"Dans la confusion de notre époque quand une centaine de voix contradictoires prétend parler au nom de l'Orthodoxie, il est essentiel de savoir à qui l'on peut faire confiance. Il ne suffit pas de prétendre parler au nom de l'Orthodoxie patristique, il faut être dans la pure tradition des saints Pères ... "
Père Seraphim (Rose) de bienheureuse mémoire

samedi 15 septembre 2012

Nouveau blog


NOUVEAU BLOG: 


VIE DES SAINTS DE GEORGIE

ICI

                                 Icône de tous les saints de Géorgie


En septembre, à partir du nouvel an liturgique (1/14 septembre, selon le calendrier des Pères), nous publions les vies des saints de Géorgie en français, afin que les fidèles francophones puissent connaître, aimer et vénérer les héros spirituels de cette terre chrétienne depuis les origines du christianisme.

Saints de la terre de Géorgie,
priez Dieu pour nous!


Sainte Nina égale-aux-apôtres
  
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Saint Ilia ( Elie) le Juste
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Notre Père en Géorgien
et sa calligraphie
ci-dessous

მამაო ჩვენო
მამაო ჩვენო,
რომელი ხარ ცათა
შინაწმიდა იყავ
სახელი შენი,
მოვედინ სუფევა შენი,
იყავნ ნება შენი,
ვითარცა ცათა შინაეგრეცა ქვეყანასა
ზედაპური ჩვენი
არსობისა მომეც ჩვენ
დღეს და
მომიტევენ ჩვენ
თანანადებნი ჩვენნივითარცა ჩვენ
მიუტევებთ თანა-მდებთა
მათ ჩვენთა და ნუ
შემიყვანებ ჩვენ
განსაცდელსაარამედ მიხსენ ჩვენ
ბოროტისაგან.

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 Version Phonétique

[Mamao Tch’vèno

mamao tch’vèno, roméli khar ts’at’a shina, tsmida iqav sakhéli shéni, movédine soup’éva shéni, iqavn néba shéni, vit’arts’a ts’at’a shina, égréts’a k’véqanasa zéda, pouri tch’véni arsobisa momèts’ tch’vèn dghes da momitévèn tch’vèn t’ananadébni tch’venni, vit’arts’a tch’vèn miutévèbt’ t’ana-mdèbt’a mat’ tch’vènt’a da nu shémiqvanèb tch’ven gansats’dèlsa, aramèd mikhsèn tch’vèn borotisagan.]

Fête de tous les saints orthodoxes de la terre d'Helvétie

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L'Eglise Russe Hors Frontières célèbre en ce jour tous les saints qui ont illuminé la Terre d'Helvétie. Un office a été écrit par Vladika Ambroise (Cantacuzène), évêque de Vevey (Vaud, Suisse) pour honorer tous ces saints. Voici leur icône et leur tropaire:




Ton 8

Tropaire à tous les saints de la terre d'Helvétie

Comme le beau fruit de tes semailles salutaires,*
La terre d'Helvétie t'apporte Seigneur,*
Tous les saints qui l'ont illuminée.*
Par leurs prières, garde en paix profonde*
Ton église et notre patrie,*
Par la puissance de Ta Croix, ô Miséricordieux!


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Le service de Vigiles
aura lieu ce Samedi à 17h30 
en l'Eglise de la sainte Martyre Barbara
12 Rue des Communaux
à Vevey
La Liturgie aura lieu le lendemain 
au même endroit!

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Icône de tous les saints Orthodoxes 
de la Terre d'Helvétie
de
Dominique Aymonier-Lopez

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Trentième anniversaire du natalice de Père Séraphim (Rose) de bienheureuse mémoire



Le 2 Septembre 2012, le monastère de saint Germain d'Alaska à Platina, en Californie a organisé une célébration pour l'anniversaire des trente ans de la naissance au Ciel du hiéromoine Séraphim (Rose). Père Seraphim est connu dans le monde orthodoxe pour ses écrits. Les participants à la Divine Liturgie et au repas de fête qui suivait comprenait des Américains qui connaissaient personnellement le Père Seraphim.

Étaient également présents le métropolite Hilarion, premier hiérarque de l'Église Russe Hors-Frontières, l'évêque Daniel de l'Eglise Orthodoxe Bulgare, et, bien sûr, l'évêque Maxime de l'Ouest américain, de l'Église orthodoxe Serbe-l'évêque sous l'homophore duquel est le monastère.

