"Dans la confusion de notre époque quand une centaine de voix contradictoires prétend parler au nom de l'Orthodoxie, il est essentiel de savoir à qui l'on peut faire confiance. Il ne suffit pas de prétendre parler au nom de l'Orthodoxie patristique, il faut être dans la pure tradition des saints Pères ... "
Père Seraphim (Rose) de bienheureuse mémoire

samedi 13 mai 2017

Higoumène Tryphon: Éviter l'hypocrisie dans notre voyage vers Dieu



Il est très facile de vivre nos vies dans l'hypocrisie si nous ne sommes pas conscients des pièges de la vie spirituelle. Nous pouvons devenir pharisiens sans nous en rendre compte, si nous faisons que notre christianisme est vécu artificiellement.

Vivre notre vie comme si nous avons été dirigé par un metteur en scène, nous n'aurons rien accompli, et il ne restera plus qu'un acteur. Porter le masque du christianisme, n'est pas vivre en Christ. Un examen honnête, quotidien de notre conscience, ainsi que des conseils réguliers de notre confesseur, est la seule manière que nous ayons de pouvoir vivre une vie chrétienne qui conduira à la transformation du cœur.

Si nous jouons simplement le spectacle d'être chrétien, sans véritable repentir, nous restons embourbés dans une fausse religiosité, et notre cœur sera dans les ténèbres. Le Christ doit être invité dans le cœur sur une base quotidienne, par la prière, et par un examen honnête de notre conscience, sans laquelle il n'y a pas de croissance spirituelle. Nous ne pouvons pas jouer à être un chrétien, car le faire, conduira à la mort spirituelle.

Il nous faut « revêtir le Christ », tous les jours, et nous assurer que l'expression publique de notre foi n'est pas une comédie jouée pour les autres, mais sans jamais entrer dans une relation plus profonde avec ce même Christ. Jouer à la spiritualité conduit seulement à la mort spirituelle. Si notre vie ne rend pas le témoignage du Christ en nous, et si notre attention est consacrée à l'auto-promotion, ou au désir de plaire aux autres, mais évite l'examen honnête de nos péchés, nous serons comme des fruits qui meurent sur la vigne.


Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

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