"Dans la confusion de notre époque quand une centaine de voix contradictoires prétend parler au nom de l'Orthodoxie, il est essentiel de savoir à qui l'on peut faire confiance. Il ne suffit pas de prétendre parler au nom de l'Orthodoxie patristique, il faut être dans la pure tradition des saints Pères ... "
Père Seraphim (Rose) de bienheureuse mémoire

samedi 4 décembre 2010

vendredi 3 décembre 2010

Une photo de la Mère de Dieu sur la Sainte Montagne de l'Athos




Le 21 août 1903, alors que les moines pauvres recevaient l'aumône aux portes du monastère de Saint-Panteleimon, le moine Gabriel prit une photographie. Lorsque la photo a été développée l'image de la Mère de Dieu apparut miraculeusement à la gauche de l'image, recevant humblement une croûte de pain bénit. Peu de temps avant, plusieurs frères avait clairement vu la Sainte Vierge parmi les moines à la porte et voulaient en parler aux gardiens, mais le jour où la photo a été prise, personne ne l'avait vue. (D'après la chronique du Monastère)

Le premier studio de photo sur le Mont Athos est apparu au monastèreSaint Pantéléimon au début des années 1870. Avec la bénédiction des anciens, tous les événements de la vie des moines ont été enregistrées sur pellicule. L'histoire photographique du monastère russe dura jusques en 1930, mais il tcessa peu à peu à cause du manque d'argent. La fierté du monastère est le négatif de la photo ci-dessus montrant la remise de pain aux infirmes, parmi lesquels ils considèrent que se trouve la Sainte Vierge vêtue comme une higoumène de la Sainte Montagne.

En 1903, plus de 1400 moines vivaient au monastère Saint Pantéléimon, alors qu'aujourd'hui il n'en reste plus que quelque 35.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après l'excellent webblog
de
John SANIDOPOULOS

Hésychie (349)




Ce monde où tu vis
Par ta prière constante
Devient pour toi le Lieu
De Sa Présence

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

jeudi 2 décembre 2010

Père Gheorghe CALCIU: Une seule chose est utile...



Une chose est véridique!


(Mes bien-aimés) sachez que notre relation avec Dieu n'est pas une plaisanterie; sachez que ce monde entier, avec toute sa civilisation est un phénomène de mode passager. Vous avez fermé les yeux à jamais [quand vous mourez] et vous ne saurez plus rien sur la civilisation, ou sur les efforts vers la Lune ou Mars, et ainsi de suite... Toutes ces choses sont des ombres / vides; une seule chose est véridique: Notre relation avec le Christ, l'immortalité de notre âme et ce qui nous attend au-delà de la mort, perspective d'un éternel tourment ou de la vie éternelle.



Pannikhide pour Père Gheorghe/2010


Sur le sacerdoce


"Que signifie le sacerdoce? Cela signifie être un témoin durable de la souffrance humaine et la prendre sur tes épaules. Etre celui qui réchauffe le lépreux à sa poitrine, celui qui donne la vie au malheureux par le souffle de sa propre bouche. Etre une grande consolation pour chaque malheureux, même lorsque tu es toi-même accablé de faiblesse. Etre un rayon de lumière brillant au cœur malheureux quand tes propres yeux,  ont depuis longtemps cessé de voir le jour. Porter des montagnes de souffrance des autres sur tes épaules, tandis que ton propre être crie sous le poids de sa propre souffrance. Ta chair se rebellera et dira: "Cet héroïsme est absurde, impossible! Où est un tel homme, où est le prêtre que tu décris pour que je puisse mettre ma propre souffrance sur ses épaules? "

Oui, néanmoins, il existe! De temps en temps, s'éveille en nous le prêtre du Christ qui, comme le Bon Samaritain, se met à genoux à côté de l'homme tombé parmi les voleurs, et le met sur sa propre monture, et l'amène à l'Eglise du Christ pour le guérir. Et il s'oublie lui-même et te consolera, ô homme de souffrance! "

Version française Claude Lopez-Ginisty 
d'après

Hésychie (348)



