"Dans la confusion de notre époque quand une centaine de voix contradictoires prétend parler au nom de l'Orthodoxie, il est essentiel de savoir à qui l'on peut faire confiance. Il ne suffit pas de prétendre parler au nom de l'Orthodoxie patristique, il faut être dans la pure tradition des saints Pères ... "
Père Seraphim (Rose) de bienheureuse mémoire

samedi 25 février 2012

Dr Demetrios Tselengidis, Professeur à l'Université Aristote de Thessalonique: Les hétérodoxes sont-ils membres de l'Eglise? (2)



La Foi Apostolique

L'incorporation et le fait de demeurer dans le Corps mystique du Christ, l'Eglise, ne sont pas inconditionnels. Cela présuppose, en tout cas, l'acceptation - avec des conditions - et la confession de la foi apostolique, tout comme elle est définie et mise en place par les décisions des Conciles œcuméniques de l'Église.

Ainsi, quand un croyant (quelle que soit la position institutionnelle qu'il occupe dans le corps de l'Eglise), ou un groupe de croyants (quel que soit leur nombre) violent le principe de la foi constante de l'Église, ils sont coupés de Son Corps. Ils sont défroqués, quelle que soit la classe sacerdotale qu'ils possèdent, tandis que les laïcs sont excommuniés, comme cela ressort des décisions des Conciles œcuméniques. Cela signifie qu'ils ne sont pas en mesure à l'avenir de participer et de communier aux Mystères (sacrements) de l'Église.

Les catholiques romains ont officiellement quitté l'Eglise au 11ème siècle. En 1014, ils ont introduit dans le Symbole de la Foi leur enseignement dogmatique erroné sur l'Esprit Saint: le Filioque bien connu. Selon cette doctrine de l'Esprit Saint comme Personne divine a sa procession à la fois du Père et du Fils. L'enseignement dogmatique des catholiques romains, cependant, renverse la foi apostolique de l'Eglise dans le Dieu triadique, puisque, selon l'évangéliste Jean l'Esprit de vérité "procède du Père" (Jean 15:26). Par ailleurs, le Troisième Concile œcuménique par son président saint Cyrille d'Alexandrie, sur le Symbole de Foi détermine que "οὐδενί ἐπιτρέπεται λέξιν ἀμεῖψαι τῶν ἐγκειμένων ἐκεῖσε ἤ μίαν γοῦν παραβῆναι συλλαβήν" ("Il n'est pas permis à quiconque d'ajouter ou de soustraire, même une syllabe "de celles qui ont été énoncées dans le Symbole de la Foi). Tous les Conciles œcuméniques ultérieurs ont accepté les décisions de ce Troisième Concile œcuménique.

Il est donc évident, que les catholiques romains - et par extension les protestants qui ont adopté le Filioque - ont quitté de la foi apostolique de l'Eglise. C'est à cause de cela, sans mentionner toutes les innovations ultérieures dans la foi de la part de la chrétienté occidentale (comme l'infaillibilité du pape, les dogmes mariaux, la primauté du Pape, la grâce créée, etc...) que ceux-ci l'ont quittée.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

Haïjin Pravoslave (56)



Tu vois ta seule ombre
Toi qui chemines sans cesse
Courbé vers la terre

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

Monastères des Météores

vendredi 24 février 2012

Dr Demetrios Tselengidis, Professeur à l'Université Aristote de Thessalonique: Les hétérodoxes sont-ils membres de l'Eglise? (1)



Tout d'abord, il est nécessaire de préciser qu'en tant que chrétiens orthodoxes, nous croyons, en accord avec le Symbole de la Foi (le Credo) de Nicée-Constantinople (381 après J.C.), "en l'Eglise Une, Sainte, Catholique et Apostolique". Selon la conscience dogmatique ininterrompue de l'Eglise orthodoxe à travers les âges, c'est-à-dire, selon sa conscience de soi, cette Eglise UNE est l'Eglise orthodoxe.

