"Dans la confusion de notre époque quand une centaine de voix contradictoires prétend parler au nom de l'Orthodoxie, il est essentiel de savoir à qui l'on peut faire confiance. Il ne suffit pas de prétendre parler au nom de l'Orthodoxie patristique, il faut être dans la pure tradition des saints Pères ... "
Père Seraphim (Rose) de bienheureuse mémoire

samedi 5 septembre 2009

La charité, l'aumône



Le staretz Ambroise avait ceci à dire sur les actes de charité: "Saint Dimitri de Rostov a écrit: si quelqu'un vient à toi à cheval et te demande l'aumône, donne-la lui. Tu ne seras pas responsable quant à la façon dont il utilisera tes aumônes".

Et ceci encore: "Saint Jean Chrysostome dit: commence par donner aux nécessiteux seulement ce dont tu n'as pas besoin, qui est là inutile, alors tu seras dans la situation de donner plus à tes propres frais, et enfin tu seras prêt à donner tout ce que tu as. "

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

Staretz Ambroise d'Optino: L'irritabilité


Personne ne devrait justifier son irritabilité par quelque maladie que ce soit, car elle vient de l'orgueil. Selon les paroles de l'apôtre Jacques, "la colère de l'homme n'accomplit pas la justice de Dieu." Donc, afin de ne pas succomber à l'irritabilité et à la colère, il ne faut pas se hâter.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

Prier (264)



Prie toujours
Comme si ta vie
Allait dépendre de ta prière

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

Finlande Orthodoxe

vendredi 4 septembre 2009

Staretz Ambroise d'Optino: Le soin de l'âme et du corps


La Bible nous dit: "À quoi servirait à un homme de gagner le monde entier, et de perdre son âme?" (Marc 8:36) Cela montre combien précieuse est l'âme humaine.

Elle est plus précieuse que la terre entière avec tous ses trésors et ses bénédictions. Cependant, il est effrayant de penser à quel point nous comprenons peu la valeur de notre âme. Du matin au soir, nous dirigeons toutes nos pensées vers le corps, le logement des vers, ce cercueil déchu, et à la création la plus précieuse et bien-aimée de Dieu, à son image de gloire et de majesté, nous consacrons à peine une pensée par semaine.

Nous passons les années les plus florissantes de notre vie au service de notre corps, et seulement les dernières minutes de notre vieillesse décrépite, au salut éternel. Quotidiennement, le corps lui-même se sustente avec des tasses pleines et des plats somptueux, comme à la fête d'un homme riche, tandis que l'âme rassemble à peine des miettes de la parole de Dieu à Sa porte. Le corps insignifiant est lavé, habillé, nettoyé, paré de tous les types de trésors de la nature et des sciences, tandis que l'âme sans prix, l'épouse de Jésus-Christ, héritière du Ciel, erre à pas épuisés, ayant endossé les haillons d'un pauvre vagabond à qui on ne fait pas la charité.

Le corps ne tolère pas une seule tache sur son visage, de la saleté sur les mains, pas une tache sur ses vêtements, tandis que l'âme, est couverte de boue de la tête aux pieds, et va d'un bourbier de péché à un autre, et ses confessions annuelles qui sont souvent hypocrites, ne font qu'accroître ses œillères plutôt que de la régénérer. Le corps a besoin de diverses formes de diversions et de gratifications; il ravage souvent des familles entières, se souciant de lui, les gens sont parfois prêts à déployer tous les types d'efforts tandis que l'âme, on y consacre à peine une heure le dimanche pour participer à la Divine Liturgie, quelques minutes à peine pour les prières du matin et du soir, on recueille à contrecoeur une poignée de pièces de cuivre pour faire la charité et quand on pense à la mort, le corps exprime sa satisfaction avec un froid soupir.

Pour des raisons de santé et de bien-être du corps, on change d'atmosphère et d'habitat, on fait venir d'éminents médecins de fort loin, on pratique l'abstinence de nourriture et de boisson, les médicaments les plus amers sont consommés, le corps est autorisé à être brûlé et disséqué. Pourtant, pour la santé de l'âme, pour éviter les tentations, pour s'éloigner de l'infection du péché, on ne fait pas même un pas, mais on reste dans la même atmosphère, dans la même société inique, dans la même maison corrompue, ne cherchant aucun médecin spirituel, ou bien on en choisit un qui est inconnu et inexpérimenté, en lui cachant ce qui est déjà connu du Ciel et de l'enfer, et on s'en vante auprès de son entourage. Quand le corps se meurt, on entend des lamentations et du désespoir, mais souvent aucune pensée n'est accordée lorsque l'âme se meurt du péché mortel.

