Mes enfants, Dieu marche sur terre par l'intermédiaire de Ses saints.
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Saint Jacques d'Eubée l'a dit un jour à un pèlerin :
"Abstiens-toi de l'orgueil !
Abstiens-toi de condamner !
Garde la foi et nos choses saintes !
Alors tu ne manqueras pas d'avoir Dieu dans ta vie !"
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Saint Haralambos
"Un jour", comme l'a dit [saint] Jacques (Tsalikis) : "Quand j'étais petit, j'ai souffert d'un rhume grave, car j'ai été cloué au lit avec un grand essoufflement et une douleur terrible dans le côté gauche de ma poitrine.
Il n'y avait pas de médecin dans le village, et notre seul refuge était Dieu et ses saints. Nous avions dans notre maison une petite icône en argent de Saint Haralambos - elle était miraculeuse - vieille de plus de 600 ans, et nous l'avions rapportée d'Asie Mineure comme héritage familial.
C'est pourquoi ma mère offrit beaucoup de prières et de prosternations, en priant le saint. Alors, je vis la main d'un prêtre, du poignet vers le bas, passer au-dessus de ma tête, et descendre sur ma poitrine où j'avais mal, et faire le signe de croix sur ma tête et me tapoter la tête. Immédiatement, la douleur passa avec l'essoufflement, et je me rétablis. J'ai dit à ma mère :
"Maman, j'ai vu la main d'un prêtre me signer et me tapoter sur la tête, et maintenant je vais bien. Tout est passé." Je lui ai même parlé avec tant de détails, même des poils du poignet, comme je l'avais vu.
"Mon enfant, dit ma mère, c'est saint Haralambos qui est venu pour te guérir. Souviens-toi à jamais de ce jour (c'était la fête du saint Apôtre Thomas) où le miracle s'est produit, parce que tu étais mort, et tu es ressuscité."
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Saint Jacques, saint Paissïos et saint Porphyrios
Témoin du hiéromoine Jacques : "J'étais laïc, élève du lycée ecclésiastique de Lamia, en 1986, sous le nom de Jean. J'allais au Mont Athos, et j'allais rendre visite, avec la bénédiction de mon staretz Jacques [Tsalikis],au staretz Païssios, afin d'être conseillé par lui pour savoir si je devais devenir moine ou non. Le staretz Jacques avait un grand respect pour le staretz Païssios, et quand je suis allé le voir, il m'a donné quelque chose à lui donner comme une bénédiction et m'a dit : "Dis au staretz Païssios, quand tu arriveras à Thessalonique, qu'il devrait venir nous voir. Quant à moi, Jean, il m'est difficile d'aller voir le staretz, parce que je dois passer par-dessus les montagnes, les vallées, la mer, et ma santé ne le permet pas, sans compter que le staretz Païssios est un saint, je suis pécheur et indigne". Il m'a ensuite donné 5.000 drachmes pour allumer une cierge dans sa chapelle.
Quand je suis allé à la Sainte Montagne, j'ai rencontré le staretz juste devant sa porte. Dès qu'il m'a vu, je voyageais avec un hiéromoine, il m'a dit :
"Content de te voir, content de te voir !"
Nous avons reçu sa bénédiction et il m'a dit :
"Hé, qu'en penses-tu ? Va-t-on faire de toi un moine ?"
"Je lui ai dit : "Géronda, j'ai un problème avec mes parents."
"Écoute ce que je te dis, laisse tes parents pleurer pendant un mois ou deux, afin que toi, tu ne pleures pas éternellement, et avant de perdre le trésor." (Il parlait du staretz Jacques, sans que je lui dise où je pensais devenir moine).
"Géronda, lui dis-je, tu as la bénédiction du Père Jacques du [monastère du] Vénérable David[d'Eubée]."
