"Dans la confusion de notre époque quand une centaine de voix contradictoires prétend parler au nom de l'Orthodoxie, il est essentiel de savoir à qui l'on peut faire confiance. Il ne suffit pas de prétendre parler au nom de l'Orthodoxie patristique, il faut être dans la pure tradition des saints Pères ... "
Père Seraphim (Rose) de bienheureuse mémoire

samedi 7 juillet 2018

St. Père Porphyrios: Le stress et la mélancolie



Le stress 
est causé 
par l'éradication 
du sens religieux.

Si vous n'avez pas d'amour 
pour le Christ, 
si vous ne vous occupez pas
 de choses saintes, 
vous serez forcément emplis
 de mélancolie 
et 
de méchanceté.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

vendredi 6 juillet 2018

Le sens de la vie



Avant de partir pour le Ciel, 
nous devons réaliser la valeur 
et 
le sens de cette vie : 
c'est une arène 
dans laquelle nous luttons. 

Nous devrions nous rappeler 
que le dicton est sage et vrai 
qui nous dit : 
Ils ont eu la douleur
pour maître 
et 
ils ont beaucoup appris.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

Solidarité Kosovo

Classe de mer : c'est dans un mois !

Chers amis, 
Dans un peu moins d'un mois maintenant, nous partirons avec 40 enfants des enclaves en classe de mer, comme nous le faisons chaque été depuis 7 ans maintenant.
Cette idée est née d'un constat : la plupart des enfants et des jeunes que nous croisons pendant nos opérations sur le terrain ont le visage marqué. Ils ont dans les yeux la même gravité qu'ont les adultes qui les entourent, cette gravité qui montre qu'ils n'ont pas eu le temps d'être vraiment des enfants, insouciants, joyeux, libérés de tout soucis.
Ces vacances au bord de la mer leur permettent de vivre, le temps d'une semaine, leur vie d'enfants, mais aussi de réaliser qu'une autre vie est possible, loin des enclaves, loin des brimades continuelles, loin de la peur de l'avenir qui ne les quitte jamais. Avec le temps, nous avons constaté qu'elles leur permettaient également de créer des liens d'amitié avec d'autres enfants vivant des situations comparables aux leurs, amitiés qui les aident aujourd'hui à mieux supporter leur quotidien et qui les aideront demain à construire leur avenir.
Le message que nous avons reçu de la part d'Aleksandar après son séjour avec nous au Monténegro.

Cette année, ces vacances prennent une importance particulière parce qu'elles arrivent dans un contexte très tendu au Kosovo depuis quelques mois. 

Il ne fait nul doute que les enfants ont particulièrement souffert de cette insécurité permanente et bénéficieront plus encore que d'habitude de ces quelques jours de bonheur.

C'est pourquoi nous retournons à Tivat, au Montenegro, comme l'année dernière. Le cadre idyllique de cette petite ville cachée au fond de la baie de Kotor, au bord de l'Adriatique, est parfait pour offrir à ces enfants des vacances dont ils se souviendront toute leur vie.

Les enfants qui viendront cette année ont été sélectionnés par le Père Serdjan, responsable de notre bureau humanitaire au Kosovo, en lien avec toutes les paroisses du Kosovo. Une trentaine ont été choisis à cause de l'extrême pauvreté de leur famille, la dizaine restante a été sélectionnée parmi les élèves les plus méritants cette année. À l'heure où vous lisez ces lignes, les enfants ne savent pas encore qu'ils ont été sélectionnés : ils l'apprendront dans quelques jours. Je vous laisse imaginer les cris de bonheur qui résonneront un peu partout dans les enclaves chrétiennes, puis la hâte joyeuse qui animera ces enfants alors qu'ils prépareront leurs bagages !

Bien entendu, vous vous en doutez, tout ceci a un coût : tout compris, la semaine de vacances pour un enfant coûte 350 euros, pour un total de 15 000 euros. Je ne doute pas que le bonheur de ces enfants vous touchera et que votre générosité nous permettra d'atteindre notre objectif cette année encore.
Merci pour votre confiance et votre fidélité et bon été  !

L'équipe de "Solidarité Kosovo"

PS. Pour retrouver les articles consacrés à la classe de mer de l'an dernier, cliquez ici.
PS2 : « Solidarité Kosovo » étant reconnu d’intérêt général, chaque don ouvre droit à une déduction fiscale à hauteur de 66% du montant du don. A titre d'exemple, un don de 100 € vous permet de déduire 66 € sur la somme de vos impôts à payer. Ainsi votre don ne vous coûte en réalité que 34 €.
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jeudi 5 juillet 2018

Staretz Ephrem de Katounakia: Prière et puissance


La prière de Jésus 
vous donne tant de douceur,
 tant de joie. 

