire pour lui."

Nous devrions tous faire comme notre premier hiérarque le demande - nous concentrer sur le salut personnel, pour prier et garder la pureté de la foi. C'est notre tâche sacrée. Sans condamner personne, nous devons suivre le chemin qui conduit une personne directement à Dieu. Sa Béatitude a aussi dit :

"La Sainte Église orthodoxe et son peuple ont vécu des années orageuses de guerres et de privations, de persécutions et de famine. Les orthodoxes Ukrainiens ont témoigné de la fermeté de l'esprit chrétien. L'exemple de nos compatriotes, de nos prédécesseurs, qui ont enduré ces épreuves avec dignité, nous inspire d'être courageux à cette heure même."

Et il n'y a rien d'autre à ajouter.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
ORTHOCHRISTIAN

"ILS SUBIRONT UNE FIN HONTEUSE" : COMMENT ST. LAURENT DE TCHERNIGOV (1868-1950) ANNONCE LA FIN DU RÈGNE ACTUEL DE SATAN À WASHINGTON, KIEV ET ISTANBUL

St Laurent de Tchernigov.
 Photo : miloserdie.ru

Avant-propos

Il y a ceux qui sont tellement bernés par le sécularisme, par les manières du monde qu'ils croient que pour résoudre la crise actuelle en Ukraine, causée par l'amour du pouvoir et de l'argent des politiciens grecs à Istanbul, il ne nous reste qu'à trouver un compromis. Ils présentent la crise comme un désaccord politique entre Constantinople et Moscou, voire un différend ethnique entre Grecs et Slaves, ou encore comme la conséquence du refus de Moscou d'assister à la réunion de 2016 en Crète (qui, oublient-ils de le mentionner, est en fait dû au refus de trois Églises non slaves de participer à une réunion dictatoriale).

Ces gens, dont certains anglicans, voient la vie de l'Église comme un compromis continu. Ne croyant pas vraiment, parce que tout est un jeu intellectuel pour eux, ils oublient qu'en matière dogmatique, c'est-à-dire, en matière de principe concernant le salut de l'âme, aucun compromis n'est possible. Il ne peut jamais y avoir de compromis entre le Bien et le Mal, la Vérité et le mensonge, le Blanc et le Noir, la Lumière et les Ténèbres, Dieu et Satan. Aujourd'hui, il n'y a plus qu'un seul choix, la voie de l'Église russe ou bien le mensonge. Tous ceux qui ont une conscience doivent décider.

Prophéties de Saint-Laurent

Saint Laurent de Tchernigov (fête du 11 janvier) a dit que pendant " la petite liberté " (que nous savons maintenant être la période depuis la chute de l'Union soviétique en 1991 et qui se poursuit encore aujourd'hui - Ed.), " des églises et des monastères ouvriront et seront restaurés, mais toutes sortes de faux enseignements vont apparaître, par des démons et athées secrets (catholiques, unions, schismatiques ukrainiens auto-consacrés). Ils se joindront à la lutte contre l'Église orthodoxe russe, son unité et sa catholicité en Ukraine. Les schismatiques seront soutenus par un gouvernement athée" (Washington - Ed.).

Il ajouta que : Nous devons résister à l'invasion du " monde civilisé ", c'est-à-dire des forces démoniaques obscures, qui tenteront de pénétrer dans des zones spirituellement non défendues. Ils s'empareront des édifices religieux des orthodoxes et battront les fidèles. Puis le "métropolite" de Kiev (indigne de son titre) avec son clergé de soutien secouera l'Eglise russe aux fondations. Le monde entier s'étonnera de son iniquité et sera dans la peur (comme nous le faisons aujourd'hui - Ed.). Mais il ira à la perdition éternelle comme Judas. Toutes ces agressions du Malin et ces faux enseignements disparaîtront en Russie et il y aura une Église Orthodoxe de Toute la Rus'.

St Laurent de Tchernigov. 
Photo : wikipedia

Kiev, sans la grande Russie et séparée d'elle, est de toute façon complètement impensable. Kiev n'a jamais eu de Patriarche. Nos ennemis en Pologne ont tellement détesté le mot "Rus" qu'ils ont changé le nom de cette région en "Petite Russie" puis en "Ukraine" (ce qui signifie "les régions frontalières"), de sorte que nous oublierons le nom Rus' et nous serons à jamais arrachés de la Sainte Rus' orthodoxe. Chez ceux qui se sont égarés ou sont tombés loin de l'Orthodoxie, il n'y a pas de grâce de l'Esprit Saint, de salut ou d'obtention du Royaume des Cieux'.

S'éloigner de l'Église est le péché le plus grand et le plus impardonnable, car c'est le péché contre l'Esprit Saint ". Vers la fin de la vie de Saint Laurent, le grand prêtre de la Laure des Grottes de Kiev, le Père Kronid, a dit que les schismatiques et les uniates autoproclamés avaient disparu. Mais saint Laurent répondit : "Le démon entrera en eux et ils attaqueront la Foi et l'Eglise orthodoxes avec une malice satanique, mais ils souffriront une fin honteuse et leurs disciples porteront un châtiment céleste du Seigneur et Roi des armées".

Alors toutes les hérésies et les schismes disparaîtront de Russie. L'Église ne sera pas persécutée. Le Seigneur aura pitié de la Sainte Rus' parce qu'elle a souffert la terrible période avant l'Antéchrist. Une grande foule de martyrs et de confesseurs y brillaient, à commencer par les plus hauts niveaux du clergé et de la société, le métropolite et le tsar, le prêtre et le moine, l'enfant et nourrisson au bras [de sa mère] et les laïcs. Ils implorent tous le Seigneur..."

Vous devez être bien clair que la Russie est l'apanage de la Reine du Ciel, Elle s'en occupe et intercède spécialement pour elle. Toute la foule des saints russes avec la Mère de Dieu demandera que la Russie soit épargnée. La foi prospérera en Russie et il y aura des réjouissances comme avant (mais seulement pour une courte période, car le juge redouté viendra pour juger les vivants et les morts). 

