"Dans la confusion de notre époque quand une centaine de voix contradictoires prétend parler au nom de l'Orthodoxie, il est essentiel de savoir à qui l'on peut faire confiance. Il ne suffit pas de prétendre parler au nom de l'Orthodoxie patristique, il faut être dans la pure tradition des saints Pères ... "
Père Seraphim (Rose) de bienheureuse mémoire

dimanche 15 mars 2020

Métropolite Seraphim of Kastoria: "Foi rationnelle" et maladie transmissible



Ces jours-ci, il a été question en particulier de la communion divine, à savoir de la transformation du Corps honorable et de l'honorable Sang de notre Seigneur Jésus-Christ.
Et, bien sûr, diverses opinions ont été entendues par des personnes à la fois dans l'État et dans l'Église.
À ce jour, l'expérience d'environ 2.000 ans de l'Église a prouvé le contraire de ce que certains prétendent.
Nous n'avons pas un seul cas de maladie provenant de l'administration des Saints Dons à ceux qui sont malades en général ou aux porteurs de maladies transmissibles.

Les gens qui vivaient en Afrique, comme le métropolite Macaire de Nairobi et le Père Thémistocle en Sierra Leone, ont été confrontés à des pandémies pendant la mission et n'ont cependant pas interrompu le Mystère, vivant plutôt comme des exemples vivants de la Grâce divine.

Personnellement, j'ai transmis aux médias les nouvelles de mes propres expériences pendant le Mystère de la divine Eucharistie.

Nous avons des prêtres dans notre métropole qui ont consommé à certaines occasions le contenu du Saint Calice avec certains insectes tombés dans la Divine Communion. Aujourd'hui encore, les prêtres communient les malades, même les plus graves, mais rien ne leur est arrivé. Et c'est parce que c'est un miracle! C'est une question de foi.

Et la foi selon l'apôtre Paul est définie comme « une ferme assurance des choses qu'on espère, une démonstration de celles qu'on ne voit pas.» (Hébreux 11: 1).

C'est la preuve et la certitude de choses qui ne sont pas vues avec les yeux du corps, et à cause de cela, c'est comme si nous les voyions avec nos yeux et le tenions avec nos mains.

Par conséquent, en ces temps difficiles que notre peuple traverse, nous n'avons pas besoin de les bombarder d'incrédulité, mais de les renforcer dans leur foi, qui est non seulement rationnelle mais aussi au-delà de la rationalité, et non réduite à la logique comme certains le prétendre.

Un cas lié au sujet de nos jours peut être trouvé dans le livre "Miracles et Révélations de la Divine Liturgie" du Saint Monastère de Parakletos (pp. 149-150). Là, ce qui suit est écrit:

"Il y a des gens qui ont peur de recevoir la communion pour éviter d'être infectés par des germes. Si tel était le cas, il n'y aurait plus de prêtre vivant, car à la fin de la Divine Liturgie, ils consomment le contenu du Saint Calice, dont des centaines de fidèles atteints de diverses maladies communient. Et pourtant, rien n'est jamais arrivé à un prêtre. Le Corps et le Sang du Seigneur est un «feu dévorant».

L'un des nombreux cas qui le prouve fortement est le suivant:

Lorsque le Métropolite de Chios Panteleimon Fostinis (+ 1962) était prédicateur de l'Attique, il est allé une fois travailler au sanatorium "Sotiria". Là, les infirmières lui ont apporté un grand plateau avec de nombreuses cuillères à café.

«Pourquoi avez-vous apporté ça? il leur a demandé.

«Le médecin nous a dit que vous deviez communier les malades avec ceci, en commençant par ceux qui sont légèrement malades et en passant à ceux qui sont plus malades.»

"Ce n'est pas nécessaire", a dit le Prêtre avec foi.

En effet, pendant la Divine Liturgie, il communiait régulièrement les malades puis s'approchait des Portes Royales pour consommer le reste.

Il le faisait pour que tout le monde le voie, afin que les médecins puissent apprendre que la Communion divine est un feu qui consume tout. "

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après 

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