Elle est courte, 
mais elle a tant de puissance...

Tant et si bien que vous dites : 
" Même si je vais en enfer, 
je n'ai pas peur. 

Je vais simplement dire la prière
 là aussi."

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

mercredi 4 juillet 2018

Staretz Joseph de Vatopaidi: Personne n'est infaillible!


Personne parmi les hommes n'est infaillible, 
surtout quand ils sont encore imparfaits 
et pleins de méchanceté.

Il y a beaucoup de choses 
qu'ils ne savent pas, 
et ils ne sont pas très bons 
pour les autres.

Ils manquent d'expérience 
et mènent également 
une lutte inégale.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

mardi 3 juillet 2018

Staretz Ephrem d'Arizona: la bonne intention


Lorsque Dieu voit de notre part
une bonne intention, 
Il nous aide.

Et il rendra cette petite intention si grande,
que le merveilleux salut
de notre âme
sera accompli!

Version française Claude lopez-Ginisty
d'après

lundi 2 juillet 2018

Staretz Yermanos Stavrovouniotis: Priez-Vous avec foi?


Priez-vous avec foi ? 

Vous êtes entendus! 

Vous repentez-vous avec foi ? 

Vous avez droit à la miséricorde ! 

Vous confessez-vous avec foi ? 

Vous êtes pardonnés! 

Êtes-vous patients avec foi ? 

Vous êtes sanctifiés !

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

dimanche 1 juillet 2018

Jean-Claude Larchet: Demande à toutes les Églises locales d’intégrer explicitement dans les règles relatives aux carêmes et jours de jeûne, l’abstinence de l’usage de l’Internet et des réseaux sociaux





Communication présentée au 2ème Colloque international sur les médias numériques et la pastorale orthodoxe (DMOPC 18), Académie de Crète, Kolymbari, 18-21 juin 2018

Les nouveaux médias, encore appelés médias numériques, dont les instruments sont les ordinateurs, les tablettes et surtout maintenant les smartphones et dont le contenu est principalement celui de l’Internet et des réseaux sociaux et des messages, ont envahi la vie des hommes de notre époque, en particulier celle des jeunes, dès l’âge de 10 ans, parfois moins.
Leurs capacités de communication rapide et presque gratuite, la possibilité qu’ils donnent d’accéder à tous et à tout, et la force des images que les médias numériques véhiculent, leur ont donné un pouvoir de séduction considérable. La pression sociale (notamment celle du conformisme) mais aussi l’organisation économique de la société en a fait des instruments qu’il est pratiquement obligatoire de posséder, sous peine de se voir exclu de divers groupes ou circuits sociaux, administratifs ou économiques.
Mais c’est surtout une dépendance interne, psychologique, qui s’est établie chez les utilisateurs de tous âges. Cette dépendance inquiète beaucoup de parents, car elle affecte maintenant beaucoup d’enfants. Elle est remarquée par les utilisateurs eux-mêmes, et est fortement perçue dans les cas les plus graves, qui nécessitent un traitement drastique, sous la forme notamment d’un sevrage total de longue durée et parfois d’un accompagnement psychiatrique en clinique. Mais cette addiction est souvent inconsciente dans les cas moins graves, car l’habitude a le pouvoir de faire apparaître comme normal ce qui ne l’est pas. On doit le constater : chez la plupart des utilisateurs, l’usage est devenus abus.
Dans ce colloque qui réunit des acteurs de médias orthodoxes, les médias sont présentés dans la plupart des cas d’une manière positive, comme appartenant ou devant appartenir à la vie ecclésiale, avec l’idée qu’ils sont devenus de nos jours des moteurs indispensable à l’activité pastorale et missionnaire de l’Église. Cette vision quasi paradisiaque doit cependant être tempérée. Dans la vraie vie, la consultation de sites orthodoxes occupe malheureusement beaucoup moins de place que celle des autres sites, et beaucoup de jeunes orthodoxes y restent totalement étrangers. Dans une très grande majorité de cas, les passions qui habitent l’homme déchu l’attirent vers des contenus conformes à ces passions, que ce soit dans le choix des sites visités ou dans les motivations de la communication sur les réseaux sociaux comme Facebook, où le narcissisme (que les Pères de l’Église appellent philautia) joue un rôle considérable, que ce soit dans la mise en scène de soi-même ou dans la recherche effrénée de « like » qui flattent l’ego.
J’ai publié récemment un livre de 320 pages, intitulé en français « Malades des nouveaux médias », qui a été traduit en roumain sous le titre « Captivi în Internet », et est en cours de traduction en anglais sous le titre « Addicts of modern medias ». Je montre dans ce livre, de manière très détaillée et argumentée, les effets négatifs, corrosifs et destructeurs des nouveaux médias dans les divers sphère de la vie de l’homme : psychique, intellectuelle, culturelle, sociale, relationnelle, et enfin et surtout spirituelle. Je propose aussi un certain nombre de prophylaxies et de thérapies, en particulier de nature spirituelle. Pour le présent exposé, qui doit être très court, j’ai choisi de parler seulement du jeûne et de l’abstinence, comme moyens de limiter et de contrôler l’usage des nouveaux médias, devenu dans la plupart des cas abusif et nocif.