Comme Adam et Eve, nous ne connaissons pas la valeur de notre âme et nous la cédons, pour une illusion de richesse.

Pourquoi au moins, ne pas pleurer comme Adam et Eve? Malheureusement, pour l'essentiel, nos préoccupations vont à l'acquisition d'avantages terrestres, et non pas célestes. Nous oublions que les gains terrestres passent rapidement et ne peuvent pas être conservés, tandis que les gains célestes sont éternels, sans fin et ne peuvent pas être enlevés. Seigneur plein de Grâce! Aide-nous à mépriser tout ce qui est transitoire et à ne nous soucier que des choses nécessaires pour sauver nos âmes.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

Prier (263)



Dieu te parle surtout
Dans le silence
Que tu Lui accordes

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

jeudi 3 septembre 2009

Staretz Ambroise d'Optino: La souffrance

"Dieu ne crée pas de croix pour les gens, c'est-à-dire des purifications spirituelles et des souffrances physiques. Et si lourde que soit la Croix pour un individu, l'arbre qui produit son bois pousse sur le sol de son cœur".

Le staretz a également dit: "Si une personne marche sur une voie droite, pour lui il n'y a pas de croix. Cependant, quand il commence à tituber d'un côté à l'autre, alors des circonstances différentes apparaissent qui le poussent à nouveau sur la bonne voie. Ces éléments constituent une croix pour une personne. Bien sûr, ils se produisent différemment, selon les besoins de l'individu. "


"Parfois, la croix est mentale, troublant l'individu avec des pensées pécheresses. Mais la personne n'est pas en faute si elle n'adhère pas à ces pensées. Le staretz a cité un exemple: " Une fois, une ascète avait été agitée pendant une longue période par le fait d'avoir des pensées impures. Quand le Christ apparut et les chassa loin d'elle, elle lui cria: "Doux Jésus, où étais- Tu jusques à ce moment?" le Christ répondit: "J'étais dans ton cœur." Elle dit: «Comment cela peut-il être possible? Mais mon cœur était rempli de pensées impures! "Et le Christ lui dit: "Alors comprends que J'étais dans ton cœur, et que tu n'avais pas de disposition à accepter ces pensées impures, mais de plus, tu essayas de te libérer d'elles. N'étant pas en mesure de le faire, tu as souffert à cause d'elles, préparant ainsi une place pour Moi dans ton cœur. "

«Parfois, la souffrance est envoyée à une personne innocente, afin que cette personne, comme à l'exemple du Christ, souffre pour les autres. Le Christ lui-même a souffert pour les hommes. De même, ses apôtres ont été tourmentés pour l'Église et ses membres. Éprouver un amour absolu signifie souffrir pour ses proches. "

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

Prier (262)



Peu importe que la Voie
Soit un modeste sentier
Ou une large avenue
Si dans la rectitude
Elle mène vers le Royaume

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

mercredi 2 septembre 2009

Saint Staretz Ambroise d'Optino: la prière


Afin que les gens ne restent pas indifférents et ne placent tous leurs espoirs sur les prières des autres pour les aider, le staretz avait l'habitude de répéter un dicton russe ordinaire: "Dieu me soit en aide, mais toi-même paysan ne reste pas les bras croisés".

Une moniale lui dit: "Père! A qui doit-on demander de l'aide dans la prière si ce n'est de toi?" Le staretz répondit: "Et tu dois toi-même le demander! Tu te rappelles, alors que les douze apôtres suppliait notre Sauveur, pour la femme cananéenne, il ne les entendit pas. Mais quand elle a commencé à Le supplier elle-même, elle a reçu une réponse."

Car la prière est l'arme la plus puissante contre l'ennemi invisible, il essaie de diverses manières d'en distraire les gens. Le staretz raconta l'histoire suivante: "Un moine du Mont Athos avait un étourneau bien-aimé qui parlait et qui avait l'habitude de le distraire par son bavardage. Mais il y avait une chose étrange: pas plus tôt le moine avait-il commencé à s'acquitter de sa règle de prière, que l'étourneau commençait à parler sans discontinuer, ne permettant pas au moine de prier. Un jour, le jour lumineux de la Résurrection du Christ, le moine s'est approché de la cage et lui a dit: "Étourneau, le Christ est ressuscité!" et l'étourneau a répondu: "C'est le malheur pour nous qu'Il l'ait fait", et immédiatement il a péri, remplissant la cellule d'une puanteur insupportable. Là-dessus, le moine a compris son erreur et s'est repenti. "

Le staretz a dit que la chose la plus importante que Dieu considère, c'est la disposition intérieure de l'âme d'une personne: "Un jour, l'abbé Antoine a reçu la visite d'un homme avec avec un mal de jambes qui lui a dit: "Père, mes jambes me font mal et je suis troublé de voir que je ne puis pas faire des prosternations jusques à terre. "Père Antoine a répondu: "Eh bien, il est dit dans l'Ecriture: "Mon fils, donne-moi ton cœur!", et non pas " tes jambes".