La confession du symbole que l'Eglise est "Une" signifie que c'est l'attribut de base de sa propre identité. En termes pratiques, cela signifie que l'Église n'est pas en mesure de se diviser -pour être partagée- parce que c'est le Corps mystique du Christ. Le Christ comme Tête du Corps de l'Eglise n'est ni en mesure d'avoir de nombreux corps, ni de posséder un corps divisé. 
Dans le Corps du Christ, la mort elle-même est vaincue. En tant que tel, celui qui est placé au sein de ce corps demeure aussi vivant en lui par le mystère divinement accompli: la garde avec amour des commandements. Il passe de la mort biologique à la vie éternelle et impérissable du Dieu triadique. Tout comme les sarments de la vigne ne sont pas capables de vivre et de porter leurs fruits s'ils sont coupés de la vigne, de même aussi le croyant, ou même des communautés entières de croyants, quelle que soit leur nombre, qui sont  coupées de l'Église, ne sont pas en mesure d'exister en Christ, ni de faire venir [à l'existence] une autre Église.

La foi de l'Eglise est inspirée par Dieu et non-négociable. En accord avec Sa foi claire, de nombreuses Eglises divisées ne sont pas en mesure d'exister puisque "une" et "beaucoup" ou "une" et "divisée", est une contradiction dans les termes. "Divisée" réfute, dans la pratique, la foi en la réalité de l'Eglise, qui reposant sur Sa propre conscience orthodoxe de soi est uniquement capable d'être comprise comme "une et indivisible". 
Quand quelqu'un parle consciemment d'une Eglise divisée, cela constitue un déni de la Foi de l'Eglise, un déni de Sa propre identité et de Sa conscience de soi. En tant que tels, les chrétiens orthodoxes n'ont pas de complexe psychologique d'auto-identité en raison de la rupture des chrétiens d'Occident à partir du Corps de l'Eglise. Certes, pourtant, les orthodoxes pleurent, prient, et sont intéressés à leur repentance et à leur retour [vers l'Eglise Orthodoxe]

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

Haïjin Pravoslave (55)


Si ton cœur est pierre
Délite-le par tes larmes
Pour trouver la paix


上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

jeudi 23 février 2012

Mère Thecla: Lettre à un nouveau converti



Cher "Jean",
Je comprends que vous êtes sur la bonne voie pour devenir orthodoxe. Je ne sais rien sur vous, au-delà du fait que vous êtes Anglais.
Avant d'aller plus loin, il y a un point je tiens à souligner. On ne m'a pas dit pourquoi vous êtes sur le point de vous convertir, mais je vous assure qu'il n'y a pas le moins du monde à le faire, si c'est pour des raisons négatives. Vous trouverez autant de  "mauvais" (si ce n'est plus) dans l'Orthodoxie que dans les églises anglicanes ou romaines.
Donc - le premier point est le suivant: êtes-vous prêt à faire face aux mensonges, à l'hypocrisie, au mal et à tout le reste, tout autant dans l'Orthodoxie que dans toute autre religion ou confession?
Vous attendez-vous à une sorte de paradis terrestre et avec beaucoup d'encens et le bon type de musique?
Vous attendez-vous à aller tout droit au paradis si vous vous signez lentement, pompeusement et avec la forme correcte en partant du côté droit?
Avez-vous un livre de cuisine avec toutes les recettes russes authentiques pour les fêtes de Pâques?
Etes-vous un expert pour embrasser trois fois à chaque occasion possible, ou inappropriée?
Pouvez-vous vous prosterner avec élégance sans perdre une grande variété d'articles de papeterie de vos poches?
OU...
Avez-vous lu les Evangiles?
Avez-vous rencontré le Christ crucifié? En esprit avez-vous assisté à la Cène - [connaissez-vous] le sens de la Sainte Communion?
ET...
Êtes-vous prêt, en toute humilité, à comprendre que vous ne saurez jamais rien, dans cette vie, au-delà de la foi; que la foi, c'est accepter la vérité sans preuve. La foi et la connaissance sont la contradiction ultime et l'absorption ultime l'une dans l'autre.
L'Orthodoxie vivante est basée sur le paradoxe, qui est reporté sur le culte - privé ou public.
Nous savons parce que nous croyons et nous croyons parce que nous savons.
Par-dessus tout, êtes-vous prêt à accepter toutes choses comme venant de Dieu?
Si nous sommes censés, toujours, être "heureux", pourquoi la crucifixion? Êtes-vous prêt, quoi qu'il arrive, à croire que quelque part, d'une certaine manière, il doit y avoir un sens? Cela ne signifie pas l'acceptation passive, mais cela signifie une vigilance constante, l'écoute, pour ce qui est exigé, et surtout, l'amour.
Pauvre, vieux, malade, jusqu'à notre dernier souffle, nous pouvons aimer. Pas un non-sens sentimental si souvent confondu avec l'amour, mais l'amour du sacrifice - la crucifixion intérieure de l'avidité, de l'envie, de l'orgueil.
Et ne jamais confondre l'amour avec la sentimentalité.
Et ne jamais confondre le culte avec l'affectation.
Soyez humble - aimez, même quand c'est difficile. Non pas l'amour sentimental- et ne traitez pas l'office de l'église comme une représentation théâtrale!
J'espère qu'un peu de tout cela a du sens,
Avec mes meilleurs vœux,
Mère Thekla