Dans ce monde indifférent
Sois l'écrin modeste
De la Parole superbe
Qui sertit la prière

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

mercredi 1 décembre 2010

Archiprêtre Andrew (Phillips): La Chrétienté Orthodoxe et l'ancienne Eglise d'Angleterre

Introduction
Le 8 Novembre 2010, cinq évêques anglicans ont démissionné de leurs postes et sont entrés l'Eglise catholique romaine. Ce changement avait été en gestation depuis que l'Eglise anglicane a commencé à faire des changements sans précédent, plus particulièrement l'ordination des femmes et des homosexuels au sacerdoce et même à l'épiscopat. Traditionalistes, les évêques partants ont exprimé leur regret, mais ont estimé qu'ils devaient le faire. Leur avenir est incertain, comme l'est l'avenir de ces anglicans d'esprit traditionnel qui restent dans leur propre Église. Compte tenu de ces changements historiques, Pravoslavie.ru / OrthoChristian.com recommande le texte du Père Andrew Phillips, prêtre orthodoxe qui sert l'Eglise orthodoxe de St John, à Colchester, en Angleterre. Sa brochure donne un aperçu perspicace de l'histoire chrétienne d'Angleterre; il éclaire la vraie tradition anglo-saxonne du christianisme, et montre comment les Anglais pourraient la retrouver. La brochure peut être lue (en anglais) sous forme électronique sur son site Internet:


"Le Royaume des (anciens) anglais est le Royaume de Dieu,
et Dieu a eu plaisir de prendre des dispositions pour l'avenir. "

(extrait de La Vision de Saint Pierre à l'évêque Berhtwald)

St. Brihtwold (Berhtwald), Bishop of Ramsbury, Wiltshire.

Saint-Brihtwold (Berhtwald), 
évêque de Ramsbury, Wiltshire.

L'histoire ecclésiastique de l'Angleterre avant la conquête, et même des îles britanniques dans leur ensemble, est souvent présentée comme l'histoire de deux grands centres, Rome et Canterbury. C'est, cependant, notre thèse qu'un autre grand centre ecclésiastique mérite d'être pris en considération dans l'histoire de la Vieille Eglise anglaise, à la fois indirectement à sa fondation et directement à sa fin. Ce centre, dont l'importance a été grandement négligée dans l'écriture de l'histoire occidentale pendant plusieurs siècles, est Constantinople, la Nouvelle Rome de saint Constantin le Grand.

En effet, nous croyons que si nous réalisons seulement maintenant l'importance de ce centre et de tout ce qu'il représente, c'est aussi parce nous ne faisons que réaliser l'importance des premiers siècles du christianisme romain parmi les anciens Anglais, éveil à la signification historique de la conversion de l'Angleterre anglo-saxonne par les Apôtres. Car, il semblerait qu'il y a des courants profonds, mais clairs qui lient les apôtres de notre terre à la vieille Rome, et à la ville de Constantinople, Nouvelle Rome. À la fin de la période de l'ancienne Angleterre, ces courants semblent être d'autant plus évidents, comme nous le verrons. Cela ne veut pas dire que nous nions en aucune façon le rôle prééminent de la papauté dans la conversion de l'Angleterre, plutôt que nous voulons le souligner, mais aussi faire une distinction. Cette distinction est entre la papauté de saint Grégoire le Grand, et celle de Hildebrand, Grégoire VII, au XIe siècle. La Rome de saint Grégoire le Grand a été une partie intégrante et essentielle d'un Commonwealth Chrétien, qui, depuis la moitié du onzième siècle n'existe plus. Depuis lors, d'ailleurs, le Patriarcat de Rome s'est lui-même fragmenté en plusieurs parties, l'une d'elles étant Cantorbéry.

