"Dans la confusion de notre époque quand une centaine de voix contradictoires prétend parler au nom de l'Orthodoxie, il est essentiel de savoir à qui l'on peut faire confiance. Il ne suffit pas de prétendre parler au nom de l'Orthodoxie patristique, il faut être dans la pure tradition des saints Pères ... "
Père Seraphim (Rose) de bienheureuse mémoire

samedi 6 juillet 2019

Père Michael Gillis: Le pardon est comme la guérison d'une plaie


Pardonner, encore, encore,  et encore. Pardonnez-moi si je continue sur ce sujet du pardon, même si je deviens répétitif.

Quand j'étais enfant (vers 8 ans), je me suis écorché le genou.  Je n'étais pas dans un contexte de surveillance étroite de la part d'un adulte, donc la blessure n'a jamais été nettoyée ou bandée.  La croûte était énorme.  Je ne pouvais pas la laisser tranquille.  J'ai continué à la gratter jusqu'à ce qu'elle s'infecte.  J'enlèvais le pus, une croûte se reformait, et je recommençais à gratter.  Il fallut des mois pour que la blessure guérisse (Dieu merci, je n'eus pas d'empoisonnement du sang).  À l'âge adulte, j'avais une cicatrice sur le genou à cause de cette blessure.

Le pardon, d'après mon expérience, ressemble beaucoup à la guérison d'une blessure.  Si nous avons de bons soins spirituels et que nous suivons les instructions et que la blessure n'est pas trop grave, nous pouvons guérir (pardonner) assez rapidement. Cependant, si nous sommes livrés à nous-mêmes, si nous avons de mauvais conseils ou si nous ne suivons pas les bons conseils, les blessures émotionnelles et spirituelles peuvent s'envenimer et devenir gangrènes et éventuellement nous tuer. 

C'est particulièrement vrai si nous continuons à les ressasser, si nous continuons à penser aux torts du passé et à revivre les souffrances du passé.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

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