Plus de deux cents pèlerins sont venus de tous les coins du pays pour honorer la mémoire du hiéromoine Séraphim. Le temps était doux et chaud-une journée parfaite de début d'automne dans les contreforts de Shasta-Trinity en Californie du Nord.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après 








Pravoslavie.ru/OrthoChristian.com 
présente (ci-dessus) les photographies d'Irina Shapoval 
pour cet événement.

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Haïjin Pravoslave ( 213)


Comme une marée
Sur les rives de ton âme
Les pensées s'échouent 

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

vendredi 14 septembre 2012

Saints Polonais martyrisés par les fidèles de l'église latine (VII)


Saint hiéromartyr Léon
Le saint martyr Léon venait de la Corombtsouk de la région de Helm. Cependant, il naquit loin du pays de la famille de ses ancêtres en 1919 dans le comté de Russie de Yaroslav parce que ses parents avaient émigré dans cette région au cours de la 1ère guerre mondiale.
Mais très vite, il revient dans la région de Helm, où son père, le révérend prêtre Gabriel plupart devint le prêtre attitré du village de Coulno. Le jeune Léon étudia à la plus grande école de la ville de Psemisl et de Lvov, puis au cours des années 1936-1939 termina le séminaire qui était au monastère de saint Onuphre à Giabletsna.
En 1941, pendant les années difficiles de la 2ème guerre mondiale, l'Eglise orthodoxe le nomma psalmiste et chef de chœur de la paroisse du village de Verbkovitse. En 1942 il se maria et dans l'église cathédrale de Helm, il fut ordonné diacre et prêtre par le métropolite local Hilarion. Au début, le jeune prêtre se trouvait à Helm, où il officiait et aidait dans les bureaux de la Cathédrale.
Il fut ensuite affecté à un poste pastoral très difficile et responsable, en raison du contact avec les catholiques et les uniates, dans la paroisse de Laskof, dans le comté de Chroubiesouf. Avec zèle et sacrifice de soi, il  travailla dans la grande vigne du Christ, servant et toujours solidaire des  membres de la paroisse pour toutes les difficultés qu'ils pouvaient avoir par rapport aux hétérodoxes. Parfois, en fait, ils [les hétérodoxes]complotaient contre lui-même et sa famille.
Le 10 Mars 1944, le prêtre de 25 ans avec sa famille et deux cents membres de la paroisse de Laskof, reçurent la couronne du martyre des papistes, qui, avec un fanatisme particulier torturèrent plus particulièrement le prêtre.
Les rebelles papistes jetèrent les corpss des martyrs dans une fosse préparée plus tôt à cet effet, et de là les orthodoxes enlevèrent le corps du prêtre Léon et l'enterrèrent dans le cimetière de la paroisse du village de Laskof . Plus tard, le cimetière fut détruit par les papistes et depuis lors, l'emplacement de la tombe du prêtre reste inconnu.

Saints néomartyrs de Pologne, Priez Dieu pour nous !
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Version Française Claude Lopez-Ginisty
D’après

Haïjin Pravoslave (212)


Ô douce oraison
Respiration de ton âme
Et sang de ta Vie

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

La vie et l’œuvre théologique de Georges-Grégoire de Chypre: un nouveau livre publié par Jean-Claude Larchet / Recension complète


