"Dans la confusion de notre époque quand une centaine de voix contradictoires prétend parler au nom de l'Orthodoxie, il est essentiel de savoir à qui l'on peut faire confiance. Il ne suffit pas de prétendre parler au nom de l'Orthodoxie patristique, il faut être dans la pure tradition des saints Pères ... "
Père Seraphim (Rose) de bienheureuse mémoire

mercredi 4 juin 2025

St. George le Pèlerin

 

Saint Georges le Pèlerin


St. George Lazar le pèlerin (1846-1916) commémoré le 17 août.

Il n'a parlé que de choses liées à Dieu et à notre salut. Il priait vingt à vingt-deux heures par jour. Tout le monde dans le pays le connaissait [...] Après un certain temps, les gens ont commencé à l'imiter. 

D'autres pèlerins sont apparus en Transylvanie qui pratiquaient la prière incessante de Jésus. Certains d'entre eux sont devenus moines. En 1895, il reçut une cellule de moine dans un clocher à Piatra Neamt. 

Chaque soir, il priait longuement à l'église. Pendant la journée, il marchait dans les rues de la ville, en priant sans cesse. De nombreux croyants orthodoxes, y compris des enfants, le suivaient, embrassant son Psautier, touchant ses vêtements en cuir. Ils ressentait tous le Saint-Esprit était avec lui. Même les chiens devenaient tranquilles et calmes lorsqu'ils le voyaient. Il allait souvent dans une boulangerie et achetait un gros sac de pain que quelqu'un l'aidait à porter à la tour. Lorsqu'il retournait à la tour, il était entouré de pauvres, de veuves, de mendiants, et le vieil homme George leur donnait le pain. Il donnait tout l'argent qu'il recevait ce jour-là à quiconque lui demandait de l'argent. Il ne gardait qu'une miche de pain pour lui-même et il la mangeait le soir, sauf les lundis, mercredis et vendredis, où il ne mangeait rien.

(Extrait d'un article du Père (maintenant Saint) Dumitru Staniloae sur St. George le pèlerin.)

3 dictons du Patericon roumain :

  1. Un jour, le vieil homme George grimpa à la skite de Sihla avec un groupe de moines du monastère de Sihastria. Le staretz marchait devant, disant la prière de Jésus intérieurement. Soudain, il trébucha et faillit tomber. S'adresant aux moines, il dit :

    « Avez-vous vu ce qui s'est passé ? J'ai à peine abandonné la prière et immédiatement la Grâce de Dieu m'a abandonné. Quand j'ai baissé mon esprit [aux choses ci-dessous], j'ai aussi trébuché et j'étais prêt à tomber, parce que l'esprit doit toujours être élevé vers Dieu. »

  2. Ce merveilleux staretz avait acquis de Dieu le don très saint de la prière de Jésus. Il la disait secrètement avec son esprit et son cœur. Mais il ne parla jamais de cette activité incroyable avec personne. Il n'a enseigné la prière de Jésus qu'à sa fille aînée, Ana, alors qu'elle vivait avec leur famille. Décrivant cela, sa fille a dit :

    « Je disais toujours « Seigneur Jésus... » comme mon père me l'a conseillé, mais je ne pouvais pas le dire attentivement. Mon esprit était toujours dispersé, même si je priais toute la journée. Il semblait que mon attention était dans ma tête, mais pas dans mon cœur. J'étais très attristé par cela et j'ai prié Dieu de m'accorder le don de la prière.

    Une fois, en marchant devant un stand d'icônes à un carrefour, je l'ai vénéré avec beaucoup de foi. À ce moment-là, j'ai senti un pouvoir entrer dans mon cœur. Depuis lors, mon esprit est descendu dans mon cœur et maintenant je prie toujours avec une joie et une chaleur indescriptibles. »

  3. Une autre fois, le vieil homme George monta dans le train à Pascani pour aller à Roman, mais il n'avait pas de billet. Le contrôleur dit :

    « Vieil homme, si vous n'avez pas de billet, vous devrez descendre au premier arrêt ! »

    Le staretz disait secrètement le Psautier qu'il connaissait par cœur depuis l'enfance. Et les gens dans le train ont demandé au contrôleur de le laisser tranquille, parce que c'était un saint homme. Cependant, il l'a fait descendre au premier arrêt, et le staretz a commencé à marcher à côté de la fenêtre, en disant :

    « Mes chers restez ici avec Dieu et la Mère de Dieu ! »

    Après un petit moment, les mécaniciens ont vu que le train ne démarrait pas, et ils ne savaient pas pourquoi ! Ensuite, les gens ont compris que le train ne partait pas parce que le staretz avait été forcé de descendre. En entendant cela, le contrôleur est immédiatement parti à pied après lui, l'a ramené dans le train, et immédiatement la locomotive a démarré.


    Version française Claude Lopez-Ginisty

    d'après

    Sayings of the Romanian Elders





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