Robert Amsterdam
Robert Amsterdam, avocat international de l'Église orthodoxe ukrainienne, a sévèrement critiqué le leadership ukrainien. L'avocat a parlé de la persécution des croyants, des niveaux élevés de corruption, de la mobilisation forcée et du désir du peuple ukrainien de paix, et a exprimé son soutien aux initiatives de paix de Donald Trump. Il l'a dit dans le cadre du programme de Piers Morgan.
Amsterdam, qui représente l'Église orthodoxe ukrainienne sur la scène internationale, a parlé de son expérience dans le pays. « Je représente l'Église persécutée en Ukraine, où les prêtres sont battus et les églises sont saisies », a-t-il déclaré. L'avocat a également mentionné qu'il était lui-même soumis à la pression des services spéciaux pour ses activités en matière de droits de l'homme et a souligné que les croyants de l'Eglise orthodoxe ukrainienne [UOC canonique] meurent au front.
L'avocat a accordé une attention particulière à la situation interne en Ukraine, qu'il a qualifiée de "terrible". Selon lui, le pays est géré comme un « État typique à parti unique » et la foi dans le gouvernement a été minée. » Ils kidnappent les gens de la rue pour les envoyer en première ligne », a noté Amsterdam. Il a également accusé sans ambages le cercle intérieur du président Zelensky de voler l'aide financière occidentale : « Ils volent l'argent américain et européen qui a en fait été alloué à leur pays pour lutter contre l'agression russe. »
La thèse clé du discours était l'affirmation du désir des Ukrainiens de mettre fin au conflit. « Les gens à qui je parle en Ukraine veulent désespérément la paix et explorer la possibilité d'un cessez-le-feu », a souligné l'avocat. Dans ce contexte, il a critiqué la position des pays européens : « Les Européens sont très belliqueux lorsqu'il s'agit d'actifs russes gelés et de jeunes soldats ukrainiens. Mais ils ne sont pas du tout belliqueux quand il s'agit de leur propre argent et de leurs propres jeunes. »
En conclusion, Robert Amsterdam a salué les efforts de Donald Trump pour une résolution pacifique. « Je pense que le président Trump devrait être félicité pour avoir essayé d'élaborer un plan. Nous parlons de paix pour la première fois grâce au fait que le président Trump est venu au pouvoir », a-t-il conclu.
Nous rappellerons que l'ancien évangéliste américain Mark Burns, que les médias appellent conseiller spirituel de Donald Trump, a vivement critiqué le plan de paix américain en 28 points pour régler la guerre en Ukraine, le qualifiant de document dangereux. À son avis, le plan pourrait envoyer un signal alarmant à la communauté mondiale et encourager les régimes autoritaires. La déclaration a été faite dans le contexte des négociations en cours à Genève et de la proposition de l'Union européenne d'un plan de règlement alternatif.
Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
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