(Autrefois higoumène du monastère de l'Assomption, à Normanby)
Mère Thekla a écrit ce qui précède en 2009 quand elle avait 91 ans.


Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après PRAVMIR
citant:

Haïjin Pravoslave (54)


Tu parles beaucoup
Et ton ange dans le Ciel
Ne t’écoute plus


上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

Chœur Bulgare Saint Jean de Rila

mercredi 22 février 2012

Staretz Joel: Le fondateur de trois églises, qui choisit de vivre sous terre!!

Père Joël, de Preuţeşti, à Suceava en Roumanie est un véritable exemple d'humilité pour son entourage. Quoique fondateur de trois églises, lui-même, vit dans une demeure très humble.

le confort et les biens matériels n'ont jamais comptés pour Père Joël qui a 83 ans, . Il n'a même jamais pensé à abandonner la "cabane" qu'il s'était creusée dans le sol.


Pour construire les églises, le Père Joël avait couru sans relâche afin de recueillir des dons.

"J'ai creusé la cabane, et pendant 2 ans j'ai supplié la Sainte Mère [de Dieu] de m'aider à trouver l'argent pour construire une église, et  j'ai finalement construit, non pas une, mais trois églises, je ne sais pas comment remercier Dieu pour tout cela! " a-t-il déclaré...


Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
citant

Haïjin Pravoslave (53)


Toutes tes errances
Lorsque tu trouves la Voie
Deviennent fumées

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

Ворота Покаяние; Gates of Repentance ; Portes de la Repentance

mardi 21 février 2012

Martyrologe Serbe de la Seconde Guerre Mondiale: Hiéromartyr Branko Dobrosavliyévitch ( Fête le 24 avril/7 mai)



Branko Dobrosavliyévitch est né dans le village de Skadar près de Vojnic le 4 janvier 1886. Il a terminé le lycée ainsi que le séminaire de Sremski Karlovci en 1908. Il a été ordonné diacre le 15 mars, et prêtre le 22 mars 1909. Il a exercé ses fonctions dans les villages de Buvaca, Radovica et Veljun. Branko a reçu l'ordre yougoslave du cinquième degré de Saint Savva par arrêté royal.
En la fête de Saint-Georges, le 6 mai 1942, - le jour même de sa propre Slava - Branko a été arrêté par les oustachis, dirigé par Ivan Sajfor de Veljun. Plus de 500 Serbes ont été arrêtés ce jour-là, parmi eux Dimitriye Skorupan, prêtre de la paroisse de Cvijanovic Brdo, et Nebojsa, le fils du prêtre Branko. Au début, ils ont été emprisonnés au poste de police dans Veljun, et le lendemain (le 7 mai), ils ont été emmenés et tués dans les bois appelés "Kestenovac", près de Hrvatski Blagaj. Les oustachis ont  forcé le prêtre Branko à célébrer le service pour le repos de l'âme des morts pour son propre fils Branko, qui était vivant à l'époque. En 1946, les reliques du prêtre martyr Branko et les restes des autres Serbes tués ont été transportés dans une fosse commune dans Veljun.
Lors de la session ordinaire de la sainte assemblée des évêques de l'Église orthodoxe serbe, le prêtre Branko Dobrosavliyévitch fut glorifié et son nom a été inscrit dans la Liste des Noms des Saints de l'Église serbe.