À une époque où l'unité est tellement recherchée, il est donc de notre devoir de présenter au lecteur une petite partie de l'unité de ce Commonwealth chrétien, comme on peut le voir dans l'histoire de l'Angleterre Anglo-Saxonne, plus particulièrement à son début et à sa fin. Nous le faisons faisant avec le souhait qu'un jour, cet ancien Commonwealth sera spirituellement rétabli une fois de plus. En outre, c'est notre conviction que cela se produira quand le monde occidental lui-même sera rééquilibré par sa pleine participation à l'héritage spirituel de Constantinople, id est à l'Eglise orthodoxe. Ce faisant, il retrouvera ses propres racines spirituelles, dont il s'est éloigné jusques à présent. Ce n'est pas un vœu pieux, car l'un des plus grands saints de la Vieille Eglise anglaise, saint Édouard le Martyr, est vénérée aujourd'hui dans une fraternité monastique de l'Eglise orthodoxe à Brookwood dans le Surrey. Là, ses reliques, miraculeusement retrouvées, sont enchâssées et les fidèles viennent les vénérer et vénérer sa sainte icône. Il [Saint Edouard] est, nous le croyons, le premier fruit de la restauration du patrimoine spirituel de l'Angleterre. Que Ta volonté soit faite Seigneur.


Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

Hésychie (347)



Jérusalem Kiev Athènes
Et la sainte Montagne de l'Athos
Sont aux portes dans ton cœur
Par la prière du Nom

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

mardi 30 novembre 2010

Père Barnabas (Powell): Le corps n'est-il pas encore saint après la mort?

pravmir.com


Tout peut arriver à Amsterdam. Un article récent de The Economist décrit comment les morgues néerlandaises sont les pionnières d'une nouvelle matière d'énergie alternative, qui donne un nouveau sens à l'expression  "pouvoir du peuple." Puisque la crémation des cadavres implique tellement d'énergie, les fours crématoires sont reliées aux réseaux électriques municipaux afin que rien de cette ressource précieuse ne se perde. Certaines personnes meurent littéralement de devenir des ressources bon marché et renouvelables. Il y a juste un hic. Les émissions des déchets du processus ne sont pas tout à fait assez vertes pour les sensibilités écologiques néerlandaises, donc une recherche supplémentaire est nécessaire pour développer un véritable "cadavre propre".  Cela peut sembler un scénario extrême, mais ce n'est pas loin de ce à quoi nous sommes arrivés en acceptant une pratique autrefois considérée comme anathème.

J'ai entendu des raisons non éclairées pour s'opposer à la crémation, comme l'idée que Dieu ne sera pas capable de rassembler les cendres dispersées lors de la Résurrection. Ces absurdités mettent non seulement en question le pouvoir de Dieu, elles offensent la mémoire de ceux tués dans les incendies accidentels ou les horreurs de la guerre.

Depuis que l'Eglise catholique a cessé d'interdire l'incinération en 1963, l'Eglise orthodoxe (avec le Judaïsme Orthodoxe) a de plus en plus dû expliquer sa propre opposition, non seulement au grand public, mais à ses propres fidèles également. L'insistance orthodoxe sur la sépulture est fondée sur le respect du corps humain comme œuvre de Dieu. Le récit biblique de notre création à l'image de Dieu ne s'applique pas seulement à nos facultés rationnelles, mais aussi à notre être physique. La bonté du monde créé, et du corps, est prouvée lorsque le Christ se fait chair pour la racheter.

La notion d'une divinité incarnée était anathème pour les païens gréco-romains (avec les gnostiques et autres "dualistes" à la fois anciens et modernes), qui croyaient toutes les choses matérielles étaient fondamentalement corrompues et illusoires, et que l'immatériel seul avait une valeur rédemptrice. Ils pratiquaient l'incinération comme un moyen de libérer l'âme bonne du corps mauvais. La crémation entendait détruire la prison matérielle de l'âme, ce qui lui permettait de s'échapper.

Les premiers chrétiens et les juifs, d'autre part, vénéraient les corps des morts comme reflétant le caractère sacré de Dieu. Pour ceux qui célébraient la mort, l'enterrement et la résurrection du Christ, la crémation devint impensable. Ils traitaient leurs morts comme le Christ, les oignant d'épices fragrantes, les enveloppant dans des linceuls et les déposant dans la terre. Les lieux de la mort, les catacombes devinrent les lieux de rassemblement pour le culte.