Jean-Claude Larchet (éd.), « La vie et l’œuvre de Georges-Grégoire II de Chypre (1241-1290), patriarche de Constantinople », Édition du Cerf, Paris, 2012, 332 p. (collection « Théologie byzantine »).
Georges de Chypre (1241-1290), un brillant écrivain byzantin qui devint patriarche de Constantinople de 1283 à 1289 sous le nom de « Grégoire II » est encore peu connu en France: de nombreux petits articles lui ont, depuis longtemps, été consacrés, mais il n’a encore fait l’objet d’aucune étude d’enver­gure et aucune de ses œuvres n’a encore été traduite dans notre langue.
Pourtant son nom revient souvent dans les réflexions sur la question duFilioque, en particulier dans le cadre des débats œcuméniques de fond visant à trouver un accord entre orthodoxes et catholiques, qui restent jusqu’à ce jour profondément divisés sur ce sujet. Sa pensée, en effet, offre des perspec­tives nouvelles puisque, tout en refusant fermement le filioquisme latin (se­lon lequel l’Esprit procède aussi du Fils), elle explicite l’idée de certains Pères grecs selon laquelle l’Esprit Saint procède du Père par le Fils dans un sens ac­cep­table pour l’Église orthodoxe: celui d’une manifestation de l’Esprit non seulement temporelle (plan économique) mais éternelle (plan théolo­gique). Cette idée se trouvait déjà dans la théologie de son prédécesseur Nicéphore Blemmydès, mais accompagnée d’ambiguïtés et de compromis qui ont classé ce dernier parmi les représentants du courant latinophrone (litt.: « qui pense à la manière latine ») et, en dépit de quelques tentatives de réhabilitation, l’ont définitivement disqualifié aux yeux de la Tradition orthodoxe.
Ce volume, fruit d’un long travail qui a mobilisé des spécialistes de divers hori­zons, vient combler une lacune.
Il offre en effet:
1) une synthèse précise et appro­fondie sur la vie, l’œuvre et la pensée théologique de Georges-Grégoire de Chypre, la première liste complète de toutes ses œuvres, une bibliographie exhaustive des études qui lui ont été consacrées (contribution de Jean-Claude Larchet, qui travaille depuis une quinzaine d’années sur cet auteur et qui a organisé l’édition de l’ensemble de ce volume);
2) une tra­duction de ses œuvres théologiques, réalisée pour quatre d’entre elles, par Françoise Vinel(ancienne élève de l’E.N.S., agrégée de Lettres classiques et docteur en études grecques, professeur de patrologie à la Faculté de théologie catholique de Strasbourg) et pour l’une d’entre elles par J.-C. Larchet;
3) l’identification par S. E. Chysostomos N. Sabbatos (métropolite de Messinia et professeur à la faculté de théologie d’Athènes, l’un des meilleurs spécialistes actuels de Grégoire de Chypre) d’une œuvre théologique impor­tante écrite par Grégoire peu avant son accession au patriarcat, et restée jusqu’à présent mal identifiée et en très grande partie inédite: le Discours antir­rhétique contre les opinions blasphématoires de Bekkos.
3) l’édition de cette œuvre (réalisée, sur la base des travaux de S. E. Chysostomos N. Sabbatos, par le hiéromoine Théophile Kislas, docteur en théologie de l’Université de Stras­bourg et ancien assistant du Pr Panayotis Christou à l’Université de Thessalonique) et sa traduction en regard par les soins de Françoise Vinel.
Cette dernière œuvre, qui est la plus développée de Grégoire de Chypre, non seulement révèle de nouveaux aspects de sa pensée théologique, mais contribue à éclairer des textes diffici­les de quelques grands Pères de l’Église sur un thème particulièrement déli­cat de la théologie trinitaire.

Sur saint Materne: Prière à la très sainte Mère de Dieu (Saint Pierre Damascène)


Bienheureuse Reine de l'Univers,
Tu sais que nous pécheurs, nous n'avons aucune intimité avec le Dieu que tu as mis au monde.
Mais plaçant notre confiance en toi,
par ta médiation, nous tes serviteurs, nous nous prosternons devant le Seigneur:
puisque tu peux librement L'approcher puisqu'Il est ton fils et notre Dieu.
Et moi aussi, indigne croyant que je suis, je te supplie, sainte Reine,
afin que je puisse aussi percevoir les dons de la grâce accordés à toi
et aux autres saints,
et comprendre comment tu manifeste tant de vertus.
Rien qu'en donnant naissance au Fils de Dieu, cela montre que tu surpassa tous les autres êtres.
Car Celui Qui, étant le Créateur de tout l'univers,
connaît toutes choses avant qu'elles n'en viennent à l'existence,
trouva ton sein digne d'être Sa demeure.


+ Pierre de Damas


Je suggèrerais que nous nous unissions à saint Pierre Damascène pour prier en particulier pour son pays, la Syrie, victime des efforts fous de destruction de nos dirigeants conjugués à la volonté de certains d'y voir appliquer les préceptes violents de la religion de l'âge de la pierre à lapider, au lieu de promouvoir la paix entre les communautés et religions qui était la caractéristique du pays du siège du saint Apôtre Pierre, le pays du Patriarcat d'Antioche...

jeudi 13 septembre 2012

Saints Polonais martyrisés par les fidèles de l'église latine (VI)




Saint hiéromartyr Paul 
et sa presbytéra (Matouchka) Joanna.