"Oh, mon enfant, ce sont les saints qui luttent aujourd'hui et qui prient avec humilité et amour. Je ne suis pas digne de voir ce géant de l'Orthodoxie, mais il y a aussi une très grande distance pour le rencontrer, et il faut lutter et beaucoup d'efforts. Mais Dieu nous a donné l'Amour, et nous communiquons spirituellement entre nous."
"Géronda, me donnes-tu la bénédiction de vénérer ta chapelle pour une bénédiction ?"
"Non, ce n'est pas nécessaire."
"Géronda, fais preuve d'amour, pour une bénédiction..."
"Non, mon enfant, parce que le staretz Jacques t'a peut-être donné 5.000 drachmes, et après, que vais-je en faire, parce que je suis moine ?"
Il ne m'a pas laissé aller vénérer. Il m'a donné un chapelet et une petite croix à donner au staretz. Quand je suis retourné au monastère, le staretz Jacques m'a accueilli avec joie. Et je lui ai donné les cadeaux du staretz Païssios et il m'a immédiatement dit : "Les 5.000 drachmes que le staretz Païssios n'a pas acceptées, et qu'il ne t'a pas laissé partir pour vénérer dans la chapelle, emportez-les avec toi pour tes frais à l'école de Lamia." J'étais abasourdi.
"Géronda, comment le sais-tu ?"
Et il m'a dit, en me murmurant à l'oreille : "Nous, mon enfant, communiquons spirituellement."
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Saint Jacques d'Eubée a dit : "Quand je suis allé au monastère, à cause des anciens incendies, la montagne autour du monastère était nue et il ne restait que quelques pins et oliviers des marais et c'était très sec.
Au fur et à mesure de mes différentes courses, j'avais dans ma poche des graines de pommes de pin que je jetais sur tout le pourtour."
Ainsi, lentement, avec ce prototype de soin et surtout avec sa prière, la forêt revint à la vie, des petits pins poussèrent et la région autour de la montagne est recouverte du vert de ces pins parfumés.
"J'ai fait une prière spéciale, dit saint Jacques, pour que la forêt soit spécialement protégée des incendies qui se produisent à cause de la colère du Diable, qui sort ses armes pour détruire les forêts.
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"Le jeûne est un commandement de Dieu. Pour cette raison, nous devrions aussi jeûner, mes enfants. Je n'ai pas négligé le jeûne en 70 ans. Ma mère m'a appris le jeûne dès mon enfance. Je ne suis pas hypocrite, mes enfants, quand je jeûne, mais je fais ce que mes parents m'ont appris et ce que je garde jusqu'à aujourd'hui, mes enfants. Le jeûne ne m'a jamais rendu malade.
Les médecins et les évêques disent que le jeûne frugal est très bénéfique pour l'homme. Un jour, un médecin m'a dit : "Père, ne mange pas pendant cinq jours, et ne bois même pas une goutte d'eau, parce que nous allons faire un test pour voir ce qui se passe avec ton corps." C'est pourquoi j'ai jeûné pendant cinq jours. Cela m'avait fait de grandes choses [pour mon corps]. Combien plus en profitons-nous lorsque nous jeûnons pour notre âme ! Parce que dans notre corps habite une âme éternelle. Prenons donc soin de notre âme, qui est vraiment une chose immortelle.
Jeûnons, mes enfants, n'écoutons pas ceux qui disent que le jeûne n'est rien, et que cela vient des moines. Cela ne vient pas des moines, mes enfants, pardonnez-moi, Dieu le dit. Le premier commandement de Dieu est le jeûne, et notre Christ a jeûné.
Nous pouvons dire que nous jeûnons et nous mangeons beaucoup. Quel jeûne faisons-nous, mes enfants ? Quand nous mangeons, pardonnez-moi, tant de nourriture, même si elle est sans huile. Il suffit que l'homme ait la santé et le désir de jeûner.
Un jour, quelqu'un est venu me voir et m'a dit : "Mon prêtre, m'a dit que le jeûne n'existe pas." "Et qui t'a dit qu'il n'y avait pas de jeûne ? Va dire au prêtre d'ouvrir la Bible et de voir ce qui parle du jeûne : " sans prière et sans jeûne " (Matthieu 17:21, Marc 9:29), ce que notre Christ dit, et autres choses.