Même l'Antéchrist lui-même craindra le Tsar de Rus'. Mais tous les autres pays seront sous le contrôle de l'Antéchrist et subiront toutes les horreurs et tourments décrits dans les Saintes Écritures.

Version française Claude Lopez-Ginisty 
d'après


Librairie de la Transfiguration

Nous avons le plaisir de vous informer que nous venons de mettre en ligne un nouveau livre ainsi qu'une trousse de prière de voyage proposés par les éditions Apostolia.

L'homme caché du cœur

Archimandrite Zacharias


Trousse de prière

Ouvrages parus récemment

Le Christ chemin de notre vieConversations avec les enfants
La transmission de notre foi
L'Evangile selon saint Matthieu
illustré par des icônes et des fresques
Fabiola
Le Christ est toutSanguis martyrum

Monastère de la Transfiguration.
24120 Terrasson- Lavilledieu

vendredi 29 mars 2019

Le miracle de l'église du prophète Elie à Tchernobyl


La seule église de Tchernobyl dédiée au prophète Élie, le prophète de l'Ancien Testament, est mentionnée pour la première fois dans les chroniques au XVIe siècle. Après l'accident survenu à la centrale nucléaire de Tchernobyl en avril 1986, l'église fut fermée. Les offices ont repris en 2001. L'église contient les vénérables icônes du "Sauveur de Tchernobyl" et de saint Nicolas le Thaumaturge.

En avril 2011, à l'occasion du 25e anniversaire de la catastrophe de Tchernobyl, le Patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie est allé à Tchernobyl. Le chef de l'Église orthodoxe russe y a servi une pannikhide pour le repos des victimes de l'accident. Le Patriarche a ensuite noté que le confinement et l'arrêt de l'accident de la centrale nucléaire " est devenu un grand exploit moral pour des milliers de personnes " et a appelé les personnes rassemblées à ne pas oublier les victimes de la catastrophe de Tchernobyl.

L'accident survenu à la centrale nucléaire de Tchernobyl le 26 avril 1986 est dû à une explosion dans la quatrième unité de production d'énergie. A la suite de la catastrophe, 19 régions russes d'une superficie totale d'environ 60 000 kilomètres carrés et d'une population de 2,6 millions d'habitants, et 46 500 kilomètres carré du territoire voisin du Bélarus (23 % de sa superficie totale) ont subi des retombées radioactives. La surface totale de la pollution par les rayonnements en Ukraine futt de 50 000 kilomètres carrés (19 305 milles carrés) dans 12 régions.

L'icône "Le Sauveur de Tchernobyl", dans l'église du prophète Elie, peinte  après la catastrophe, a une histoire unique. Selon le site web de l'église Saint-Théodose de Kiev, le prototype de l'icône est apparu plusieurs fois en rêve à Youri Andreev, un travailleur de l'énergie atomique qui a reçu une énorme dose de rayonnement au moment de l'accident. Andreev a rejeté les visions comme de simples rêves, ou même une hérésie, mais il a finalement décidé de demander au Métropolite Vladimir de Kiev (décédé récemment) s'il serait possible d'avoir une icône représentant le Sauveur, avec les gens de Tchernobyl qui ont risqué ou sacrifié leur vie pour sauver les autres de la radiation. Le Métropolite Vladimir a donné sa bénédiction. L'icône représente Le Sauveur, la Mère de Dieu et l'Archange Michel en haut de l'icône. En bas à gauche se trouvent les âmes des victimes qui sont mortes dans l'accident ; en bas à droite se trouvent les travailleurs qui sont restés sciemment dans le rayonnement mortel afin de contenir l'accident. Entre eux se trouve un pin, en forme de trident, qui se dressait à Tchernobyl. "Les ouvriers de la centrale nucléaire de Tchernobyl étaient tous des non-croyants, a dit Andreev, comme le rapporte La Voix de la Russie, jusqu'à ce qu'ils soient témoins de quelque chose qui ne peut être interprété que comme la puissance de Dieu. Dans les toutes premières secondes qui ont suivi l'explosion du quatrième réacteur, un nuage de particules d'uranium s'est déplacé vers la ville voisine de Pripyat," à seulement 1,8 km de là. "Un pin se dressait sur le chemin du nuage radioactif. Avant d'atteindre l'arbre, le nuage s'est brisé en deux et, au lieu de couvrir la ville, il l'a dépassée de quelques mètres à peine des zones résidentielles. Personne ne peut expliquer cela à ce jour."

Pendant la Seconde Guerre mondiale, le pin avait été utilisé par les fascistes ( id est les allemands) pour pendre les soldats russes.

L'Icône a été la source de guérisons miraculeuses, selon le site web de l'église Saint Théodose. Lors de la consécration de l'icône, un miracle s'est produit en présence de milliers de personnes : une colombe a survolé l'icône, un arc-en-ciel est apparu dans le ciel en forme d'auréole (bien qu'il n'y ait pas eu de pluie), puis une croix orthodoxe est apparue dans le ciel, avec le soleil au centre.





La seule église ouverte dans la zone de Tchernobyl 
qui indique le niveau de rayonnement minimum

Le 20 avril 2011
Interfax

25 ans après l'accident de Tchernobyl (26 avril 1986), le niveau de rayonnement dans la zone de l'église du prophète Elie, seule église opérant dans la zone d'exclusion, était bien inférieur à celui de la zone, affirment les liquidateurs de Tchernobyl.

"Même dans les jours les plus durs de 1986, la zone autour de l'église du prophète Elie était propre (sans radiations), sans parler du fait que l'église elle-même était également propre", a déclaré le président de l'Union ukrainienne de Tchernobyl Youry Andreyev dans une vidéoconférence Kiev-Moscou mercredi dernier.

Maintenant, le territoire adjacent à l'église a le niveau de fond de 6 microroentgen par heure contre 18 à Kiev.

Andreyev a également dit que de nombreux liquidateurs de catastrophes avaient été athées. "Nous en sommes venus à devenir croyants plus tard après avoir observé de tels développements, qui ne pouvaient s'expliquer que par la volonté de Dieu ", dit-il.

