"Dans la confusion de notre époque quand une centaine de voix contradictoires prétend parler au nom de l'Orthodoxie, il est essentiel de savoir à qui l'on peut faire confiance. Il ne suffit pas de prétendre parler au nom de l'Orthodoxie patristique, il faut être dans la pure tradition des saints Pères ... "
Père Seraphim (Rose) de bienheureuse mémoire

lundi 6 mars 2017

Sainte staritza Sophie de Kleisoura (7)


L'amour de Sainte Sophie de Kleisoura pour les animaux

L'amour de Sophie ne s'arrêtait pas seulement aux animaux. Elle répandait son amour et embrassait toute la création, rationnelle et irrationnelle, apprivoisée et sauvage. Dans les montagnes sauvages autour du monastère, il y avait beaucoup d'ours, de loups et d'autres bêtes sauvages. Sophie était devenue l’amie de tous.

Parmi les nombreux exemples, nous en relaterons deux ou trois qui montrent une grâce particulière.

Un militaire à la retraite, qui avait l'habitude de rendre visite à Sophie jusqu'à son dernier jour, depuis qu'il avait servi dans la région pendant la guerre et plus tard en 1949, a raconté quelque chose d'incroyable pour les normes d'aujourd'hui.

Sophia avait un ours qui mangeait dans la main, du pain et tout autre chose comestible. Et cette bête grosse mais inoffensive prenait la nourriture, lui léchait les mains et les pieds par gratitude, et se perdrait de nouveau dans les bois. Cet ours, elle lui avait même donné un nom, «Viens, ma Rousa, pour manger le pain, » disait-elle.


Sainte Sophie et l'ours

Demetrios G., né en 1960, de Ptolemaïdes, ajoute que, à plusieurs reprises, Sophie, en le voyant, attacha l'ours à la fontaine du jardin. Mais si les gens non avertis voyaient ce spectacle, avec l'ours attaché, ou Sophie le faisant manger à la main sans aucune précaution, ils se figeaient de peur.

Vasiliki K. de Varyko, qui à cette époque vivait au monastère, a également vu l'ours. Il y avait quelqu'un de l'armée qui voulait le tuer, ne sachant pas l'intimité qu'il avait avec Sophie. Quand elle le vit pointer le canon de l'arme, elle hurla et s'approcha de lui, mais comme il justifiait son action, elle expliqua son amitié avec l'animal apprivoisé.

D'autres pèlerins virent trois serpents dormir avec elle, à son appui-tête, et ils ne la dérangeaient pas, et elle ne les dérangeait pas. Mme Kitsa raconte comment «ils étaient fins comme une flèche... Quand vous les voyiez, vous aviez peur, mais Sophie nous disait: « N'ayez pas peur, ils ne mordent pas du tout. »


Quelques-uns, qui l'avaient accompagnée pour allumer les lampades de la Sainte Trinité, virent un grand serpent errer dans l'église. Immédiatement ils furent terrifiés et essayèrent de le tuer, mais Sophie les en empêcha: «Puisqu'il ne vous dérange pas, pourquoi l'ennuyer? Il appartient à l'église. »

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

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