Quand ils ont commencé a souffrir la persécution, les chrétiens emportèrent les corps de leurs martyrs, baisèrent leurs os et, éventuellement, firent des pèlerinages à leurs tombeaux. Quand les bâtiments d'église apparurent, les sanctuaires des martyrs y furent incorporés, en plaçant leurs os dans les tables d'autel, pratique orthodoxe [qui se perpétue] à ce jour.

Peu de choses semblent plus macabres à l'esprit éclairé que de baiser les os des morts. À l'inverse, peu de choses auraient paru plus anathèmes pour les premiers chrétiens que de brûler un corps, d'écraser ses os et de disperser les cendres ou de les garder dans un bocal.

La crémation, hors la loi comme profanation païenne par un édit impérial du Ve siècle, devient la méthode préférée pour l'élimination  du corps même parmi les chrétiens. Bien qu'à peine délibérés, les traces de l'ancien dualisme affectent encore une mort moderne. Un jour, j'ai dû informer une femme qui avait déjà les cendres de son mari dans une boîte que je ne pouvais pas l'enterrer. Elle ne pensait pas que des funérailles étaient nécessaires de toute façon, car il faisait déjà la fête dans le ciel. Son âme était le "il", tandis que son corps était insignifiant.

Comme le lança un jour un de mes instructeurs de séminaire: "Nous vivons comme des hédonistes et mourons comme platoniciens." Nous vivons comme si notre corps est l'essence de notre être, mais soudain, il devient rien quand nous mourons. Il n'est pas dans mon intention d'offenser ceux qui ont eu des proches incinérés, mais de provoquer une réflexion approfondie de la façon dont nous voulons être traités lorsque nous mourrons. Chaque méthode implique une croyance sur la signification du corps, soit qu'il est une icône divine ou simplement une coquille vide.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
tiré de l'excellent site
 PRAVMIR

pravmir.com

Hésychie (346)







Dans la prière
Tout est simple
Dieu est là 
Ton cœur est en Lui

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

Feuillets Liturgiques orthodoxes


Sur le site 
tous les dimanches, 
se trouvent les feuillets liturgiques, 
avec tropaires et kondakia, 
vies des saints 
et/ou homélie...

arhmihailsdeyan.jpg

lundi 29 novembre 2010

Père Païssios: Les mouches et les abeilles



Saint Arsène et Père Païssios

Le Père Païssios nous donne un sage conseil à propos des pensées négatives, en utilisant l'exemple des mouches et des abeilles. Comme d'habitude, il est plein de discernement.

"Je sais par expérience, que dans cette vie, les gens sont séparés en deux catégories. Une troisième catégorie n'existe pas: les gens appartiennent soit à l'une, soit à l'autre.

La première catégorie ressemble à la mouche. La principale caractéristique de la mouche, c'est qu'elle est attirée tout ce qui est sale. Par exemple, lorsqu'une mouche vole dans un jardin plein de fleurs aux bonnes fragrances, elles les ignorera et ira se poser au sommet d'une saleté trouvée sur le sol. Elle  commencera à s'y agiter et se sentira bien dans la puanteur. Si la mouche pouvait parler, et que vous lui demandiez de vous montrer une rose du jardin, elle vous répondrait: "je ne sais même pas à quoi ressemble une rose. Je sais seulement comment trouver des ordures, des toilettes et de la saleté. Il y a des gens qui ressemblent à la mouche. Les gens qui appartiennent à cette catégorie, ont appris à penser négativement, et recherchent toujours les mauvaises choses de la vie, ignorant et refusant la présence du bien.

L'autre catégorie de personnes est comme l'abeille dont la particularité principale est qu'elle cherche toujours quelque chose de doux et de beau pour se poser. Quand une abeille se trouve dans une pièce pleine de saleté et qu'il y a un petit morceau de loukoum dans un coin, elle ignore la saleté et elle va se poser sur le loukoum. Maintenant si nous demandons à l'abeille de nous montrer où est l'ordure, elle répondra: "Je ne sais pas. Je peux seulement vous dire où trouver des fleurs, des loukoums, du miel et du sucre." Elle ne connait que les bonnes choses de la vie et ignore tout mal. C'est là la seconde catégorie de gens, ils ont une manière de penser positive, et ne voient que le bon côté des choses. Ils essaient toujours de cacher le mal, afin de protéger leur prochain; au contraire, les gens de la première catégorie essaient d'exposer le mal et de l'amener à la surface.