En particulier, selon lui, quelques secondes après l'explosion de la quatrième unité du PP de Tchernobyl, le nuage contenant des particules d'uranium a commencé à se déplacer en direction de Pripyat, une ville située à environ 1.800 mètres de l'usine. Il y avait un pin sur son chemin (il figure sur une icône bien connue appelée Sauveur de Tchernobyl).

"Le nuage s'est arrêté devant ce pin, divisé en deux parties pour une raison inconnue et a continué à se déplacer vers les côtés gauche et droit de la ville au lieu de couvrir ses zones résidentielles. Le niveau de rayonnement dans les zones contaminées était de quatre ou cinq roentgen par heure, et la ville ne montrait qu'un demi- milliroentgen", a déclaré M. Andreyev.

Le pin



Cette icône a été peinte au début du XXIe siècle en souvenir de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl en 1986. Il représente Jésus-Christ le Sauveur dans les cieux, entouré d'une mandorle, la main levée dans un geste de bénédiction. A côté du Christ est la Mère de Dieu à sa droite, suppliant son Fils, et l'Archange Michel est à sa gauche. Une étoile tombe sur Tchernobyl, rappelant la référence de l'Apocalypse à "l'absinthe", qui en ukrainien se traduit par "Tchernobyl". Le pin qui a sauvé la ville est représenté au milieu.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

jeudi 28 mars 2019

Une icône de saint Nicolas se révèle...


Un phénomène inhabituel s'est produit dans le village de Rassivka, dans la région de Poltava en Ukraine : le visage du Christ et de saint Nicolas est apparu sur des planches après avoir été déplacé d'une zone incendiée vers une maison.

"Avant la guerre, notre ferme appartenait au prêtre. L'ancienne maison a été bombardée par les Allemands, et nous avons dû construire une nouvelle maison. Il y a environ cinq ans, la remise du prêtre a été brûlée. Lorsque nous avons commencé à démonter l'épave après l'incendie, nous avons trouvé deux petites planches avec une taille d'image de 10cm x 15cm. Nous avons été très surpris que cela n'ait pas été brûlé. Mon mari a décidé de ne pas les jeter, " a dit Maria Nefortouna, 85 ans.

Selon le journal Komsomolskaya Pravda, ses concitoyens viennent chez elle comme s'ils allaient à l'église pour vénérer les icônes.

A son tour, le mari de la ménagère, Basil Boutchanenko a dit : "Au début, il était impossible de voir quelque chose sur les planches, c'était flou, et cela avait une couleur jaunâtre, et cela avait été durement attaqué par les scarabées".

Les icônes furent déplacées dans la cuisine d'été et oubliées jusqu'à ce que les petits-enfants les trouvent et commencent à jouer avec elles.

"Voyant cela, j'ai pris une planche dans mes mains et j'ai été choqué ! On aurait dit que le visage était celui d'un saint. Je suis allé à l'église, je l'ai fait bénir, puis je l'ai placée à l'endroit le plus en vue de la maison, à côté des photos de famille. Il n'y avait aucun doute que c'était une icône. En quelques mois apparurent le visage et les mains de saint Nicolas le Thaumaturge et même des détails de ses vêtements. Quelques détails sont apparus en une semaine seulement ", a déclaré Basil Boutchanenko.

Le responsable de l'église de Rassivka, le père Bogdan, a raconté que "l'émergence de ces icônes" a eu lieu sous ses yeux.

"Je me souviens à quel point l'icône de saint Nicolas était terne, quand nous avons béni ce tableau, et à quel point elle est claire maintenant. Elle est simplement illuminée ! Je n'ai aucun doute que c'était un miracle. Laver ou nettoyer les vieilles icônes est impossible. Ces expériences ne vont pas dans ce sens. Qu'elle soit restaurée ou non. La volonté de Dieu est en tout. L'atmosphère de la maison et la foi des gens qui y vivent ont joué un rôle important", a dit le prêtre.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
MYSTAGOGY

Solidarité Kosovo


Gros plan sur les Serbes du Kosovo dans Le Figaro

L'arrestation d'Arnaud Gouillon, un scandale de plus au Kosovo. Ainsi le journaliste et romancier, Jean-Christophe BUISSON, directeur-adjoint du Figaro Magazine, conclut-il son article publié ce lundi 25 mars dans les pages du quotidien Le Figaro à l'occasion des vingt du bombardements de l'OTAN.

Historien de formation, spécialiste des Balkans, J.-C. Buisson signe d'une plume alerte une rétrospective précise ainsi qu’un éclairage actualisé sur la situation des Serbes du Kosovo. Un article de référence que Solidarité Kosovo vous invite à découvrir en intégralité ci-après.



« Qui se soucie des Serbes du Kosovo ? » par J.-C. BUISSON, Le Figaro, 25 mars 2019

Il y a vingt ans, le 24 mars 1999, à la tête d’une coalition de plusieurs pays de l’OTAN, les États-Unis bombardaient le territoire serbe de ce qui restait de la Yougoslavie depuis les accords de Dayton (1995). Une intervention militaire lancée sans accord de l’ONU, en dehors du cadre défini par le droit international garantissant notamment les souverainetés des nations, mais justifiée par le "droit d’ingérence humanitaire". Il s’agissait officiellement de sauver les populations civiles fuyant la région serbe du Kosovo où l’armée yougoslave avait lancé des opérations d’envergure destinées à rétablir l’ordre menacé par des sécessionnistes albanais locaux. Malgré l’article 35 de la Constitution de la Ve République qui oblige le son gouvernement à faire voter le Parlement lorsqu’il engage ses troupes dans un conflit, la France elle-même participa à "Allied Force".