Il naquit dans le village de Zablotse, dans la famille Svaikof dans l'éparchie de Helm. Après ses études générales, il entra au séminaire d’Ekaterinoslav (aujourd'hui en Russie) et en 1918, après ses études, il retourna vers son lieu de naissance. À l'âge de 30 ans, il épousa Joanna Lototska, âgée 24 ans à l'église de Saint-Nicolas du village de Gogie Levitinskie, dans le comté de Cremieniètsk, d'où venait son épouse,. Elle était, pour l'époque, bien éduquée, ayant étudié dans une école d'économie et de commerce. Unis par le mystère du mariage, ils créèrent une famille chrétienne exemplaire, une «église familiale » et portèrent les fardeaux de la vie familiale en s’aidant l’un l’autre.
Après leur mariage, ils se consacrèrent à l'Eglise orthodoxe, et en 1924, il fut ordonné diacre et protopresbytre (prêtre) à l'église de Saint Jean le Théologien dans Heaume par Vladika Denys de Varsovie. Sa presbytera le suivit et l'aida dans son travail spirituel. La première paroisse du Père Paul était dans la ville de Potok Gourni du comté de Bilgorai.

À la fin de 1927, l'autorité en charge, l'envoya dans le sud de la Pologne, dans l'éparchie de Lemkovotsizna. Là, il continua son travail pastoral avec le même zèle et de nombreux anciens uniates, parmi eux Lemkonv, regagnèrent leur foi ancestrale, l'Orthodoxie. Dans son diocèse, il servit dans les villages de Sviotkova et Desnitsa du comté de Giaslo.
Quand la persécution de l'Eglise Orthodoxe s’étendit à l'éparchie de Helm, en 1938, le Père Paul avec sa femme (il avait alors 44 ans) a été envoyé là-bas et a pris en charge la paroisse de la ville de Sienliski, dans le comté de Zamots. En ces temps difficiles, où les catholiques romains forçaient  les orthodoxes par tous les moyens à se convertir à papisme, le Père Paul les renforçait pour qu’ils restent orthodoxes.
A la fin de la Seconde Guerre mondiale, il continua dans la même éparchie au service de diverses paroisses, tout en vivant dans le village de Sniatitse. L'environnement était hostile envers l'Orthodoxie et lui-même avec sa femme souffrit plusieurs fois de persécutions, ainsi que de passages à tabac, de vols de leurs biens et de menaces, mais malgré tout cela, il resta ferme dans son service.
Enfin, en 1943, il fut envoyé par son autorité ecclésiastique au village de Graboviets de la même éparchie, où l'hostilité des hétérodoxes avait atteint son apogée, en raison de son zèle pieux. Alors les rebelles papistes, le jour de la Dormition de la Vierge Marie, le saisirent, lui et sa femme et les  soumirent à une horrible torture et finalement les tuèrent, parce qu'ils (les papistes) ne pouvait pas tolérer leur persistance ferme dans leur foi ancestrale.



Version Française Claude Lopez-Ginisty
D’après
citant 

Haïjin Pravoslave (211)



Communion Divine
Pain et Vin mais moi aussi
Je deviens tout autre

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

Présentation à Niš (Serbie) de deux livres de Jean-Claude Larchet récemment traduits en serbe