Une moniale dit au staretz qu'elle avait vu l'icône de la Mère de Dieu et L'avait entendu dire: "Qu'as-tu apporté comme offrande?" Elle répondit: "Qu'apporterai-je? Je n'ai rien." Puis Le Père a déclaré: "Il est écrit dans les Psaumes: Celui qui offre la louange me glorifie. "

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

Prier (261)



Aspire à la quiétude intérieure
Et par la sainte hésychie
Tu ne souffriras plus jamais
De l'inutile agitation du monde

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

mardi 1 septembre 2009

Père Peter Salmas: La vie en Christ


Il y a une belle strophe chantée à l'Ode Sixième, au cours de la Grande Paraclèse, qui mérite que nous y prêtions garde et que nous l'étudiions. Elle dit ce qui suit:

"Les turbulences de cette vie m'encerclent comme des abeilles sur un rayon de miel, ô Vierge, et elles ont saisi et détiennent désormais mon cœur captif, et je suis percé de la piqûre des afflictions, Ô Souveraine, et pourtant, sois, ô Toute Sainte, ma défense et mon assistance et mon secours. "

Les temps que nous vivons, sont des temps périlleux ... moralement, éthiquement, spirituellement, économiquement, intellectuellement, émotionnellement, psychologiquement, philosophiquement et scientifiquement. Tout est soumis à l'examen et au relativisme. Nous vivons dans un monde qui est concerné uniquement par le «moi» et donc un précipice se trouve devant chacun de nous tandis nous contemplons et vivons notre vie quotidienne.

En vérité, nous pouvons voir l'agitation autour de nous qui cherche à saisir et détenir notre cœur. Pourtant, nous savons aussi que lorsque nous nous concentrons dans notre travail personnellement, professionnellement et en tant que communauté, les turbulences autour de nous n'ont aucun effet significatif. Et, en tant que chrétiens orthodoxes, lorsque notre attention se porte sur notre Seigneur Jésus-Christ, en particulier pendant cette période alors que nous cherchons l'intercession de Sa Mère, la Mère de Dieu, pour qu'elle intercède en notre nom, nous faisons l'expérience de Son amour et de Sa miséricorde abondants

Dans quelques semaines, nous allons commencer une nouvelle année liturgique et célébrer notre fête, l'Exaltation de la Croix vivifiante de notre Seigneur. Il n'y a pas de meilleur moment pour réorienter notre regard et de réaffirmer la consécration de notre vie à notre Seigneur et à son Église. Des temps périlleux demandent de la détermination, de la concentration, et la force de notre cœur et de notre âme. Nous sommes bénis en tant que communauté d'avoir autant de gens qui s'engagent, qui retroussent leurs manches et qui mettent la foi dans Dieu par-dessus tout. Après tout, tel est le but de notre vie orthodoxe: il faut s'engager envers Dieu, et vivre le message évangélique ... à chaque instant.

Le père d'Alexandre Elchaninov écrit dans "le Journal d'un prêtre russe": "Notre erreur continue, c'est que nous ne nous concentrons pas sur l'heure actuelle, l'heure actuelle, de notre vie, nous vivons dans le passé ou l'avenir, nous attendons toujours l'entrée dans certains moments particuliers où notre vie se déploiera dans sa pleine signification. Et nous ne remarquons pas que la vie est comme l'eau qui coule entre les doigts, s'échappant comme le grain précieux d'un sac mal attaché.

Constamment, chaque jour, chaque heure, Dieu nous envoie des gens, des circonstances, des tâches, qui devraient marquer le début de notre renouveau, et pourtant nous ne leur prêtons pas attention, et donc sans cesse nous nous opposons à la volonté de Dieu pour nous. En effet, comment Dieu peut-Il nous aider? C'est seulement en nous envoyant dans notre vie quotidienne certaines personnes et certaines coïncidences de circonstance. Si nous acceptions toutes les heures de notre vie comme l'heure de la volonté de Dieu pour nous, comme l'heure déterminante, la plus importante, l'heure unique de notre vie, quelles sources joie, d'amour, de force, encore cachées de nous, surgiraient du plus profond de notre âme!

