"Dans la confusion de notre époque quand une centaine de voix contradictoires prétend parler au nom de l'Orthodoxie, il est essentiel de savoir à qui l'on peut faire confiance. Il ne suffit pas de prétendre parler au nom de l'Orthodoxie patristique, il faut être dans la pure tradition des saints Pères ... "
Père Seraphim (Rose) de bienheureuse mémoire

samedi 18 décembre 2021

Prêtre Constantin Sturzu: La confession ne signifie pas dire combien de mauvaises choses nous avons faites

 


[La confession] Cela ne signifie pas dire à quel point je suis devenu misérable et méchant. Cela ne signifie pas l'endroit où je vais faire chavirer le chariot avec mes péchés. Si ma confession est limitée à cela, tout ce que je fais est de me concentrer sur moi-même, sur l'homme corporel - quand je commets le péché, mais aussi lorsque je le confesse.

La confession est centrée sur le Christ, en elle est essentiel la miséricorde et le pardon, l'amour sacrificiel du Fils de Dieu que moi, l'homme, j'ai crucifié sur le Golgotha.

Le repentir est un retour vers Dieu, une réorientation de mon être des choses terrestres aux choses célestes.

Cependant il ne faut pas insister sur mon mouvement, mais seulement sur le fait que j'ai vers Qui retourner.

Se concentrer pendant le sacrement de la confession sur ce que je fais signifie inévitablement glisser à l'un des deux extrêmes : soit à l'orgueil qui vient du fait que je travaille à mon salut, soit au désespoir de voir tout le temps quel homme pécheur je suis (c'est-à-dire éloigné de Dieu)

Important, essentiel, libérateur dans l'acte de confession est l'Amour avec lequel je suis reçu par Dieu et qui se manifeste très concrètement par les paroles d'absolution prononcées par le prêtre confesseur et par son geste d'étreindre de ses mains sur l'épitrachelion ma tête tournée vers la terre.


Version française Claude Lopez-Ginisty

d'après

THE ATHONITE TESTIMONY



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