Quand quelqu'un vient vers moi et commence à accuser les autres, et me met dans une situation difficile, je lui dis l'exemple précédent. Puis je lui demande de décider à quelle catégorie il veut appartenir, afin qu'il puisse trouver des gens de même esprit pour les fréquenter.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
Priest-Monk Christodoulos
Elder Paisios of the Holy Mountain
p.43-44
cité par 
WALKING THE PATH TO THEOSIS


Hésychie (345)



Quand le regard 
Que tu poses sur les autres
Est celui que le Christ pose sur toi
Tu es déjà dans le Royaume

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

dimanche 28 novembre 2010

Une brève explication de la symbolique de l'Analavos( Grand schème, Mégaloschème)




L'άνάλαβος (ANALAVOS), qui est le vêtement distinctif d'un moine (ou d'une moniale) tonsuré au grade le plus élevé du monachisme orthodoxe, le mégaloschème ou grand schème, est décoré avec les instruments de la Passion du Christ. Il tire son nom du grec αναλαμβάνω (prendre), agissant comme un rappel constant à celui ou celle qui le porte, qu'il ou elle doit "prendre sa croix chaque jour" (saint Luc 9:23). La Croix richement tressée qui couvre l'Analavos ou Polystavrion (πολυσταύριον, de πολύς, "beaucoup" et σταυρός, "Cross"), nom souvent, mais avec moins de précision, appliqué également à l'Analavos rappelle au moine ou à la moniale qu'il ou elle est "crucifié(e) avec Christ" (Galates 2 : 20):

En ce qui concerne chaque image de l'Analavos, le coq représente "le coq qui a chanté" (Matthieu 26:74; Marc 14:68 Luc 22:60; Jean 18:27), après que saint Pierre ait "renié par trois fois..." son Seigneur et son Maître." (Saint Jean 13:38) 

Le pilier représente la colonne sur laquelle Pilate lia le Christ "...quand il le fit battre de verges" (Saint Marc 15:15) "par Ses meurtrissures,  nous fûmes guéris" (Esaïe 53:5; I Pierre 2:24).

La couronne entourant la Croix représente " la couronne d'épines" (Matthieu 27:29: Marc 15:17; Jean 19:2.-5) que "les soldats tressèrent" (Jean 19:2) et "mirent sur [la] tête" (Matthieu 27:29) "de Dieu, notre roi de jadis" (Psaume 73:13), qui a libéré l'homme d'avoir à lutter contre "les épines et les chardons à le sueur de [son] front... "(Genèse 3:18-19).

Le poteau vertical et la poutre transversale représentent les stipes et le patibulum qui formaient "la Croix de notre Seigneur Jésus Christ" (Galates 6:14), sur laquelle "toute la journée [Il] étendit [Ses] mains vers un peuple rebelle et incrédule "(Isaïe 65:2; Romains 10:21).

Les quatre pointes au centre de la Croix et le marteau sous sa base représentent les clous "(Jean 20:25) et le marteau avec lequel "ils ont percé"(Psaume 21:16; Saint-Jean 19:37)" Ses mains et Ses pieds (Luc 24:40). quand ils l'ont "élevé de terre" (Jean 12:32) Celui qui "effaça l'écriture d'ordonnances qui étaient contre nous en les clouant à Sa Croix" (Colossiens 2:14) .

La base sur laquelle repose la Croix représente "l'endroit, qui est appelé "Calvaire"(Luc 23:33), ou " Golgotha", c'est-à-dire, le lieu du crâne" (Matthieu 27:33) , "où ils Le crucifièrent» (Jean 19:18) Lui Qui est le "salut opéré dans le milieu de la terre" (Psaume 73:13).