Saint Néomartyr Branko, prie Dieu pour nous!

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

Chant orthodoxe: Yaroslav

Haïjin Pravoslave (52)



Comme autant de bornes
Les paroles d’Evangile
Balisent ta vie

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

lundi 20 février 2012

Martyrologe Serbe de la Seconde Guerre Mondiale: Néomartyr de la barbarie Oustachie Vukasin

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Le franciscain Pero Bnica [gardien du camp de concentration !!!], Ante Zrinusic, Sipka et moi-même avons fait un pari pour voir celui qui pourrait abattre un maximum de prisonniers cette nuit-là.
Mile Friganovitch participant à cet pari a raconté comment se sont déroulés les faits :
Les tueries ont commencé, et après environ une heure, j'en avais abattu plus que les autres. Je me sentais comme au septième ciel. Jamais dans ma vie auparavant, je n’avais ressenti autant de joie. Et après quelques heures, j'avais déjà abattu 1.100 personnes, tandis que les autres n'avaient seulement réussi à en tuer que 300 à 400 chacun. Et puis, alors que je ressentais la plus forte extase, j'ai remarqué le visage d’un vieil agriculteur, qui me regardait tranquillement et calmement tandis que j’abattais mes victimes et faisais mourir celles-ci dans les plus grandes douleurs. Cette vision m'a frappé: au sein de la plus grande extase je me suis soudain figé, et je n'ai pu faire un seul mouvement pendant un certain temps. Et puis je suis allé près de lui et j'ai découvert qu'il s’appelait Vukasin, du village de Klepci, qui était près de Capljina, que sa famille a déjà été tuée, et qu'il avait été envoyé à Jasenovac, après avoir travaillé dans les bois. Il me racontait cela avec un silence incompréhensible, par lequel j’étais plus troublé que par les cris terribles autour de nous. J'ai senti le désir de rompre sa paix en le torturant de la manière la plus brutale, afin de continuer par sa souffrance mon extase et jouirr de la douleur que j’infligeai.
Je lui ai ordonné de sortir et le fis mettre sur un bloc de bois. Je lui ai dit de crier: Vive le Poglavnik Pavelic! (Le führer croate oustachi et président de l'État nazi croate), ou je lui couperais l'oreille. Vukasin resta silencieux. Je lui coupai l'oreille. Il ne dit pas même un mot. Je lui ai dit de crier à nouveau: Vive Pavelic, ou je lui couperais aussi l'autre oreille! J'ai coupé l'autre oreille. « Crie: Vive Pavelic, ou je vais te couper le nez! » Et quand je lui ai ordonné pour la quatrième fois l'ordre de crier: « Vive Pavelic! » et que je le menaçai, de lui arracher le cœur avec un couteau, il m'a regardé, en quelque sorte comme à travers moi, et il a dit lentement: « Fais ton travail, gamin! » Après cela, ces paroles m’ont totalement confondu, je me suis figé, je lui ai arraché les yeux, le cœur, je lui ai coupé la gorge d'une oreille à l'oreille et je l'ai jeté dans la fosse. Mais alors quelque chose s'est cassé en moi et je n’ai pas pu tuer plus de gens cette nuit-là. Le franciscain Pero Brzica a gagné le pari, parce qu'il avait abattu 1350 prisonniers, et j'ai payé le pari sans même dire un mot.

Version française Claude Lopez-Ginisty
D’après: 
Milan Bulajic: 
Le rôle du Vatican dans l'éclatement de l'Etat yougoslave, 
Belgrade 
1994, 
pp 156 à 157

Saints Noéomartyrs de Serbie, priez Dieu pour nous!


Haïjin Pravoslave (51)


Tu n’es jamais seul
Tous les secrets de ton âme
Le Christ les connaît

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

dimanche 19 février 2012

Martyrologe serbe de la Seconde Guerre Mondiale: Hiéromartyr Georges (Djordje) Bogitch, prêtre de la paroisse de Nasice


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Fête le 3/17 juin

[Le néomartyr] Georges est né à Pakrac le 6 février 1911. Il a terminé le lycée secondaire à Nova Gradiska, et le séminaire à Sarajevo. Le 25 mai 1934, Georges a été ordonné à Pakrac. Il avait exercé ses fonctions dans les paroisses de Majar et Bolmace, d'où il a été transféré à Nasice où il se trouvait au moment du début de la Seconde Guerre mondiale. Ses sévices ont été enregistrés dans le Crimen Magnum livre écrit par Viktor Novak (Zagreb 1948, pages 641-642): Dans la nuit du 17 juin 1941, Feliks Lahner, un laitier de Nasice, a fait irruption avec deux oustachis dans l'appartement du prêtre Bogic et lui a ordonné de venir immédiatement avec eux afin de l'interroger. Le Père Bogic obéit à leur ordre et monta dans la voiture qui les attendait en face de son appartement et il a été amené vers un champ. Georges a été amené à un champ de pâturage, à l'extérieur de Nasice, près de la chapelle de Saint-Martin, et il y fut tué. 
Avant de mourir, Georges endura de grandes souffrances. Les oustachis l'ont attaché à un arbre, lui ont coupé les oreilles, le nez et la langue et arraché la barbe avec la peau. Après cela, ils lui ont arraché les yeux, tout en l'injuriant violemment. En fin de compte, un oustachi lui a ouvert la poitrine et le ventre, et a sorti les intestins de Georges, et les a enroulé autour de son cou. C'est alors seulement que le prêtre Bogitch s'est complètement effondré, après quoi les oustachis ont coupé la corde qui le maintenait attaché à l'arbre. Son corps est tombé au sol, où les oustachis ont tiré sur lui et ont fini de le tuer. 
La personne coupable de ces sévices envers le martyr était un prêtre catholique romain de Nasice, Sidonije Solc. Un des témoins a dit: "Il (Fra Solc) a tué notre prêtre Georges Bogitch de la manière la plus monstrueuse. Ils l'ont emmené hors de son appartement au milieu de la nuit et l'ont massacré." 
Le cadavre du prêtre Georges est resté au même endroit pendant toute la nuit jusqu'à l'après-midi du lendemain. Autour de 16 heures, des Tsiganes ont été condamnés à porter le cadavre à la colonie de Brezik, et à l'enterrer dans le cimetière. 
Lors de la session ordinaire de la sainte assemblée des évêques de l'Église orthodoxe serbe, le prêtre Georges (Djordje) Bogitch fut glorifié et son nom a été inscrit dans la Liste des Noms des Saints de l'Église serbe.

Saint Néomartyr Georges, prie Dieu pour nous!

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

Haïjin Pravoslave (50)


Volutes d’encens
Cierges devant les icônes
Paix du soir orant

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

DERNIER JOUR!!! Les Journées du livre orthodoxe en France: affiche, programme, auteurs présents

Affiche

Les premières journées du livre orthodoxe en France auront lieu à Paris les 17 et 18 février (au 277, rue Saint-Jacques, Paris 5e). Organisé par Orthodoxie.com, sousle haut patronage de l'Assemblée des évêques orthodoxes de France, cet évènement a pour partenaires les éditions du Cerf, la Mutuelle Saint-Christophe assurances, l'hebdomadaire La Vie et la librairieLa Procure. Les deux invités d'honneur seront le métropoliteHilarion de Volokolamsk (1), président du département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou et lehiéromoine Macaire du monastèreSimonos Petras au Mont-Athos. Leprogramme (mis à jour le 31 janvier), avec la liste des auteurs (au 6 février) et des informations pratiques, peut être consulté et téléchargé en cliquant ici. Autres documents: l'affiche (au format pdf et jpg), le communiqué de presse, également disponible en anglais (in english), en russe (По-русски) et en roumain (în limba română).

