"Dans la confusion de notre époque quand une centaine de voix contradictoires prétend parler au nom de l'Orthodoxie, il est essentiel de savoir à qui l'on peut faire confiance. Il ne suffit pas de prétendre parler au nom de l'Orthodoxie patristique, il faut être dans la pure tradition des saints Pères ... "
Père Seraphim (Rose) de bienheureuse mémoire

vendredi 10 janvier 2020

Sur Parlons d'Orthodoxie: Le tomos n'a pas guéri le schisme ukrainien mais l'a exacerbé



Bilan de l'année: l'octroi du tomos aux schismatiques. Une déclaration importante du responsable de administration de l'Eglise orthodoxe d'Ukraine, le métropolite Antoine /Pakanitch/ de Borispol

Au lieu de deux structures non canoniques: la soi-disant Église orthodoxe ukrainienne du Patriarcat de Kiev (UPC KP) et l'Église orthodoxe autocéphale ukrainienne (UAPC), une nouvelle organisation non canonique appelée l'Église orthodoxe d’Ukraine avec à sa tête le métropolite Epiphane (PCU) est apparue. Elle comprenait des schismatiques et des paroisses autonomes, qui de ce fait ne sont pas devenus canoniques. Cette structure est caractérisée par la politisation et la désunion. Mgr Philarète (l'ancien métropolite de Kiev), qui a effectivement fondé un nouveau schisme au sein du schisme existant, l’a en fait quitté. Et cela est logique, car un schisme ne peut donner lieu qu'à un nouveau schisme.


Les actions du Patriarche Bartholomée contredisent les canons de l’Église et les traditions de l’Église.

Il révise à titre personnel les problèmes de l'Eglise, annule les documents historiques adoptés par la Sainte Église.
En 2018, le Patriarche Bartholomé a pris une série de decisions violant le droit et les normes canoniques, ce qui a entraîné une crise dans les relations entre toutes les Eglises orthodoxes locales.

1ère violation: ingérence dans le territoire canonique d'une autre Église locale.
2e: la nomination d'exarques dans une autre Église sans coordination avec la hiérarchie de cette Église.
3ème: l'établissement de structures ecclésiales sur le territoire canonique d'une autre Église locale.
4e: Communion eucharistique avec des personnes interdites dans une autre Église locale.
5ème: restauration de l'ancien métropolite dans sa dignité après anathématisation dans une autre Église orthodoxe, sans repentir.
6e: célébrations communes avec des gens qui n'ont pas d'ordination épiscopale ou sacerdotale valide.

Le Patriarcat de Constantinople est en contradiction avec ses actions en Ukraine.

Jusqu'en 2018, le statut canonique du Primat de l'Église orthodoxe ukrainienne (UPC) (aujourd’hui c'est Sa Béatitude le métropolite de Kiev et de toute l’Ukraine Onuphre), ainsi que les sanctions canoniques infligées à l'ancien métropolite Philarète (Denissenko), n'ont pas été remises en question et n'ont été contestées dans aucune Église orthodoxe locale, y compris celle de Constantinople.

En outre, la soi-disant UAPC et la soi-disant UPC KP n'étaient reconnues par personne comme étant des structures d'église canoniques.

Aujourd'hui, ces structures sont reconnues comme légitimes, malgré le fait que rien n'a change, elles n'ont pas manifesté de repentir et n'ont pas reçu de consécration légale.

L'indépendance de l'église autocéphale est fictive.

Le tomos n'a pas donné l'indépendance, mais a seulement subordonné les schismatiques à Constantinople. La soi-disant PCU s'est avérée dépendre de Constantinople, car:

1. Elle Obtient le myhre de Constantinople,

2. La plus haute instance de la PCU est le Patriarcat de Constantinople,

3. Elle n'a pas le droit d'ouvrir des paroisses ukrainiennes dans la diaspora, elles sont toutes subordonnées à Constantinople,

4. Elle n'a pas le droit de canoniser des saints. Le Patriarcat de Constantinople le fait pour elle.


Le tomos a encore plus divisé la société ukrainienne, il ne l’a pas réconcilié.

Les gens ont été séduits par le fait de la création d’une «église ukrainienne» prétendument légale. L’octroiLe du Tomos est contraire aux normes et règles canoniques de la Sainte Église apostolique.

Le PCU ne se comporte pas d’une manière chrétienne.
Malgré toutes les assurances que le tomos apporte la paix et la réconciliation, les représentants du soi-disant PCU agissent comme des pillards et des voleurs, poursuivant la politique agressive de l’UPC-KP, s'emparant des églises de l'UPC, jetant les croyants dans la rue.

Le tomos compromet la stabilité religieuse en Ukraine.
Les conflits les plus terribles sont les conflits religieux. La connivence des autorités locales conduit à des affrontements entre les croyants, semant l'hostilité. Le tomos continuera à contribuer à exacerber le schisme dans la société.

La participation non dissimulée et le lobbying pour l’octroi du tomos par l'ancien président M. Petro Poroshenko avec le soutien des représentants des autorités américaines indique qu'il y a plus de politique que d'église dans ce processus.

Les sacrements du "PCU" – ne sont pas valides.
Les consécrations sacerdotales et les évêques dans la soi-disant PCU ne sont pas valides comme Constantinople lui-même l'avait déjà reconnu. La reconnaissance de paroisses sans repentance et ordination appropriée rompt le fil de la succession apostolique dans l'Église. Si la prêtrise n'est pas valide, ses sacrements ne le sont également pas.

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Traduction PRAVLIFE pour PO

Важное программное заявление митрополита Антония (Паканича) по итогам года. Аргументы о несостоятельности идеи предоставления томоса раскольникам.

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