Mont Athos
C'était en 1859. Père Justin est entré dans le monastère
russe de Saint-Panteleimon sur le Mont Athos, où il vécut dans les podvigs de
l'a renonciation de soi monastique pendant neuf ans jusqu'à son bienheureux
repos en Christ. Il ne quitta jamais le territoire du monastère. Ce n'est qu'au
crépuscule de ses jours qu'il songea à vénérer et à prier devant les objets athonites
sacrés. Et ce staretz de quatre-vingt-deux ans, avec la bénédiction de son père
spirituel, le père Jérôme, ne connaissant ni le terrain ni la langue grecque,
béni par le Dieu Unique, partit à pied.
À son retour, il a dit que partout, peu importe où il était
en visite, il avait été reçu avec hospitalité. Mais, s'approchant de la source
de Saint Athanase, il tomba malade à cause de sa grande infirmité. Un passant, qui
se trouvait là par hasard, lui a dit qu'il allait mourir, mais, rassemblant ses
dernières forces, il rampa jusqu'à la source, et dès qu'il versa l'eau, coulant
abondamment là, sur lui-même, selon le commandement de la Mère de Dieu, il
éprouva immédiatement une telle force dans le corps qu'il commença même à
rattraper le compagnon de voyage qui l'avait condamné à mort. Ils remercièrent
tous deux Dieu pour le miracle qui avait été accompli.
Mais là, au printemps, il se produisit une autre
circonstance, apparemment insignifiante, qui montre à quel point le Dieu Ami de
l'homme remplit les désirs de ses élus. Père Justin recueillit de l'eau de
guérison de la source sacrée dans un récipient en verre qu'il avait. En approchant
du monastère, il remarqua que le récipient fuyait. Avec tristesse et regret
sincère de n'avoir pas réussi à ramener l'eau, le staretz retourna dans sa
cellule, mais ensuite le miracle se produisit: Ramassant la bouteille fêlée, il
remarqua soudainement qu'elle ne fuyait plus. La fissure, par ordre de Dieu, aavit
disparu. Et l'eau n'y diminua pas pendant trois ans, bien que jusqu'à sa propre
dormition, en racontant ce miracle, le staretz donnât à tout le monde une
partie de cette eau bénite.
Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
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