Soyons donc sérieux dans notre attitude à l'égard de chaque personne que nous rencontrons dans notre vie, envers toutes les occasions d'accomplir une bonne action, soyez sûr qu'alors vous accomplirez la volonté de Dieu pour vous, dans ces circonstances mêmes, ce jour-là, à cette heure-là. "Lorsque nous sommes forts spirituellement, alors nos dilemmes éthiques et moraux se dissoudre. Psychologiquement, nous restons en bonne santé et forts et notre intellect peut affronter les déceptions d'une société pluraliste et avec succès se lever à nouveau face aux efforts révisionnistes et au relativisme généralisé existant dans l'Amérique d'aujourd'hui.

Saint Paul l'affirme dans sa deuxième lettre aux Corinthiens que ... "nous ne voulons pas vous laisser ignorer, frères, nos peines, qui nous sont advenues en Asie: que nous étions accablés au-delà de toute mesure, au-delà de nos forces nous désespérâmes même de la vie. Oui, nous avions en nous une sentence de mort, sachant que nous ne devrions pas avoir confiance en nous-mêmes mais en Dieu qui ressuscite les morts, Qui nous a délivrés d'une si grande mort, et nous délivre vraiment, en Qui nous avons confiance qu'il continuera de nous délivrer. "

Saint Paul affirme également plus tôt dans la Seconde Epître aux Corinthiens: "Car les souffrances du Christ abondent en nous, pour que notre consolation abonde aussi par Christ."

Plaçant notre véritable espérance dans le Christ ne nous décevra jamais, mais ne fera que nous aider à tout supporter avec une plus grande foi. Que la nouvelle année ecclésiastique soit remplie de Sa grâce, de Sa force, de Son amour et de Son abondante miséricorde pour nous , pour notre croissance spirituelle et pour surmonter les turbulences autour de nous et combattre l'aiguillon perçant des afflictions.

Version fran4aise Claude Lopez-Ginisty
d'après

Saint Staretz Ambroise d'Optino: le jeûne et sa nécessité


Dans l'Ecriture, nous voyons la nécessité d'observer les jeûnes, en premier lieu par l'exemple donné par le Christ Lui-même, qui a jeûné 40 jours dans le désert, alors même qu'Il était Dieu et n'en avait nul besoin.

Deuxièmement, à la question des disciples de savoir pourquoi ils ne pouvaient pas chasser l'esprit malin d'une personne, Il a répondu: "A cause de votre incrédulité", et Il a ensuite ajouté: "Cette sorte d'esprit ne peut sortir par rien d'autre que la prière et le jeûne." (Marc 9:29) En dehors de cela, il existe des instructions de l'Écriture selon lesquelles nous devons observer le mercredi et le vendredi comme jours de jeûne. Mercredi, le Christ a été livré pour la crucifixion et vendredi, Il a été crucifié.

Une nourriture simple n'est pas une nourriture mauvaise. Elle ne corrompt pas le corps, mais elle l'engraisse. Et le saint apôtre Paul dit: "Même si notre homme extérieur se meurt, l'homme intérieur se renouvelle de jour en jour" (2 Cor 4,16), il appelle la personne extérieure le corps, et l'intérieur l'âme.

La Bible déclare que toutes les privations et toutes les contraintes sont précieusea devant Dieu: "... le Royaume des cieux souffre violence, et les violents s'en emparent" (Matthieu 11:12). Ceux qui violent audacieusement et délibérément les règles établies du jeûne, sont appelés ennemis de la Croix. Pour eux, leur Dieu est leur estomac, et leur gloire est dans leur honte. Il est dit dans les Psaumes: "perdu dans l'estomac." Naturellement, il en va différemment si une personne viole le jeûne en raison d'une maladie et de la faiblesse du corps. Mais ceux qui sont en bonne santé, deviennent plus sains, et de plus, ils vivent parfois plus longtemps, même s'ils semblent décharnés. Avec le jeûne et la maîtrise de soi, le corps ne se rebelle pas autant, on ne succombe pas autant au sommeil, moins de pensées vides envahissent notre esprit, et on lit les livres de spiritualité avec plus d'ardeur, et avec une plus grande compréhension.