Pour mener cette guerre excluant toute intervention de troupes au sol, on fit appel à l’organisation indépendantiste armée albanaise UCK. Jusqu’alors classée parmi les mouvements terroristes et accusée de collusion avec le crime organisé, l’UCK était soudain parée de toutes les vertus. Au bout de 78 jours de bombardements qui firent des centaines de victimes (Serbes, Albanais, civils, soldats, hommes, femmes et enfants), y compris dans les mois suivants en raison des dégâts écologiques provoqués par la destruction de certains sites des industriels polluants, Slobodan Milosevic, le dirigeant yougoslave, céda et retirera ses troupes du Kosovo le 20 juin. Un gouvernorat aux allures de protectorat international, avec, à sa tête, Bernard Kouchner, fut établi sur la région, détaché de fête de la mère patrie yougoslave. Quinze jours plus tard, les Américains bâtissaient une gigantesque base militaire de plusieurs milliers d’hommes ("Bondsteel") près de la capitale, Pristina. Les chefs des organisations militaro-mafieuse albanaises étaient, eux, érigés en héros nationaux malgré les graves accusations de crimes pesant sur eux - notamment une affaire d’assassinats de prisonniers serbes et de trafic d’organes prélevés sur les dits prisonniers, que révéleront en 2008 l’ancienne procureur du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie Carla Del Ponte dans son autobiographie et, en 2010, le rapporteur d’une commission d’enquête du Conseil de l’Europe, le sénateur suisse Dick Marty. Celui-ci a mis en cause nommément le premier ministre kosovar, Hashim Thaçi, devenu aujourd’hui président. En 2008, le Kosovo déclarait unilatéralement son indépendance. Paris, Berlin et Washington s'empressèrent de le reconnaître, au contraire de Moscou, Pékin et plusieurs pays de l’Union européenne comme l’Espagne ou la Grèce (il en est toujours ainsi aujourd’hui). Le nouvel État, dirigé par d'anciens chefs de l'UCK, était désormais jugé capable de gouverner seul ses 2 millions de citoyens et de garantir leur sécurité, leur bien-être, leur liberté. 

Est-ce le cas en 2019 ? Non. Peu suspect d’hostilité de principe à l’égard du gouvernement du Kosovo, le département d’État américain vient de publier un rapport édifiant de plusieurs dizaines de pages sur la situation locale. Agressions, cambriolages, dommages sur leurs biens ; entraves à leurs démarches judiciaires ; "discriminations institutionnelles concernant l’emploi, les services sociaux" et même, le croira-t-on ? menaçant "la liberté de mouvement, le droit de vivre chez eux" ; intimidations visant à leur interdire de pratiquer leur foi chrétienne : tel est le quotidien des 100 000 à 120 000 membres de la minorité serbe (5 % de la population) vivant au Kosovo. Dans certains villages, entourés de barbelés pour protéger leurs habitants d’agressions des Albanais, il n’y a parfois qu’un enfant. Obligé de grandir seul, sans camarade, sans école.

Tout cela se déroule en pleine Europe, dans un pays qui se situe géographiquement entre la Hongrie et la Grèce. Comment peut-on tolérer près de nous ce qui relève d’une forme d’apartheid ? Voire, de facto, de l’épuration ethnique : les milliers de réfugiés serbes ayant quitté le Kosovo en 1999 ou en 2004, lors de terribles pogroms (10 morts, 35 églises et 700 maisons brûlées) sont empêcher de revenir dans leurs foyers. Pire : l’église orthodoxe et les associations humanitaires qui viennent en aide aux derniers Serbes vivant sur cette terre sainte pour eux (elle est le foyer de naissance au Moyen Âge de l’orthodoxie serbe, ce qui lui vaut le surnom de "Jérusalem serbe") sont régulièrement soumises à des contrôles ou à des actes visant à les décourager voire à leur interdire leur activité. Ainsi en septembre dernier, le président de l’association Solidarité Kosovo, le Français Arnaud Gouillon, a-t-il été interdit de séjour au Kosovo où il œuvre depuis plus de quinze ans. Un scandale parmi d’autres dans un pays né pour mettre fin à une injustice et à laquelle il en aura substitué une autre. Avec la bénédiction coupable de l’Occident.
Dans les pages du Figaro ce lundi 25 mars 2019


L'équipe de "Solidarité Kosovo"

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Sur le blog de Maxime



Je vais dire une chose très simple à propos des agissements de « sa T.S. » Bartholomée sans m'encombrer plus longtemps des savantes controverses canoniques dont au vrai je me fous des fausses raisons qui au final ne servent qu'à fonder le mensonge.






La légitimité ultime proclamée selon laquelle le Patriarche de Constantinople Bartholomée peut agir quand il le veut, comme il le veut, où il le veut et faire ce qu’il veut, sans s’occuper de l’avis de qui que ce soit, et même pas des intéressés eux-mêmes, c’est qu'il a proclamé qu’il est le Patriarche de… « L’ÉGLISE MÈRE » de l’Église de la Russie. 
Alors je dis, comme je l’ai dit dans un autre article* à propos de la soi-disant paternité spirituelle de Bartholomée :

Sacrée conception de la maternité !…

Imaginez qu’à l’âge mûr, quand vous avez fait et organisé votre vie et fondé avec amour et fierté une nouvelle famille, avec succès de surcroît, avec votre propre descendance, fidèle aux valeurs et aux principes que vous avez souhaité transmettre et perpétuer, soudain votre génitrice prenne prétexte de son statut ancien de mère pour non seulement se mêler de vos affaires, mais les bouleverser, troubler vos enfants, les manipuler, les contraindre, les menacer, et par là même vous nier tout droit à vous en occuper comme vous l’avez fait si bien jusqu’à présent…`

Non mais, vous accepteriez ça sans étonnement, sans indignation voire colère, sans broncher aucunement, et vous laisseriez tout votre héritage entre ses mains prédatrices ?

Mais qui pourrait accepter cela ?!

*NOTE : J’avais en effet écrit dans un article précédent, au moment où Bartholomée avait convoqué au Mont Athos en 2008 environ 600 policiers, dont 200 des membres des forces anti-émeutes de la police grecque, bloquant tous les accès au monastère d'Esphigmenou pour expulser ses 105 moines qualifiés de « menaces nationale » suite à leurs critiques de la stratégie œcuméniste du patriarche et à leur refus de le commémorer dans leurs dyptiques…
"Un père qui n’est capable de répondre à ses propres enfants révoltés (à beaucoup d’égards à juste titre) que par l’appel à une force brutale extérieure à sa famille est-il digne d’être appelé père ? Quelle est l’authentique autorité spirituelle d’un tel père ? 