Et les démons, et les maladies, et toutes les passions sont chassés avec le jeûne.
Le Saint Précurseur [saint Jean-Baptiste], que mangeait-il au désert ? Que mangeait le Vénérable David d'Eubée? Avec un antidoron, il passait toute la semaine dans sa cellule d'ascèse."
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Sainte Parascève
À l'extérieur du village, il y avait, sur une petite colline, une chapelle de sainte Parascève.
Le staretz Jacques y allait régulièrement quand il était jeune, pour prier la sainte.
Le staretz lui-même raconte :
"De mes mains, j'ai creusé la terre et créé un escalier de fortune pour que les pèlerins puissent se rendre sans difficulté à la chapelle. J'ai coupé un buisson duveteux, balayé l'église, allumé les lampades, et me suis assis et j'ai regardé les icônes, dans le silence total de la nuit sur la colline désertée.
Je n'avais pas peur tout seul, et je n'avais jamais eu de pensées lâches.
J'ai alors vu la sainte comme une moniale qui sortait du Sanctuaire, traversait son église et entrait dans la cour, et pour s'incliner afin de nettoyer ses lampades. Avec mon esprit enfantin, j'ai dit que la sainte était en train de nettoyer ses assiettes, comme ma mère le faisait tous les soirs, même si elle était fatiguée (car elle pensait que si elle mourait pendant la nuit, et que le matin, les femmes trouvaient la vaisselle sale, elles se scandaliseraient pour la ménagère absente).
Ayant cette pensée en tête, j'ai pensé que la sainte nettoyait aussi ses assiettes la nuit.
Un soir, alors que je me rendais à la chapelle comme d'habitude, je vis la sainte habillée en moniale à quelques mètres de l'église. Elle me dit :
"Viens ici, Jacques, je veux te parler !"
J'avais peur, et mes jambes se dérobèrent. Je lui dis :
"J'ai peur de m'approcher de toi. Dis-moi où je me tiens, d'où je suis, ce que tu voulais dire. J'ai peur de m'approcher de toi."
Alors la sainte me dit :
"Pourquoi as-tu peur de moi ? Tu viens ici depuis si longtemps et tu as aidé à garder mon église en ordre et à allumer mes lampades ! J'ai beaucoup de choses à te dire. Demande-moi quel cadeau tu veux que je te fasse, quel cadeau devrais-je te faire ?"
Alors je lui ai dit :
"Laisse-moi demander à ma mère." Et aussitôt, je me suis retourné et je me suis enfui en courant pour rentrer chez moi.
J'ai dit à ma mère que j'avais vu sainte Parascève et qu'elle m'avait demandé de lui dire quel cadeau je voulais.
Tu as vu sainte Parascève mon enfant ? Comment l'as-tu vue ? Que s'est-il passé exactement ? demanda ma mère.
Après avoir raconté tous les détails, elle m'a dit : "Mon enfant, demande à la sainte de t'accorder sa bénédiction."
La nuit suivante, je suis allé à la chapelle, et je vis à nouveau la sainte comme une moniale qui m'attendait devant son église. J'ai attendu un peu loin, puis je lui ai dit :
"Je veux que tu m'accordes ta bénédiction."
La sainte me dit : "Ma bénédiction ? Au cours de ta vie, tu verras beaucoup de gloires et d'honneurs, et tu prendras de l'or dans tes mains (et elle fit un geste, indiquant une grande quantité), mais cela ne te touchera pas."
Et en réalité, comme le disait le staretz : "D'innombrables sommes d'argent sont passées entre mes mains, mais tout l'argent est allé vers son but, vers ceux qui souffrent, vers les pauvres, vers ceux qui sont dans le besoin. Et sainte Parascève m'a dit beaucoup d'autres choses, et je suis rentré chez moi."
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Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après divers articles du blog
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