À quoi ressemble notre confession habituelle ?
Pour la plupart des gens, il s'agit d'une liste de leurs mauvaises actions, de leurs désirs honteux et, parfois, de leurs pensées. Nous pensons que tout cela est incompatible avec la haute vocation de chrétien. Cela nous inquiète. Mais vous n'avez pas besoin d'être chrétien pour vous soucier de vos mauvaises actions et combattre vos passions.
Sans aucune corrélation avec l'enseignement de l'Évangile, les gens en dehors de l'Église ont tous ces mêmes soucis. Ils n'essaient de se débrouiller que par d'autres méthodes. Par L'auto-hypnose. Ou des visites chez les psychologues. Et en fait, la confession dans cette veine n'est rien de plus qu'un outil thérapeutique psychologique, et les médecins ont recours à quelque chose de similaire. Cependant, vous pouvez vous passer de médecins, vous pouvez simplement vous ouvrir à votre ami proche, vous voir de l'extérieur et, si c'est vraiment un ami, devenir un peu meilleur. Et vous pouvez commencer à bloguer - cela aide beaucoup. Le christianisme n'a absolument rien à voir avec une telle confession. Le plus souvent, il n'y a pas là de place pour Dieu.
Lorsque le Christ parle de la vie du siècle à venir, du Royaume des Cieux, nous n'enregistrons pas ce qu'il nous est interdit de faire. Dans toutes Ses paroles consacrées à cette question, Il ne met pas l'accent sur ce que nous faisons, mais sur ce que nous pourrions ou devrions faire, mais ne faisons pas.
De plus, ce « devrait » n'est pas toujours évident. Ce n'était pas évident pour l'homme riche. Il fit tout correctement. Il ne chassa pas Lazare et fit même preuve de sympathie pour lui. Mais il ne trouva pas la force d'entrer pleinement dans la souffrance de l'homme, dont l'espoir et le soutien, comme il ressort de la traduction de son nom, est Dieu seul*. C'est pourquoi l'homme riche a été condamné. Une fois de plus, le Seigneur nous pose une question sérieuse : que faisons-nous pour notre prochain qui est dans une situation de vie difficile ? Notre avenir dépend de la réponse à cette question. Et, hélas, il n'y aura pas d'excuses.
Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
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