L’enseignement du Christ nous place constamment devant notre propre responsabilité dans ce qui nous est extérieur et nous irrite ou nous gêne chez autrui. Le Patriarche «de Constantinople» s’il veut conserver ce noble titre n'est-il pas appelé à se poser la question de la responsabilité passée et présente de son patriarcat vis-à-vis de ces 105 moines révoltés d’Esphigmenou, fussent-ils des sortes de Pharisiens forcenés. Pourquoi et comment en est-on arrivé jusqu’à ce point ?

Voilà une Institution – car pour le coup on ne saurait plus donner d’autre nom à ce ministère sacré que celui-là – qui non seulement a été imprévoyante mais qui aggrave chaque jour davantage, par sa façon répétitive et erronée de réagir, le problème que pose ce monastère à son fonctionnement hiérarchique. A une forme indéniable et chrétiennement irrecevable de violente colère doit-on répondre par une réponse de même type ? La force a déjà été utilisée… en vain. La seule solution est-elle d’augmenter l’intensité de la force employée. Toujours plus du même pour toujours plus d’erreur ?
Où est passé l’Amour ?
Est-il donc préférable et plus facile de dialoguer et faire preuve de concessions, disons d’ «amour» avec toutes les autres confessions, religions voire institutions athées sous le noble prétexte poltiquement correct de l'oecuménisme qu’avec ses propres frères ? L’admiration à peine voilée pour l’ex Patriarcat romain et la secrète ( ?) ambition de l’égaler pour se partager le monde religieux chrétien doit-elle aller jusqu’à imiter ce qui n’a même plus cours à Rome à savoir l’excommunication et bientôt l’Inquisition ? Car enfin, même à Rome, on a réussi à réintégrer la majorité des révoltés traditionnalistes contre les conséquences de Vatican II … Le Patriarcat dit œcuménique de Constantinople n'a jamais été un état comme le Vatican ou le Tibet, il ne saurait avoir les mêmes prétentions ni les mêmes revendications, mais il aurait pu être un véritable témoignage de la lumineuse foi chrétienne persécutée, du petit troupeau qui ne doit pas craindre car le Seigneur a vaincu. 

Il aurait pu être un authentique phare spirituel pour toute l'Orthodoxie, toute la Chrétienté, voire toute l'humanité (comme est souvent abusivement présenté le Dalaï Lama) vivant dans sa faiblesse mondaine mais dans sa force pneumatologique le martyre de l'unique Église, confiante en son Seigneur.
Au lieu de cela, ce qui est devenu de plus en plus une simple administration à vocation internationale, néglige, abandonne ses propres fils voire ses propres ministres tout dévoués, placés à des postes clés pour servir une diplomatie hasardeuse, sans leur fournir d'ailleurs les moyens (peut-être réservés à d'autres campagnes autant coûteuses que vaines) pour la mettre en œuvre et pour courir après la reconnaissance du monde, par tous les moyens qui n’ont qu’un rapport indirect avec la foi orthodoxe et tout simplement avec le Christ Notre Seigneur..." Maxime le minime avril 2008
Pour conclure on s'aperçoit que pour le Patriarche il y a "schismatiques" et "schismatiques" : les uns sont réintroduits dans l'Église sans même qu'ils aient besoin de se repentir de quelque façon même hypocrite, quant aux autres ils sont insultés, bousculés, condamnés, et expulsés manu militari de leur lieu de prière.
Pendant des années j'ai suivi les préceptes de Saint Païssios sur la fidélité à conserver malgré l'indignation… mais je me pose la question : peut-on se sentir encore appartenir à une "famille" dont l'indignité paternelle et maternelle sont si manifestes ?

mercredi 27 mars 2019

ST. THÉOPHANE LE RECLUS: LETTRES PAR SUR LE JUGEMENT DERNIER



La mort et le jugement

La vie est courte. Une heure, une autre, puis la mort. Donnez un compte-rendu ! Et nous ne pouvons pas dire que nous avons oublié de tenir un registre, car tous nos actes sont là. Ils attendent qu'on nous les lise et qu'on nous punisse... qu'il en soit vraiment ainsi et que nous n'ayons rien à dire à ce sujet, aucune justification. Ils seront vérifiés par la loi et la sentence sera prononcée... Si seulement ce n'était que pour quelques années ! Mais là, c'est pour toujours. Malheur à nous ! Mais nous n'avons pas envie d'avoir des remords ! Et nous ne voulons pas abandonner nos péchés... Comment est-ce possible ?! Que Ta volonté soit faite, Seigneur, Toi Qui sais toutes choses, et sauve-moi!

Soyez en bonne santé et heureux. Votre intercesseur priant,

L'évêque Théophane, le 10 décembre 1874

Le Jugement Dernier

Il y a eu tellement de prédictions que la fin des temps approche à grands pas. Et rien de tout cela ne s'est réalisé. Le Sauveur a dit que personne ne connait l'heure. Il ne sert donc à rien de deviner ou d'être dérangé par les suppositions des autres. Qu'il y aura une seconde venue (Parousie), nous n'en doutons pas. Et nous ne doutons pas non plus qu'elle arrivera soudainement de façon inattendue, malgré tous les signes avant-coureurs. Nous n'avons qu'à attendre sans cesse le Seigneur et à nous préparer pour la rencontre, sans deviner l'heure.

* * *

Seigneur, aide-nous à passer cette année dans la crainte de Dieu. Est-ce que c'est ce dont tu rêvais ?! Rien ne soutient la crainte de Dieu avec autant de force que le souvenir du Jugement dernier. Il n'est pas nécessaire de céder à l'esprit de découragement à ce sujet. Nous devrions seulement regarder attentivement autour de nous, et ce qui n'est pas agréable à Dieu devrait être immédiatement enlevé, et si nécessaire, purifié par la confession. Alors, confiant tout à la miséricorde de Dieu, il ne nous reste plus qu'à être de bonne humeur. Le Seigneur au Jugement dernier ne sera pas seulement comme s'il nous jugeait, mais aussi comme s'il nous justifiait tous. Et Il justifiera tout s'il y a au moins une petite possibilité de le faire.