La tête de mort représentent "le premier homme, Adam" (I Corinthiens 15:45), qui, par tradition " retourna vers la terre" (Genèse 3:19) à cet endroit précis, c'est la raison pour laquelle ce lieu d'exécution, "pleins d'ossements de morts" (Matthieu 23:27). est devenu le lieu où "le dernier Adam est devenu un esprit vivifiant» (I Corinthiens 15:45).

La plaque au-dessus de la Croix représente le titulus, le "titre" (Jean 19:19-20), avec "la suscription de son accusation" (Marc 15:26), qu'a écrit Pilate (Jean 19:19) et "mis en place au-dessus de Sa tête" (Matthieu 27:37), mais, au lieu de "Jésus de Nazareth, le roi des Juifs" Jean 19:19), il " a été écrit des lettres en grec et latin et hébreu" (Luc 23:38). les trois langues faisant allusion aux trois hypostases du Père et du Fils et du Saint  Esprit "(Matthieu 28:19), ce titulus dit, " Le Roi de gloire "(Psaume 23:07 -10), "car s'ils avaient su, ils n'auraient pas crucifié le Seigneur de gloire"(I Corinthiens 2:8).

Le roseau représente "l'hysope" (Jean 19:29) sur laquelle a été "une éponge pleine de vinaigre "(Marc 15:36), qui a ensuite été "portée à Sa bouche" (Jean 19: 29) lorsque, pour sa "soif, ils Lui ont donné à boire du vinaigre" (Psaume 68:21), à Lui  dont on a dit que "tous s'étonnaient des paroles de grâce qui sortaient de Sa bouche» (Luc 4:22).

La lance représente le "lance [qui] lui perça le côté"; "et aussitôt il sortit du sang et l'eau"(Jean 19:34) émanant de Celui qui "a pris l'une des côtes d'Adam, et referma la chair à sa place (Genèse 2:21) et "Qui nous a lavés de nos péchés dans Son propre sang" (Apocalypse 1:5).

La plaque au bas de la Croix représente le suppedaneum du Christ, "son marchepied" (Psaume 98:5), "le lieu où ses pieds se sont tenus" (Psaume 131:7). Il est incliné parce que, selon une tradition, au moment où Jésus s'écria d'une voix forte, et rendit l'esprit"(Marc 15:37), Il a permis qu'un violent spasme de mort secoue ses jambes, délogeant son repose-pieds de façon qu'une extrémité pointe vers le haut, indiquant que l'âme du bon larron, saint Dismas, "l'un à sa droite" (Marc 15:27). serait "emporté au Ciel" (Luc 24:51), tandis que l'autre extrémité, pointe vers le bas, indiquant que l'âme du mauvais larron, Gestas, "l'autre à sa gauche" (Marc 15:27 ), serait "poussée vers le bas pour l'enfer" (Luc 10:15), montrant que nous tous, "le mauvais et le bon, le juste et l'injuste"(Matthieu 5:45)," sommes dans la balance "(Ecclésiaste 21:25) de la Croix du Christ.

L'échelle et les tenailles sous la base de la Croix représentent les moyens par lesquels la déposition de saint Joseph d'Arimatie, "homme riche" (Matthieu 27:57), qui "demanda le corps de Jésus" (Matthieu 27: 58; Luc 23:52), "le descendit [de Croix]" (Luc 23:53), alors que, comme dans le corps, Il est descendu de la Croix, ainsi dans l'âme "Il est aussi descendu dans les parties inférieures de la terre "(Éphésiens 4:9)," par lesquelles il est également allé prêcher aux esprits en prison" (I Pierre 3:19).



Par ces instruments, "la Croix du Christ" (I Corinthiens: 6:12 Galates: Philippiens 3:18) est devenue  "l'Arbre de vie" (Genèse 2:9; 3:22, 24; 3:18 Proverbes , 11:30, 13:12. 15:04; 02:07 Apocalypse; 22:02, 14), par lequel le Seigneur Jésus réitéra Ses paroles, "Je suis la résurrection et la vie: celui qui croit en moi, quand bien même il serait mort, vivra, et quiconque vit et croit en moi, ne mourra jamais "(Jean 11:25-26).