L’Église orthodoxe a établi pour les périodes de carêmes et certains jours de la semaine ou de l’année des règles de limitation et d’abstinence concernant l’usage de la nourriture et de la sexualité.
L’une des finalités principales de ces règles est d’habituer l’esprit à contrôler les impulsions corporelles et psychiques, à réorienter et à recentrer les forces psycho-physiologiques vers la vie spirituelle, à instaurer un état de faim et de désir qui fait ressentir à l’homme sa dépendance à l’égard de Dieu et son besoin de Lui, à établir dans l’âme un état paisible qui dispose à la pénitence et favorise l’attention et la concentration dans la prière.

L’abus, devenu commun, des nouveaux medias, produit des effets contraires à ceux recherchés par le jeûne et l’abstinence : épuisement vain de l’énergie, sollicitation et dispersion extérieures permanentes, mouvement et bruit intérieurs incessants, occupation envahissante du temps, impossibilité d’établir ou de maintenir la paix intérieure, destruction de l’attention et de la concentration nécessaires à la vigilance et à la prière.
Ces effets, il faut le souligner, sont relatifs à l’usage même des nouveaux médias dès lors qu’il atteint un certain seuil, indépendamment de leur contenu. Comme la montré le grand spécialiste des medias Marshall Mc Luhan, le medium a plus d’impact que le message qu’il véhicule, au point que l’on peut dire que « le medium est le message » (« the medium is the message »). Cela ne doit évidemment pas faire oublier la question du contenu qui, lorsqu’il est mauvais, vient solliciter et alimenter les passions, et augmente encore le degré d’incompatibilité avec la vie ascétique au sens large, et nuit encore plus à la vie spirituelle.

L’Église doit prendre en compte ces circonstances nouvelles créés par notre époque, et établir des règles appropriées, accompagnant celles du jeûne alimentaire et de l’abstinence sexuelle, de manière à aider l’homme moderne, par une limitation volontaire régulière, à se libérer des nouvelles addictions qui l’enchaînent, et de manière à lui donner les moyens de mener pleinement la vie spirituelle qui convient à sa nature et qui est la condition de son épanouissement personnel  véritable.
On pourrait dire que nulle règle n’est nécessaire pour cela et que des recommandations pastorales suffisent, mais on pourrait dire la même chose par rapport au jeûne alimentaire ou à l’abstinence sexuelles pour lesquelles cependant l’Église a établi des canons, et même de manière solennelle, c’est-à-dire lors de Conciles œcuméniques, pour la raison que les règles officiellement et précisément formulées ont un impact plus grand, une portée plus universelles et un caractère plus obligatoire que de simples recommandations – d’ailleurs pas toujours données – au sein d’une paroisse.

La question qui se pose est ici celle de la nature du jeûne et de l’abstinence pratiquées.
Il s’agit déjà, comme l’indique ce qui précède, de limiter le temps de connexion et de réguler strictement l’usage et le contenu des médias. Il est nécessaire d’abandonner la connexion permanente, et de limiter la connexion à une période définie dans la journée. Il convient d’abandonner les médias non nécessaires, comme les médias sociaux (Facebook, Instagram, Twitter, etc.) et tous les sites de divertissement. Tous les sites Internet présentant un risque de tentations ou de mauvaises rencontres doivent évidemment être évités. Il convient de limiter aussi la connexion Internet à ce qui est strictement nécessaire pour le travail professionnel ou les études.
Les parents doivent apprendre à leurs enfants utilisateurs des nouveaux medias à pratiquer une telle limitation en leur en expliquant le sens.
Les périodes de carême sont des opportunités offertes à tous d’abandonner les relations virtuelles et artificielles des réseaux sociaux pour retrouver des relations réelles, concrètes, approfondies avec la famille et les amis, et, d’une manière générale, être plus attentifs aux personnes qui nous entourent. Ces périodes de carême sont aussi des opportunités pour redécouvrir le silence et la solitude, qui sont nécessaires à l’exercice et au développement de la vie spirituelle.