13 janvier 1873

Comment nous justifierons-nous au Jugement dernier ?

"Vous n'avez rien pour vous justifier au Jugement dernier... aucune (bonne) action." Ne pensez même pas à vous justifier par vos actes. La justification dépend complètement de la mort du Seigneur sur la Croix. Mais il y a des questions secondaires, qui sont aussi comme des conditions... et bien qu'on ne puisse pas les imaginer parfaitement, on peut sincèrement vouloir les chercher - imaginer un certain succès... faisable, mais en fonction de nos forces... J'ai donné à Varvara Alexandrovna une tâche - décider en quoi consiste une "bonne défense" devant le tribunal de Christ, pour laquelle nous prions à l'ecténie... et de m'écrire une réponse. Eh bien, vous deviez aussi écrire une réponse. J'attendrai votre réponse. Mais j'ai instruit Varvara Alexandrovna : Même si elle ne peut pas le décider dans une vie... laissez-la au moins y penser tous les jours et toutes les heures.

Et que t'écrirai-je ? "Décide, et tout de suite."

Géhenne

Comment se fait-il que les saints Pères soient reconnaissants pour la géhenne ?! C'est une grande bénédiction que le Seigneur nous a révélée au sujet de la géhenne. Si nous savions qu'il y a une géhenne et que nous vivons encore si négligemment, comment vivrions-nous si nous ne le savions pas ? Maintenant, certains pécheront sans discontinuer, et puis ils y penseront.

Le cimetière

Le cimetière ! Pourquoi tant d'histoires à ce sujet ? Peu importe où nous sommes enterrés. Quel avantage l'âme tire-t-elle de son lieu d'inhumation ?

Rappelez-vous le vieil adage qui dit qu'une fois que nous avons quitté l'église... S'il y a un problème avec l'âme, on ne pourra pas le régler par des funérailles.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

Icône de saint Théophane le Reclus/ Monastère de Pervijze
(Flandres)

Père Andrew Phillips: Sur l'Église Échouée du Phanariote, sa Foi Hybride et la purification de l'Église Fidèle


Le schisme phanariote de l'Eglise orthodoxe, soutenu par les Etats-Unis, était en cours depuis de nombreuses décennies. En effet, son caractère inévitable est évident depuis la réunion ratée de 2016 de l'Église phanariote de Crète avec son ordre du jour obama-esque. Les orthodoxes libres spirituellement et politiquement ont refusé d'y assister ou d'être d'accord avec elle. L'Ukraine n'a été que la goutte d'eau qui a fait déborder le vase dans leur processus schismatique, car le vase débordait depuis plus d'un siècle*. 

L'acte d'accusation est très long ; toutes les accusations sont façonnées par le nationalisme grec phanariote virulent, c'est-à-dire par son phylétisme raciste. Les pressions politiques britanniques du début du siècle dernier, sous lesquelles le Patriarcat de Constantinople s'est plongé et a entrepris ses premières activités œcuméniques hésitantes sous la direction du Patriarche Joachim III (+ 1912), ont constitué un repère évident. Pendant ce temps, le futur métropolite hérétique  Mélétios Metaxakis a été installé dans un pavillon maçonnique dans l'île vassale britannique de Chypre en 1909. Et en Russie, les intellectuels et les philosophes apostats préparaient leur rénovationnisme avec l'aide du métropolite faible de foi et pro-moderniste Antoine (Vadkovski - 1898-1912) de Saint-Pétersbourg. C'était lui qui avait protégé le renégat défroqué et le séducteur d'écolière, l'intrigant assassiné Georges Gapon qui fut assassiné.

Après la tragédie sanglante du coup d'État de Saint-Pétersbourg de 1917, les traîtres aristocrates russes émigrèrent à Paris. Le coup d'État, orchestré et soutenu par l'intrigant ambassadeur britannique Buchanan, donna carte blanche aux Phanariotes. Ils ouvrirent des diocèses et des paroisses, divisant la diaspora orthodoxe en Amérique du Nord et du Sud, en Europe occidentale et en Australie, revendiquant la juridiction papiste universelle. Ils créèrent donc  des " juridictions", c'est-à-dire des divisions. Puis ils soutinrent les rénovateurs protestants en Russie contre saint Tikhon, accepté les ordres anglicans en échange de 100 000 livres de Cantorbéry, introduisirent le calendrier papiste, abrégèrent les offices, créèrent des évêques homosexuels, comme l'allemand Aav en Finlande, où ils intriguèrent, comme aussi en Pologne et ensuite en Tchécoslovaquie, où ils créèrent un schisme. Il établirent la juridiction de Paris, encourageant l'école de philosophie moderniste et œcuménique de Paris et ne condamnant pas l'hérésie de Boulgakov, s'immisçant dans la diaspora ukrainienne après 1945, ce qui est peu canonique, adoptèrent les philosophies modernistes " néopatristiques " des Russes comme Florovsky et Schmemann et la pseudo-théologie " eucharistique " protestante d'Afanasiev, créèrent le schisme phanariote absurde en Estonie, et se baignent aujourd'hui dans la marée LGBT imposée par les Etats-Unis.

Toutefois, certains individus à Moscou sont également compromis. Ils sont toujours membres du Conseil œcuménique des Eglises (COE) et sont toujours en contact avec le Vatican et ses générations de scandales pédophiles. 

Le Vatican est contrôlé par les Etats-Unis depuis le Concile Vatican II (1962-65). C'est d'autant plus vrai depuis que les Etats-Unis ont installé le pape polonais anticommuniste, qui a caché des scandales pédophiles, après la mort soudaine et hautement suspecte du pape anticommuniste précédent**. 

Il est temps d'arrêter les jeux soviétiques du passé et d'agir par principe. Car les Phanariotes et les Papistes se sont mis d'accord pour s'unir en 2025, à l'occasion du 1700e anniversaire du premier Concile Œcuménique de Nicée en 325, lorsque, selon certains, l'élite de l'UNion Européenne prévoit également de proclamer ses Etats-Unis d'Europe, prévus depuis longtemps. 

