Aujourd'hui, c'est un peu un défi parce qu'il n'y a pas de grandes fêtes ou commémorations. Le calendrier des saints donne une vingtaine de noms, mais il s'agit de saints ayant une dévotion locale plutôt qu'universelle. Néanmoins, les recherches révèlent de nombreuses sources d'inspiration.
Nous nous souvenons de saint Thomas de Mount Maleon comme d'un grand ascète, mais dans sa vie antérieure, il était commandant militaire. En tant que tel, c'était un guerrier intrépide, qui reçut beaucoup d'éloges et d'honneurs pour sa bravoure et son habileté au combat. Abandonnant sa carrière, il rechercha des conseils sur la vie monastique auprès de divers pères spirituels. Il finit par recevoir la bénédiction de vivre une vie solitaire dans la nature. Selon son biographe, il fut conduit au Mont Maleon par une colonne de feu. Le lien symbolique est fait avec le prophète Élie, dont il imitait le zèle.
Vivant en reclus, ce saint homme du Xe siècle combattit des ennemis invisibles avec le même courage que celui dont il avait fait preuve en combattant des ennemis visibles en tant que soldat de ce monde. La nouvelle se répandit dans les environs et les gens commencèrent à venir le voir pour obtenir des conseils spirituels. Avec la bénédiction de Dieu, Thomas apportait la guérison aux malades. Il était toujours en train d'aider ceux qui étaient dans le besoin. Même dans sa solitude, il priait constamment pour tout le monde, devenant ainsi un digne instrument de l'amour de Dieu pour Sa création. On rapporte que, même après sa naissance au Ciel, il continua à apporter son aide à tous ceux qui sollicitaient ses prières.
Aujourd'hui, nous commémorons également sainte Eudoxie de Moscou, qui s'est éteinte en ce jour en 1407. Elle était fille du Grand Prince Dmitri Konstantinovich de Souzdal et, dans sa prime jeunesse, elle fut mariée au célèbre Grand Prince Dmitri Donskoy de Moscou. Très influencée par le métropolite Alexis de Kiev, elle se fit connaître pour sa pieuse dévotion à la foi. La tradition veut d'ailleurs qu'elle possèdait le don de guérison. Pour commémorer la victoire de son époux à la bataille de Kulikovo, Eudoxie commanda une icône de l'archange Michel, qui devint l'icône patronal de la cathédrale de l'Archange du Kremlin. En 1387, elle fonda le monastère de l'Ascension à côté de la tour Frolovskaya (Spasskaya), au Kremlin de Moscou. La force de sa piété est telle qu'elle fut tonsurée au monastère de l'Ascension et reçut le nom monastique d'Euphrosyne. Elle vécut dans ce monastère jusqu'à la fin de sa vie.
On nous rappelle régulièrement la grande vertu de la construction d'églises. Nous prions régulièrement pour le repos des âmes des fondateurs et des bienfaiteurs de toutes les églises et de tous les monastères. En effet, ici à Mettingham, nous célébrons chaque année le jour du fondateur (15 novembre) avec des services de requiem pour notre fondatrice.
Saint Hedda de Winchester est commémoré en ce jour. Son nom est orthographié de diverses manières, notamment Haedda, mais le ae devrait être une diphtongue. Il devint moine à l'abbaye de Whitby, où il était très respecté. En 676, il fut ordonné évêque pour s'occuper du vaste diocèse du Wessex. Il établit d'abord une base à Dorchester-on-Thames, où se trouvaient les reliques de saint Bérin. En déplaçant son centre à Winchester, l'évêque tranféra également les reliques dans sa nouvelle cathédrale. Hedda y convertit le roi païen Caedwalla au christianisme et ordonna également Guthlac, le moine de Croyland. Cet évêque anglo-saxon dynamique, honoré pour son amour inné de son peuple, dirigea son diocèse pendant une trentaine d'années et reposa en ce jour de l'an 705. Après sa mort, son vaste diocèse fut divisé, une partie devenant le diocèse de Sherborne.
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Aujourd'hui, la lecture de l'Évangile du dimanche (Matthieu 9 : 1 - 8) raconte l'histoire de la guérison du paralytique. Dans le premier verset, il nous est dit que le Seigneur vint dans sa propre ville. Bien qu'elle ne soit pas nommée dans ce cas, il s'agit de Capharnaüm. Le Christ naquit à Bethléem et grandir à Nazareth, mais sa maison terrestre se trouvait à Capharnaüm. Les Évangiles synoptiques mentionnent tous la guérison du paralytique, mais saint Marc et saint Luc rapportent également les détails concernant l'homme descendu par le toit, alors que saint Matthieu ne mentionne pas ce fait.
Nous voyons une fois de plus comment le Christ répond à ceux qui ont la foi. Ici, il s'adresse également à ceux qui ont porté le malade, montrant ainsi qu'ils croient que le Christ peut guérir leur collègue. Le Seigneur exhorte le malade à prendre courage et lui dit que ses péchés sont pardonnés. Nous pouvons ici supposer qu'il y a une relation de cause à effet, bien qu'aucun détail ne soit indiqué. Cependant, il est clair que les actes de l'homme ont eu une influence sur son état pitoyable. Les scribes, gardiens des lois et des disciplines, n'ont rien manqué.
Le Seigneur démontre qu'en tant que Dieu, Il peut lire les pensées des hommes et Il les confronte à leur amertume mesquine en cherchant à L'accuser de blasphème. Le Christ savait que la plupart des gens ne voyaient en Lui qu'un homme, même s'Il était exceptionnel. Saint Irénée explique "...en remettant les péchés, il a effectivement guéri l'homme tout en se manifestant Lui-même, en montrant qui Il était. En effet, si personne d'autre que Dieu seul ne peut remettre les péchés, alors que le Seigneur les a remis et a guéri des hommes, il est évident qu'Il était lui-même le Verbe de Dieu fait Fils de l'homme".





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