La question qui risque de fâcher, dans le contexte de ce colloque, est de savoir si l’on doit étendre la règle du jeûne et de l’abstinence des nouveaux médias aux sites orthodoxes eux-mêmes. Je ne veux pas mettre au chômage partiel la plupart des participants à ce colloque, et mon but est encore moins de limiter la présence de la parole chrétienne et ecclésiale dans un monde où elle est déjà trop peu présente.
Mais je voudrais tout d’abord faire remarquer que lors des carêmes, et surtout du Grand Carême, un certain nombre de médias orthodoxes, en particulier ceux qui ont un contenu spirituel, s’autolimitent : ils ferment leurs sites pour une période plus ou moins longue, ou du moins ralentissent et restreignent leur production.
Un telle restriction a une valeur exemplaire et témoigne à sa manière de l’existence du carême et des limitations auxquelles il invite.
Ma seconde remarque concerne la lecture. Il est vrai que, très positivement, la plupart des médias orthodoxes proposent, au moins pour une part, des lectures spirituelles, et certains sites sont même consacrés uniquement à cela. Il n’y a donc pas de raison, en principe, de limiter la production ou la consultation de tels sites, et il semble qu’on devrait même l’encourager, dans la mesure où les fidèles sont invités, pendant les périodes de carême, à faire davantage de lectures spirituelles.
Je voudrais cependant signaler ici que les études scientifiques qui ont été faites sur les modalités de la lecture sur écran montrent que ce  type de lecture est à la fois très rapide et très superficiel.
Sur les écrans, les textes nous apparaissent comme des images. Pour cette raison, le texte sur écran fait l’objet, comme une image, d’un balayage en surface, le regard s’arrêtant habituellement sur quelques lignes seulement.
Une étude scientifique a montré que la plupart des gens ne lisent pas le texte ligne par ligne, comme ils le feraient pour un livre, mais sautent rapidement du haut jusqu’au bas de la page, dans un mouvement qui suit généralement la forme d’un F : ils lisent les premières lignes, descendent un peu, lisent la partie gauche de quelques lignes, puis descendent le long de la partie gauche de la page.
Une deuxième étude a conclu qu’un lecteur moyen sur le Web ne lit qu’environ 20% du texte.
Une troisième étude a établi que la plupart des pages Web sont regardées au maximum pendant 10 secondes, ce qui montre de toute évidence qu’elles ne sont pas vraiment lues.
La lecture sur écran ne s’arrête guère sur les mots ou les expressions. C’est une lecture où l’on fait peu de retours en arrière. C’est une lecture peu réflexive. C’est une lecture superfi­cielle qui ne donne guère lieu a un effort de compréhen­sion et à un effort de mémorisation.
De beaucoup de façon, le multimédia rend la relation au texte plus instable, plus légère, plus fragile, plus éphé­mère.
Les périodes de carêmes peuvent et doivent être des périodes où le temps et la qualité de la lecture peuvent être retrouvés par l’abandon des supports numériques au profit des supports imprimés et en particulier des livres qui, toutes les études le montrent, permettent une lecture beaucoup plus fructueuse que la lecture sur écran et n’a pas les inconvénients de celle-ci.
Se couper complètement des médias, quels qu’il soient, pendant les périodes de carême est une solution idéale pour retrouver l’hésychia indispensable à l’approfondissement de la vie spirituelle, qui est précisément le but principal des temps de jeûne.

Je voudrais noter en conclusion que de nombreuses cliniques privées et hôtels proposent des séjours plus ou moins longs de déconnexion totale aux prix le plus bas de 1000 euros ou 1200 dollars la semaine. L’Église orthodoxe devrait officiellement offrir cette possibilité pendant les périodes de carême, la gratuité du service étant assurée et le rendant donc accessible à tous, avec un outre un profit spirituel qu’on ne trouve pas ailleurs. L’une de ces cliniques a pour slogan publicitaire : « Déconnectez vous pour vous reconnecter. » L’Église peut reprendre à son compte ce slogan en précisant : Déconnectez vous des nouveaux medias pour vous reconnecter à Dieu et à votre prochain.

Deuxième Conférence internationale sur les media digitaux et la pastorale Orthodoxe


Père Jivko d'orthodoxie.com, professeur à Saint Serge, le théologien orthodoxe Jean-Claude Larchet et votre serviteur furent les 3 intervenants francophones à cette conférence. Nous traduirons certaines interventions (qui se faisaient en Anglais, russe ou grec), et mettrons en ligne la conférence originale lorsqu'elle sera accessible.
Aujourd'hui nous publions la conférence de M. Jean-Claude Larchet qu'il nous a communiquée en français.
Pour voir tout le programme: