"Dans la confusion de notre époque quand une centaine de voix contradictoires prétend parler au nom de l'Orthodoxie, il est essentiel de savoir à qui l'on peut faire confiance. Il ne suffit pas de prétendre parler au nom de l'Orthodoxie patristique, il faut être dans la pure tradition des saints Pères ... "
Père Seraphim (Rose) de bienheureuse mémoire

dimanche 16 décembre 2018

Quand cette sinistre comédie va-t-elle finir? N'y a -t-il pas d'asile d'aliénés à Istanbul? Question d'un orthodoxe perplexe...

Que diraient les porte-cotons de Constantinople si Poutine assistait à une réunion du Patriarcat de Moscou? Que disent les américains et la CIA, de la liberté religieuse qu'ils défendent (prétendent-ils)- lorsque l'on tente de forcer la conscience des évêques canoniques? (clg)

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Sur Orthodoxie.com

I



Le « concile de réunification » à commencé à Kiev, mais avec de grands problèmes. Le président Porochenko a promis au patriarche Bartholomée la participation de 10-15 évêques de l’Église canonique d’Ukraine. Seuls deux se sont présentés : le métropolite Syméon et le métropolite-vicaire Alexandre. Les services de sécurité ukrainiens ont amené à Kiev 10-12 évêques de l’Église canonique et les ont forcés à signer des lettres dans lesquelles ils donnent, au concile, leurs voix au métropolite Syméon. Celui-ci a apporté les lettres au concile, mais cela n’a pas plu aux représentants du Patriarcat oecuménique de Constantinople. Ils ont exigé que les évêques de l’Église canonique viennent en personne. Pour cette raison, le concile a été retardé de trois heures. Il a commencé maintenant. Mais le président Porochenko fait pression sur les évêques pour que tous votent pour Mgr Syméon, car cela est exigé par le Phanar. Or, les évêques du « Patriarcat de Kiev » veulent leur candidat, loyal à Mgr Philarète. Aussi, les travaux du concile ont repris avec un nouveau retard.
(dépêche actualisée à 14:25)
Illustration : la cathédrale Sainte-Sophie à Kiev où se déroule le « concile de réunification ».
Nouvelle actualisation, à 14:55. La photographie ci-dessous (source : Strana) a été prise lors du déroulement du concile. Au centre de la table Mgr Emmanuel de France, à ses côtés le président Porochenko.
II
Le métropolite de Moguilev-Podolsk Agapit (Église orthodoxe d’Ukraine) a été conduit à Kiev par les agents du SBU pour participer au « concile de réunification », ce que celui-ci a refusé
Hier matin, un collaborateur des services de sécurité ukrainiens (SBU) s’est présenté chez le métropolite de Moguilev-Podolsk Agapit (Église canonique d’Ukraine) qui se trouvait alors en Bucovine, et lui a proposé de se rendre à Kiev. Comme l’a dit le métropolite Agapit, le collaborateur du SBU, qui se présentait sous le nom de« Dmitri », soi-disant pour discuter avec le métropolite de Vinnitsk et Bar Syméon. « J’ai téléphoné au métropolite Syméon, et il a confirmé qu’il voulait me parler. Je suis alors allé avec l’homme du SBU à Kiev. Mais je n’ai pas eu la possibilité de parler avec le métropolite Syméon » a déclaré Mgr Agapit. En fait, un deuxième collaborateur du SBU, Dmitri Gorbenko, a rencontré le hiérarque de l’Église canonique dans la capitale. Celui-ci a été logé dans un hôtel et on lui a proposé de rencontrer la direction du SBU. Toutefois, le métropolite Agapit a réussi à entrer en contact avec le député ukrainiens Andreï Derkatch, qui avec le député Vadim Novinski l’ont aidé à fuir la pression du SBU et l’ont amené à la laure des Grottes de Kiev. « Nous avons décidé d’aller à la laure de Kiev afin de rencontrer le métropolite Onuphre et lui raconter la situation… En route, j’ai donné une interview et j’ai dit que je n’irai pas au concile de réunification, étant donné que le primat de notre Église n’a pas donné sa bénédiction, et que notre Église n’y participe pas », a ajouté le métropolite. Vadim Novinski pense que « le SBU accomplit une activité illégale, au moyen de menaces, interrogatoires,procédures pénales dans le but de forcer les hiérarques de l’Église orthodoxe d’Ukraine à participer au concile ». Comme l’a souligné Andreï Derkatch,« ce qui s’est produit avec le métropolite Agapit est une confirmation de plus que le pouvoir agit par la coercition ». Le député a ajouté que d’autres métropolites de l’Église orthodoxe d’Ukraine se trouvent dans une situation difficile, et qu’on peut de la même façon amener à Kiev afin de les forcer à participer au concile. Le député s’est adressé aux collaborateurs du SBU pour leur demander de « cesser les actions illégales » contre l’Église orthodoxe d’Ukraine et ses évêques.
Source (dont photographie de Mgr Agapit) : News.Church.ua

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