Il est
mort, mais même après sa mort, le peuple a continué à recevoir son aide
miraculeuse. Il y a là-dessus de nombreux témoignages oraux ou écrits.
Voici l'un
d'eux:
En 1906, déjà, après la mort du staretz Barnabé, une femme possédée fut
amenée à l'Ermitage à Gethsémani. Pendant l’Agrypnie [Vigile de toute la nuit]
elle a soudain commencé à crier et trembler et a finalement quitté l'église. Le
lendemain matin, elle a été amenée à l'église une fois encore, pour le début de
la Divine Liturgie. Lorsque la chorale a commencé l’Hymne des Chérubim, elle
est tombée dans la frénésie, a mordu le doigt d'une femme à proximité jusqu'au
sang et elle est encore sortie en courant de l'église. Elle a été capturée et
ramenée à l'église. Pour la calmer, les gens ont décidé de lui donner un peu
d'huile de la lampade qui pendait sous une icône miraculeuse. Elle a refusé de
prendre l’huile et, avec la force si caractéristique des possédés, a coupé en
deux la cuillère d'argent en la mordant. Quand elle a été amenée devant l'icône
miraculeuse, elle s’est précipitée et a coupé un morceau de sa riza d'argent.
Puis elle est tombée et est restée étendue, comme inconsciente.
Après la
Divine Liturgie quelqu'un a conseillé de l'emmener à la tombe du staretz Barnabé.
Alors ils l'ont fait. Dès que le moine qui faisait l’office a entonné "Ô
Seigneur, donne le repos éternel dans un sommeil bienheureux, à Ton serviteur,
le staretz Barnabé", la femme s’est soudainement levée d’un bond vers le
haut. Les gens ont essayé de la saisir à nouveau, mais elle leur a dit
calmement, "Non, non. Je vais prier maintenant." Elle s'agenouilla et
pleura pendant tout l’office de pannikhide, en répétant: "Je me sens
tellement bien et à l’aise maintenant." Puis elle se leva, prit un peu
d'huile de la lampade de l'icône de la Mère de Dieu appelée Notre-Dame de
Tchernigov et elle raconta l'histoire suivante: quand elle était couchée,
immobile, un petit moine aux cheveux gris est venue à elle et a eu vers elle un
regard très tendre. Une des femmes qui était là a pris une photo du staretz Barnabé
et la lui a montrée. La femme l’a immédiatement reconnu comme "celui-là
même". Le même jour, la femme s’est confessée et a reçu la Communion. Elle
n'est jamais retournée à la maison. Après deux semaines à l'auberge de l'Ermitage,
elle partit pour le couvent fondé par le staretz Barnabé sur la Volga près de
Nijni-Novgorod. Elle est entrée au couvent comme novice.
Il y eut des
miracles à la tombe du staretz Barnabé depuis lors. En cas de maladie grave ou de
problèmes au travail, ou de sécheresse dans les champs, les gens allaient
envoyer un télégramme au frère syncelle dévoué de Barnabé, Père Porphyre, pour
lui demander de servir une pannikhide sur la tombe du staretz. Et les choses s’amélioraient:
les gens guérissaient, les problèmes cessaient, et la pluie venait.
Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
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