Monastère de Saint-Pantéléimon
En 1868, le staretz béni commença à s'affaiblir sensiblement,
jusqu'à ce qu'il repose finalement le 25 novembre / 8 décembre, comme une
cierge brûlé jusqu'au bout, non éteint, laissant l'éternel souvenir de lui-même
au cœur de la confrérie. C'est ce que l'archimandrite Michael (Kozlov) écrivit
dans son journal le jour du repos en Christ du staretz: «Il se distinguait par
une extrême simplicité. Il mena sa vie dans la tempérance et était zélé dans le
monachisme. Il a dit qu'il n'a jamais été traité pour quoi que ce soit, même
pas une fois pour un saignement. il considérait même le médicament le plus
mineur comme un péché, en disant: «S'il plaît à Dieu que je sois en bonne
santé, alors il me guérira Lui-même sans aucun médicament ou moyen humain. Et
s'il Lui plaît que je tombe malade ou même que je meure, que Sa sainte volonté
soit faite ! »
"Père Justin était un homme grand, physiquement fort,
avec de gros cheveux gris sur la tête et dans la barbe. Son visage était propre
et agréable. Je respectais ce staretz pour sa simplicité et je visitais souvent
sa cellule. Il est tombé malade avant de mourir, sa force physique commença à
s'affaiblir peu à peu, sans aucun appétit, et ce fut là toute sa maladie.¨
Publié dans le livre russe Patéricon Athonite XIXe-XXe
siècles, dans la série "Athos russe XIXe-XXe siècles", vol. 1.
Montagne sacrée, le monastère russe St. Panteleimon sur le Mont. Athos, 2012.
Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
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