Aujourd'hui, la ligne de conduite future de l'Eglise orthodoxe russe en particulier, et de l'ensemble du monde orthodoxe libre (= non contrôlé par les Etats-Unis) est claire en général. Il s'agit de revenir aux décisions du Concile quasi-pano-orthodoxe de Moscou en juillet 1948. L'autorité de ce Concile est telle qu'on pourrait l'appeler le Huitième Concile Œcuménique. A l'unanimité donc, les vrais théologiens comme Saint Séraphim de Sofia [de l'ERHF], critique de l'hérésie de Boulgakov sur le Sophianisme, se sont accordés sur tout.

Toute la hiérarchie russe à l'intérieur de la Russie et les hiérarchies des autres Églises locales (à l'exception des évêques de Constantinople, grecs et chypriotes, qui n'étaient pas autorisés à y assister par leurs marionnettistes américains) étaient alors en accord. Ils ont condamné à l'unanimité le papisme, qui avait ouvertement soutenu le fascisme pendant la Seconde Guerre mondiale, l'œcuménisme financé par la CIA, et refusé de reconnaître les ordres anglicans. 

C'est ainsi que le COE, fondé par les Anglo-Américains lors de leur tentative de conquête du pouvoir religieux le mois suivant, en août 1948, n'a été reconnu, sur ordre protestant, que par les trois Églises locales qui n'avaient pas été autorisées à assister au Cocile de Moscou. 

L'Église orthodoxe russe et toutes les autres Églises locales, à l'exception de la schismatique Constantinople, ont maintenant la possibilité de revenir aux décisions du Concile de 1948, unissant ainsi tous les fidèles orthodoxes de toutes nationalités. Il faut mettre fin à l'indécision et une certaine neutralité de nombreuses Églises locales. Les franges infidèles des différentes Églises locales, dont beaucoup se sont déjà effondrées de toute façon, peuvent quitter l'Église. Nous n'avons pas besoin d'églises protestantes-orthodoxes hybrides. L'œcuménisme, le modernisme et tous les autres ismes dans l'esprit de la laïcité occidentale athée, s'effondreront.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

NOTE:
* L'expression anglaise dit textuellement: c'est la dernière paille qui brise le dos du chameau!

** Jean-Paul 1er

L'égléise d'Ukraine [d'Istanbul] n'est pas l'œuvre du Christ!



Le Christ n'a menti à personne et n'a forcé personne, rappelle l'évêque de l'Église canonique [ukrainienne].

L'activité des membres de l'"église orthodoxe d'Ukraine"  [issue du schisme] et des médias qui sympathisent avec eux montre que la création de cette nouvelle structure ecclésiastique n'est pas l'œuvre du Christ, a observé le métropolite Lucas (Kovalenko) de Zaporozh'e et Melitopol' pendant une émission en direct sur la chaîne de télévision "UA : Zaporozh'e".

Selon lui, le remplacement délibéré des concepts de "communauté religieuse" et de "communauté territoriale", les tentatives d'intimidation des croyants et du clergé de l'Église orthodoxe ukrainienne [canonique] et les mensonges des médias sur le nombre de "transferts volontaires" vers l'"église orthodoxe d'Ukraine" [schismatique], tout cela contredit les enseignements du Christ.

"Ces arguments, qui confondent complètement les gens et ce que font les médias (qui mentent constamment en faveur d'une structure unique) démontrent une chose : ce n'est pas l'œuvre du Christ. Le Christ n'a menti à personne, Il n'a forcé personne. C'est une chose diabolique. Et qu'est-ce qui va lui arriver ? Elle se dispersera comme de la poussière", a commenté l'évêque de l'Église canonique sur ce qui se passe dans la vie de l'Église en Ukraine.

Le métropolite note que l'illégalité ne durera pas éternellement.

Je voudrais rappeler les paroles de Jean Chrysostome, "l'enfer règne, mais pas pour toujours", et que ceux qui vont au royaume de l'enfer, s'il vous plaît, devraient se dépêcher d'y aller", a conclu le métropolite Lucas.

Le métropolite Lucas a noté que pour l'"église orthodoxe d'Ukraine" [schismatique], le chef de l'"Eglise" n'est même pas le Christ, mais le patriarche de Constantinople, comme le dit le texte du Tomos. "Si vous le lisez attentivement, qui est le chef de l'Église ? Pour un orthodoxe, le chef de l'Église est notre Seigneur Jésus Christ. Dans le Tomos, qui est le leader ? La patriarche de Constantinople. Chef pour qui ? Pour la sainte église orthodoxe d'Ukraine, récemment créée. Pourquoi ? Qu'est-ce que c'est que ça ? Un nouveau pape", a observé le métropolite Lucas. Selon l'évêque, le Tomos a dans son texte des signes directs d'hérésie papale. Il a mis en évidence 4 signes de ce type.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

mardi 26 mars 2019

Amir Azarvan: Pourquoi vous devriez être un "fanatique religieux"


Mon fils, donne-moi ton cœur
Proverbes 23:26


Quand j'étais plus jeune et plus naïf, je supposais que lorsque quelqu'un s'identifiait comme chrétien, il le pensait vraiment. C'est-à-dire que je supposais que sa foi professée avait façonné toute sa vie ; qu'il cherchait, comme le staretz Sophrony d'Essex, à accomplir des "commandements de Dieu... la seule loi de[son] être sur cette terre et dans toute éternité".[1] Mais en cette ère de christianisme tiède, beaucoup semblent vivre avec une variante du dicton "Il est bon d'avoir une religion, mais on ne devrait pas en être fanatique".