Les lettres grecques qui apparaissent sur l'Analavos sont des abréviations de phrases qui montrent la Croix comme "la puissance de Dieu" (I Corinthiens 1:18). 


De haut en bas:

ΟΒΤΔ Ό Βασιλεύς της Δόξης, "Le Roi de Gloire"
ΙC XC NIKΑ Ιησούς Χριστός νικά, "Jésus-Christ conquiert"
ΤΤΔΦ Τετιμημένον τρόπαιον δαιμόνων φρίκη, "trophée honoré, crainte des démons"
ΡΡΔΡ Ρητορικοτέρα ρητόρων δακρύων ροή. "Un flux de larmes plus éloquent que les orateurs» (ou, plus probablement: Ρητορικοτέρα ρημάτων δακρύων ροή. ")
ΧΧΧΧ Χριστός Χριστιανοίς Χαρίζει Χάριν. «Le Christ confère la Grace aux chrétiens"
ξΓΘΗ Ξύλου γεύσις θάνατον ηγαγεν, "La dégustation de l'arbre entraîna la mort"
Cξζ ∈ Σταυρού Ξύλω ζωήν εύρομεν, "Par l'arbre de la Croix, nous découvert la vie"
∈ ∈ ∈ ∈ Ελένης εύρημα εύρηκεν Εδέμ. "La découverte d'Hélène a révélé l'Eden"
ΦΧΦΠ Φως Χριστού φαίνοι πάσι. "La lumière du Christ brille pour tous"
ΘΘΘΘ Θεού Θέα Θείον Θαύμα, "La vision de Dieu, une divine merveille"
ΤCΔΦ Τύπον Σταυρού δαίμονες φρίττουσιν. "Les démons craignent le signe de la Croix"
ΑΔΑΜ Αδάμ, "Adam"
ΤΚΠΓ Τόπος Κρανίου Παράδεισος γέγονε, "La place du crâne est devenu le Paradis"
ξζ Ξύλον Ζωής, "L'arbre de vie"
Il y a d'autres éléments et abréviations qui peuvent apparaître sur l'Analavos, mais ceux-ci sont suffisants pour démontrer que ce vêtement saint proclame silencieusement "la prédication de la Croix" (I Corinthiens 1:18) par son symbolisme mystique, déclarant à son porteur, A Dieu ne plaise que je me glorifie, sinon en la Croix de notre Seigneur Jésus-Christ, par qui le monde est crucifié pour moi, et moi au monde "(Galates 6:14).

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après 
Hiéromoine Grégoire
du Monastère Sacré de saint Grégoire Palamas
in

Shema-Archimandrit Pimen - Odessa

Hésychie (344)




Tu ne sers pas vraiment le Christ
Si tu n'es pas malgré tout
Même au secret de ton cœur
Dans la joie de la résurrection

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

Exposition permanente de photos orthodoxes sur le net

orthphoto.net
fait un appel aux dons pour son site. 
Visitez ce site aux nombreuses
et excellentes
photographies d'églises 
ou d'événements orthodoxes.



Le budget minimum – 2000 Euro :
C’est la somme que nous est indispensable pour accéder à un serveur et menèr un site internet. Grâce à elle nous pourrons continuer notre activité d’aujourd’hui et introduire des petits changements dans le système. De plus, si nous collectionnons 2000 Euros nous serons capables d’accepter les images plus grands et d’autoriser leur publication plus fréquemment.

Le budget normal – 20 000 Euros :
Notre rêve, c’est d’employer au moins une personne qui travaillerait uniquement pour Orthphoto. Cela permettrait, entre autres :
- Le développement continué du portail. Selon les souhaits des utilisateurs, cela pourrait être la créations des collections personalisées des „photos préférés”, le changement de l’organisation du site, l’amélioration du système de vote)
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- Création d’une base des données qui contiendrait les images de bonne qualité afin que nos photos pourraient être utilisés par les médias orthodoxes (sites Internet, journaux, livres),
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