Et donc, si par la grâce de Dieu vous avez développé un désir de vous purifier de vos iniquités intérieures, sachez que leurs racines ne peuvent être extraites que par la prière sincère et le jeûne, et puis avec sagacité. Sinon, nous pouvons vous donner un exemple exagéré de ce qui a eu lieu ici. Un propriétaire vivant une vie relâchée, eut soudain envie d'observer un jeûne sévère: il décida que tout ce qu'il mangerait durant le Grand Carême, consisterait en graines de chanvre moulues, arrosées de kvas (une boisson gazeuse de Russie). A cause de ce changement sévère, avec ce passage du relâchement au jeûne, son estomac fut si endommagé qu'il ne put point être guéri après une année entière. Incidemment, il y a des paroles des saints Pères qui nous disent que nous ne devrions pas être des tueurs du corps, mais des tueurs du vice.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

Prier (260)



C'est la grâce
Qui ourle ta pensée
De l'espérance éternelle

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

lundi 31 août 2009

Saint Staretz Ambroise d'Optino: l'amour



L'amour englobe tout. Et celui, qui est bienveillant à ses proches, par inclination du cœur et non pas simplement par devoir ou désir, le Diable est dans l'impossibilité de lui faire obstacle.

Bien sûr, l'amour est plus importantt que tout. Si vous trouvez que vous n'avez pas d'amour en vous, mais que vous voulez l'obtenir, alors accomplissez des actes d'amour, même sans amour au début. Dieu verra votre désir et votre souffrance et Il implantera l'amour dans votre cœur. "Ceux qui ont un cœur disgracieux ne devraient pas désespérer, car avec l'aide de Dieu, ils peuvent le réformer. Tout ce que vous devez faire est de vous observer avec attention, ne laissez pas passer la possibilité d'être bon avec vos proches, dévoilez vos pensées à votre staretz et soyez bienveillant à l'extrême. Bien sûr, cela ne peut se faire tout à coup, mais Dieu est très patient. Il termine seulement la vie d'une personne quand Il voit qu'il est prêt à passer dans l'éternité, ou, quand Il voit qu'il n'y a a aucun espoir d'amélioration en lui.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

Acathistes, Prières, Offices


Prier (259)



Si Tes livres spirituels ne t'incitent pas à l'action
Tes lectures sont comme des fleurs en papier
Tu peux les regarder avec plaisir
Mais tu ne sentiras jamais leur parfum

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

dimanche 30 août 2009

Saint Staretz Ambroise d'Optino: l'Humilité


Saint Ambroise d'Optino

Vous devez vous humilier devant tout le monde et vous considérer vous-même comme étant pire que quiconque. Si nous n'avions pas commis d'offenses qui aient été perpétrées par d'autres, alors il se peut que nous n'en ayons pas eu la possibilité, ou que la situation et les circonstances étaient différentes. Alors que dans chaque personne il y a quelque chose de bon et aimable, tout ce que nous voyons normalement, ce sont leurs iniquités, et nous ne remarquons
rien de bon en eux.

A la question, peut-on souhaiter la perfection spirituelle, le staretz répondit: "Non seulement on doit la souhaiter, mais on doit essayer de se perfectionner dans l'humilité, c'est-à-dire de se considérer dans son cœur, plus bas que tout être humain et toute créature. Il est naturel et essentiel que l'homme pécheur s'humilie. S'il ne le fait pas, alors il sera humilié par les circonstances, disposées justement pour le profit de son âme. Durant les périodes de bonne fortune, il attribue généralement cette chance à lui-même, à sa force chétive et à sa prétendue autorité, mais dès que quelque malheur lui arrive, il demande grâce et à un ennemi imaginaire!"

Le staretz racontait également comment les circonstances fortuites abaissent une personne: "Un jour, une personne a organisé un déjeuner et a envoyé ses serviteurs pour inviter ses hôtes. Devant ce serviteur d'apparence négligée, l'un des invités lui a demandé: "Ne me dis pas que ton maître n'a pas pu trouver un serviteur plus beau que toi? A quoi le serviteur répondit: "Les beaux serviteurs, il les a envoyés aux beaux invités et moi, il m'a envoyé vers Votre Seigneurie".

Le staretz Ambrose a dit d'autres choses encore sur l'humilité à ses étudiants : "Un jour, un visiteur a rendu visite à l'higoumène Moïse, et ne le trouvant pas chez lui, il est allé voir son frère l'abbé Antoine. Au cours de leur conversation, le visiteur a posé la question suivante:" Dis-moi Père, quel type de préceptes gardes-tu? "Père Antoine a répondu: "J'ai eu beaucoup de préceptes. J'ai vécu dans le désert et les monastères et ils avaient tous des règles différentes. Maintenant il ne reste qu'une seule phrase : "Dieu ait pitié de moi!"

Le Père a aussi raconté comment "une femme ne cessait d'errer de ci, de là, à Kiev puis à Zadonsk, et un staretz lui ai dit:« Tout cela n'est d'aucune utilité pour toi. Assieds-toi quelque part, et récite la prière du Bon Larron!"

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

Prier (258)



L'enseignement des Pères
Est comme une source vive
Qui se jette dans l'âme
Altérée par les passions

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)