Ce conseil commun est tout à fait raisonnable, bien sûr, selon la façon dont on définit le "fanatisme". Voyez comment saint Porphyrie de Kafsokalivia a employé le terme :

"Le fanatisme n'a rien à voir avec le Christ. Soyez un vrai chrétien. Alors vous ne tirerez pas de conclusions hâtives sur qui que ce soit, mais votre amour couvrira toutes choses "... Vous vous occuperez d'un musulman quand il sera dans le besoin, vous lui parlerez et vous lui tiendrez compagnie..." [2]

Ici, le fanatisme semble être compris comme une tendance à juger ou à refuser l'amour aux autres, y compris aux non-croyants, et il est certainement nécessaire que nous résistions à ces tendances. Mais juste avant cet extrait, saint Porphyre a enseigné que " nous devrions être des fanatiques ", et il a défini un fanatique comme " une personne qui aime le Christ de toute son âme ".[3] Lorsqu'il est formulé abstraitement, le principe que nous devons aimer le Christ de toute notre âme est suffisamment acceptable, mais lorsque nous appliquons ce principe dans des situations concrètes, il frappe inévitablement nos amis et notre famille plus terrestres comme étant " fanatique". C'est l'application zélée de ce principe qui, d'après mon expérience, en tout cas, est découragée par les conseils par lesquels j'ai commencé cet essai. Être un fanatique, selon cette compréhension, c'est traiter la religion comme un chemin objectivement vrai vers une vie transfigurée, au lieu d'une stratégie d'auto-assistance ou de loisirs plus sûre et moins transformatrice.

Maintenant, pourquoi devriez-vous être un "fanatique religieux" (ou, si vous préférez, un fanatique) ? Pour la simple raison - une raison avec laquelle aucune personne raisonnable, religieuse ou autre, ne peut être en désaccord - que nous devrions bien faire toutes choses. 

Nous devrions bien travailler, bien manger, bien enseigner, bien aimer, etc. Pour chaque domaine de la vie, il existe un ensemble spécifique de normes à l'aune desquelles nous jugeons notre conduite. Les critères selon lesquels nous jugeons un époux, en tant qu'époux, se limitent à la question de savoir s'il reste fidèle à sa femme ; sa performance en tant que professeur, par exemple, n'a aucune incidence sur le fait qu'il soit un bon mari. Ce qui différencie la foi de ces domaines et d'autres domaines de la vie, c'est que Dieu est bon en soi ; tout ce qui est bon tire sa bonté de Lui. Par conséquent, la conformité ou l'union à la "bonté consommée", qui "appartient à Dieu seul " [4], est le but pour lequel toutes les normes doivent être fixées. Je peux être à la fois un bon époux et un mauvais professeur, mais je dois m'efforcer de réussir à la fois dans le mariage et dans l'enseignement - et, en fait, dans tous les domaines de la vie - si je veux être, selon les normes spécifiques (mais globales) selon lesquelles la fidélité religieuse se mesure, un bon chrétien.

Bref, dire que tout doit être bien fait, c'est dire qu'il faut le faire d'une manière pieuse. Si, au contraire, nous devions compartimenter la vie en changeant tel ou tel domaine mais en laissant le reste intact afin de rester reconnaissable pour nos amis et notre famille, alors nous vivrions une vie pitoyable et contradictoire. 

Mais que la pression pour se conformer au christianisme tiède est grande ! Souvent, alors qu'on devrait nous reprocher de pratiquer notre foi de façon sélective - et donc insincère -, on nous loue plutôt de ne pas être "excessifs" dans notre piété. Cette réaction peut être due en partie à une tendance apparente à considérer des infidélités apparemment mineures comme des transgressions contre un principe abstrait et non contre une Personne divine. Un principe impersonnel ne peut être "affligé" par nos péchés comme le serait un Dieu personnel (Ephésiens 4:30). Je ne peux pas offenser le véganisme en mangeant occasionnellement des produits laitiers.

Mais peu importe la légèreté avec laquelle nous traitons la question aujourd'hui, une foi incohérente n'est pas du tout comme trahir son régime végétalien, mais c'est plutôt comme tromper son conjoint. Supposons qu'une épouse découvre que son époux l'a trompée un soir l'an dernier. Dans sa tentative d'excuser son infidélité, il explique que ce n'était "qu'une seule" nuit où il a commis l'adultère, et qu'il lui était donc fidèle à 99,7% de l'année. Il demande ensuite : "Ne penses-tu pas que tu es un peu extrême en t'attendant à ce que je sois fidèle à 100% de l'année ?" Elle serait plus susceptible de le frapper à la tête plutôt que de trouver son explication très satisfaisante - et qui pourrait lui en vouloir ? (En passant, les chrétiens devraient ressentir un profond sentiment de gratitude car, contrairement à la plupart des époux, notre Seigneur est toujours prêt à nous pardonner pour notre infidélité quotidienne).

Je terminerai par un petit conseil pour ceux qui commencent ou reprennent la vie spirituelle. Pendant que vous tentez d'escalader la montagne de la foi, vos amis et votre famille peuvent essayer de vous faire redescendre, vous assurant qu'il est préférable de vous installer près du pied de la montagne. 

Certains peuvent même insister sur le fait qu'il n'y a rien là-haut, même s'ils ne parlent pas d'expérience, car ils n'ont jamais tenté l'ascension eux-mêmes. A ce moment-là, demandez-leur d'arpenter les terres qui les entourent et mettez-les au défi d'expliquer ce qui, exactement, vaut la peine d'y retourner. 

Soulignez l'ironie de leurs efforts, car ils suggèrent que cette terre de mort apporte plus de joie que celle promise dans les hauteurs, et pourtant tout ce que l'on voit en bas sont des visages malheureux et des gens qui se suicident en nombre record. Éventuellement, ils pourraient revenir à la raison et vous laisser en paix. Si Dieu le veut, certains peuvent même décider de vous rejoindre dans votre ascension !

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

NOTES
[1] Archimandrite Sophrony, Sa Vie est la mienne, Editions du Cerf, 1980
[2] Elder Porphyrios, 2005, Wounded by Love: The Life and Wisdom of Elder Porphyrios (Limni, Greece: Romiosyni Books), p. 187.
[3] idem p.186
[4] St Grégoire Palamas, De Dieu et du Christ (d'après l'édition américaine:St. Gregory of Nazianzus, On God and Christ (Yonkers, NY: Saint Vladimir’s Seminary Press), p. 104.