Jean-Claude Larchet à Niš le 05.09.2012Le 5 septembre a eu lieu à Niš (deuxième ville de Serbie) la présentation de deux livres deJean-Claude Larchet récemment traduits en serbe: « Théologie de la maladie » et « L’iconographe et l’artiste ».
Cette présentation était organisée, avec la bénédiction de S. E. Jovan (Purić), évêque de l’éparchie de Niš, par le Centar za Crkvene Studije (Centre d’études ecclésiales).
Jean-Claude Larchet  a tout d’abord enregistré une émission pour Radio Glas. Il a ensuite a été reçu par le maire de la ville, le Dr. Zoran Perisić; le communiqué publié par la mairie indique qu’il sera chargé de l’une des quatre conférences plénières qui inaugureront l’an prochain les festivités et le colloque international organisés à l’occasion du 1700e anniversaire de l’édit de Milan, proclamé en 313 par l’empereur Constantin, lequel est né à Niš et y avait sa résidence d’été. L’auteur a été ensuite reçu à déjeuner par Monseigneur Jovan (Purić).
Dans la soirée a eu lieu, dans la salle des concerts de Svetosavski Dom, devant une assistance de plus de 300 personnes, sous la présidence de l’évêque Jovan, la présentation des deux livres et de l’ensemble de l’œuvre de l’auteur, à travers les exposés successifs du Dr. Dragiša Bojovic, professeur à la Faculté de lettres de Niš, du Dr. Darko Djogo, professeur et vice-doyen de la Faculté de théologie de Sarajevo, du père Boban Dimitrijević, professeur de l’École de théologie de Niš et de Gavrilo Marković, iconographe et historien de l’art de Belgrade.
À la fin de la présentation, l’évêque Jovan a lui-même loué le travail de l’auteur et lui a remis, au nom du Centar za Crkvene Studije, une « Blagodarnitsa » (lettre de remerciement) calligraphiée sur parchemin, pour sa contribution au développement de la théologie orthodoxe.
L’enregistrement de l’ensemble de la présentation peut être écouté (en serbe) sur le site de l'éparchie de Niš.

mercredi 12 septembre 2012

Saints Polonais martyrisés par les fidèles de l'église latine (V)




Saint martyr Pierre

Le martyr Saint Pierre est né en 1891 dans le village de Tarnavatka, dans le comté de Tomasouf. Après ses études générales, il étudia à l'Ecole d'Agriculture, d'où il sortit diplômé en 1908. Au cours des années de la 1ère guerre mondiale, il travailla en tant que professeur.
Dans sa trentaine Pierre Ohrisko reesentit sa vocation pour la prêtrise et il entra au séminaire de la ville de Cremienièts. Après avoir obtenu son diplôme en 1923, il s'est marié. Au cours de la même année, en décembre, il a été ordonné diacre et prêtre dans la ville de Cremieniets par le métropolite Antoine de Loublin. Pendant une décennie, il a servi dans différents villages de l'éparchie de Volhynia.
En 1939, lorsque le régime athée prévalut en Volhynia, le Père Pierre est retourné à son lieu de naissance, l'éparchie de Helm dans le comté de Tomasouf. Il est resté au village de Soumine et a été nommé prêtre officiant de la paroisse du village de Moresin. Pendant les années difficiles de la 2ème guerre mondiale, il a continué avec zèle son service sacerdotal, accordant plus d'importance aux progrès spirituel de la jeunesse. Cependant, la propagande papiste propageait la haine envers les orthodoxes de l'éparchie de Helm, dont faisaient partie lui et les membres de sa paroisse, leur faisant différentes propositions sournoises, avec l'intention de les faire renier l'orthodoxie. Voyant qu'il n’abandonnait pas, mais qu’il continuait seulement à soutenir les membres de aa paroisse, ils lancèrent contre lui des persécutions et des menaces.
Enfin, en l'an 1944 au village de Tsartoviets du Comté de Zamosts, le Lundi Saint, alors qu'il servait la Liturgie Divine des Présanctifiés, et en même temps, confessait les jeunes qui s'étaient rassemblés là, les rebelles papistes entourèrent l'église et le saisirent, entièrement vêtu de ses habits hiératiques, ils l'ont emmené à l'extérieur, déchira ses vêtements liturgiques et le torturèrent atrocement tandis qu’ils l'emmeneaient hors du village. Au cours de ces tortures, il rendit son âme, restant toujours en paroles et en œuvres fidèle à l'Orthodoxie. Beaucoup de paroissiens rencontrèrent le même sort. Les meurtriers enterrèrent son corps à cet endroit, dans les champs et depuis l'emplacement de sa tombe avec ses reliques reste inconnu.