Supracoperta final

Les nouveautés aux Journées du livre orthodoxe et autres nouvelles

Plusieurs nouveautés seront présentées aux Journées du livre orthodoxe (17 et 18 février à Paris, vidéo): le deuxième tome d'Orthodoxie, ouvrage du métropolite Hilarion de Volokolamsk aux éditions du CerfThéologie dogmatique de Vladimir Lossky, livre qui est sorti des presses cette semaine (Cerf); un nouvel ouvrage de Jean-Claude LarchetL'Eglise, corps du Christ(Cerf); la traduction roumaine, par la Métropole roumaine, du Synaxaire duhiéromoine Macaire (premier volume, photographie de la couverture ci-dessous), ainsi que d'autres ouvrages. Des livres en russe, en anglais et en roumain seront également proposés à la vente. Les Presses Saint-Vladimir(Etats-Unis) auront un stand ainsi que le monastère Sainte-Elisabeth de Minsk(Biélorussie). Enfin, l'archimandrite Placide (Deseille), un temps incertain, a confirmé sa présence.

Recension/ Métropolite Hilarion (Alfeyev) de Volokolamsk : "L'Orthodoxie" II - La doctrine de l'Église orthodoxe

Orthodoxie2

Vient de paraître aux éditions du Cerf ledeuxième tome du livre L'Orthodoxie écrit par Mgr Hilarion (Alfeyev) qui traite de la doctrine de l'Église orthodoxe. L'Orthodoxiedu métropolite Hilarion présente le christianisme comme un système théologique et liturgique, comme une vision du monde achevée dont tous les éléments sont organiquement liés : la théologie orthodoxe est fondée sur l'expérience liturgique, les principales caractéristiques de l'art orthodoxe — icône, chant, architecture des églises — découlent de la théologie et de la liturgie. Théologie et liturgie inspirent les pratiques ascétiques, la piété personnelle de chaque chrétien. Elles marquent l'élaboration de la doctrine morale et sociale de l'Église, les rapports de celle-ci avec les autres confessions chrétiennes, les autres religions et le monde séculier.  Dans le premier volume, l'auteur a présenté l'enracinement historique de l'orthodoxie — elle est historique par essence, donc de tradition — et a posé les fondements canoniques dont découlent ses structures et son organisation.  Le présent volume — second tome de la synthèse du métropolite Hilarion — aborde et présente la doctrine théologique de l'Église orthodoxe. D'abord, il traite des sources de celle-ci : les saintes Écritures, l'Ancien et le Nouveau Testament, puis les décrets des conciles universels et locaux, les œuvres des Pères et docteurs de l'Église, et enfin les monuments de la poésie liturgique. Ensuite, il expose et développe, à partir des sources, chacun des traités de la doctrine de Dieu : son Nom et sa gloire, son unité et Trinité, Dieu et le mal, la Providence divine, l'amour divin, l'essence et les énergies divines, la lumière divine. Enfin sont traités la doctrine du monde et de l'homme, le Christ, l'Église et l'eschatologie. Le tome suivant sera consacré à la liturgie, aux sacrements et aux rites de l'Église, à sa doctrine ascétique et mystique, ainsi qu'à l'art chrétien, à l'architecture, à l'iconographie et au chant liturgique. Un dernier volume recueillera la doctrine sociale et morale de l'Église orthodoxe ainsi que l'exposé des relations de cette dernière avec les autres confessions chrétiennes, les autres religions et le monde séculier.
source: 

Feuillets Liturgiques de la Cathédrale Russe de Genève (version bilingue)


geneve.jpg
6/19 février
Dimanche de l’abstinence de viande
 ou
du Jugement Dernier

Après-fête de la Rencontre du Seigneur

Saint Bucole, évêque de Smyrne (vers 100) ; Saintes Dorothée, Christine et Callista, et Saint Théophile, martyrs à Césarée en Cappadoce (vers 288-300) ; Saint Julien d'Emèse en Phénicie, martyr (312) ; Sainte Fausta, Saints Evilase et Maxime, martyrs à Cyzique (entre 305 et 311) ; Saint Photius, patriarche de Constantinople, confesseur (891) ; Saint Barsanuphe le Grand et son disciple Saint Jean, anachorètes à Gaza (vers 540) ; Saint Amand, évêque de Maastricht (675)

Lectures : I Cor. VIII, 8 – IX, 2 ; Matth. XXV, 31-46