Version Française Claude Lopez-Ginisty
D’après
citant 

Haïjin Pravoslave (210)


La main qui bénit
Fait descendre sur le monde
La belle hésychie

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

La vie et l’œuvre théologique de Georges-Grégoire de Chypre: un nouveau livre publié par Jean-Claude Larchet


Jean-Claude Larchet (éd.), « La vie et l’œuvre de Georges-Grégoire II de Chypre (1241-1290), patriarche de Constantinople », Édition du Cerf, Paris, 2012, 332 p. (collection « Théologie byzantine »).
Georges de Chypre (1241-1290), un brillant écrivain byzantin qui devint patriarche de Constantinople de 1283 à 1289 sous le nom de « Grégoire II » est encore peu connu en France: de nombreux petits articles lui ont, depuis longtemps, été consacrés, mais il n’a encore fait l’objet d’aucune étude d’enver­gure et aucune de ses œuvres n’a encore été traduite dans notre langue.
Pourtant son nom revient souvent dans les réflexions sur la question duFilioque, en particulier dans le cadre des débats œcuméniques de fond visant à trouver un accord entre orthodoxes et catholiques, qui restent jusqu’à ce jour profondément divisés sur ce sujet. Sa pensée, en effet, offre des perspec­tives nouvelles puisque, tout en refusant fermement le filioquisme latin (se­lon lequel l’Esprit procède aussi du Fils), elle explicite l’idée de certains Pères grecs selon laquelle l’Esprit Saint procède du Père par le Fils dans un sens ac­cep­table pour l’Église orthodoxe: celui d’une manifestation de l’Esprit non seulement temporelle (plan économique) mais éternelle (plan théolo­gique). Cette idée se trouvait déjà dans la théologie de son prédécesseur Nicéphore Blemmydès, mais accompagnée d’ambiguïtés et de compromis qui ont classé ce dernier parmi les représentants du courant latinophrone (litt.: « qui pense à la manière latine ») et, en dépit de quelques tentatives de réhabilitation, l’ont définitivement disqualifié aux yeux de la Tradition orthodoxe.
Ce volume, fruit d’un long travail qui a mobilisé des spécialistes de divers hori­zons, vient combler une lacune.

mardi 11 septembre 2012

Saints Polonais martyrisés par les fidèles de l'église latine (IV)




Saint martyr Nicolas

Le saint martyr Nicolas est né en 1907 dans le village de Cotlatsov, dans le comté de Zitomir, dans la très grande famille des Holts. Après la 2ème guerre mondiale, il est retourné avec ses parents à la ville historique de Vladimir, dans l'éparchie de Volhynia. Il a resenti la vocation de la prêtrise  et a étudié la théologie pendant les années 1930 en Bulgarie.
Après ses études, il se maria en 1935 et il fut ordonné prêtre. En tant que nouveau prêtre, il fut envoyé pour aider le prêtre officiant dans la paroisse du village de Babitse, alors qu'il séjournait dans le village d’Obsa, dans le comté de Bilgorai. Les années de son service sacerdotal ont été particulièrement difficiles et il en a été affecté, il vivait entièrement de la charité des fidèles. Dans le même temps, le gouvernement papiste de Pologne tentait de limiter son activité pastorale et suggérait sournoisement de nombreuses propositions pour l'égarer, et même le faire changer de foi.
De 1937 jusques au début de la guerre, en raison de diverses difficultés et restrictions, il servit comme prêtre dans les paroisses des villages de Dougose et Cochilno du comté de Volhynia. Pendant les années de guerre, il est allé à la paroisse du village Nobosioulki, dans le comté Tomasouf, de l'éparchie de Helm. Au cours de cette période de peur et de terreur, il a aidé et sauvé la vie de nombreux orthodoxes et non-orthodoxes, effectuant son travail pastoral avec dévouement et sans aucun souci, même pour sa vie.
En 1944, après le retrait des troupes allemandes, l'activité des rebelles polonais catholiques contre les orthodoxes se sont généralisées. Puis, le Père Nicolas avec un groupe de fidèles de la paroisse ci-dessus, au mois d'Avril, fut martyrisé pour ne pas se soumettre aux suggestions des papistes, qui, en attaquant l'Eglise pendant qu'il jaccomplissait le mystère du Baptême, le saisirent et avec force l'emmenèrent à l'extérieur en même temps que toutes les personnes présentes et après les avoir torturés de diverses façons, ils les assassinèrent tous.
Le saint hiéromartyr Nicolas a été enterré à l'endroit où, en 1938, le gouvernement papiste avait nivelé l'église paroissiale précédente. Une commission spéciale ecclésiastique n'a pas pu trouver ses reliques ou son tombeau, vu que les papistes avaient transformé toute cette région en champs cultivés.



Version Française Claude Lopez-Ginisty
D’après
citant