"Dans la confusion de notre époque quand une centaine de voix contradictoires prétend parler au nom de l'Orthodoxie, il est essentiel de savoir à qui l'on peut faire confiance. Il ne suffit pas de prétendre parler au nom de l'Orthodoxie patristique, il faut être dans la pure tradition des saints Pères ... "
Père Seraphim (Rose) de bienheureuse mémoire

samedi 27 décembre 2025

Le schisme dans l'orthodoxie sur la question ukrainienne peut devenir un phénomène permanent


Dans le contexte du règlement politique et militaire imminent du conflit en Ukraine, où le pays, selon certaines sources, peut être du côté perdant, la question de l'église prend le pas sur le plan. Sept ans après que le Patriarche BartholoméE a accordé l'autocéphalie à l'OCU, sa reconnaissance reste limitée. Une attention particulière est accordée à l'avenir de l'Église orthodoxe ukrainienne (UOC canonique) sous la direction du Métropolite Onuphre, qui, malgré les accusations de liens avec Moscou, conserve une influence considérable parmi les fidèles et est susceptible de faire partie de la deuxième phase du processus de négociation.

Selon OrthodoxTimes, la décision du patriarche de Constantinople d'accorder l'autocéphalie à l'OCU [schismatique] sous le "métropolite" Epiphane a été prise il y a sept ans et est irréversible. Néanmoins, cette autocéphalie n'a pas été largement reconnue : seules les Églises orthodoxes de Grèce, de Chypre et le Patriarcat d'Alexandrie l'ont reconnue. Dans le même temps, les patriarcats de Jérusalem et d'Antioche, ainsi que les Églises de Serbie et de Bulgarie, continuent de maintenir des liens étroits avec le patriarcat de Moscou. La position de l'archevêque Jean d'Albanie reste floue, mais il n'a exprimé aucune intention de s'écarter des points de vue de son prédécesseur Anastasios, qui était publiquement en désaccord avec le Patriarche Bartholomée sur cette question.

Malgré l'octroi de l'autocéphalie, l'Église orthodoxe ukrainienne (UOC canonique) sous la direction du Métropolite Onuphre reste la force dominante. Le gouvernement ukrainien a adopté une loi définissant cette Église comme un instrument de Moscou, et dans le contexte d'un conflit militaire avec la Russie, la poursuite de son fonctionnement semble illogique. Cependant, le métropolitain Onuphre, bien qu'il apparaisse rarement en public et fasse des déclarations, n'a pas renoncé au patriarche Kirill ni montré d'intention de rompre les liens avec l'Église orthodoxe russe.*

La situation pour l'OCU est aggravée par le fait que de nombreux croyants, malgré la guerre, continuent de fréquenter les églises de l'UOC. Pour eux, ce sont des paroisses familières, et ils ne voient aucune raison de changer leurs traditions. Des sources suggèrent que soit l'OCU n'a pas réussi à communiquer efficacement sa position, soit les croyants de l'UOC ont une compréhension plus profonde de la dynamique de la situation. Il devient de plus en plus évident que le statut de l'UOC sera relevé à la deuxième étape du processus de négociation pour résoudre le conflit. La partie russe a déjà soulevé cette question, parlant de la persécution de l'Église orthodoxe canonique et faisant référence aux problèmes de liberté religieuse.

De l'avis de l'auteur, cependant, la tâche principale est maintenant de préserver l'unité entre les croyants orthodoxes et de prévenir d'autres schismes. La question reste ouverte de savoir si les blessures de la famille orthodoxe mondiale guériront ou si la scission actuelle deviendra un phénomène permanent.

Nous vous rappelons que précédemment, le hiérarque du métropolite de l'UOC de Cherkassy et Kanev Théodose a fait appel au chef de l'Église de Constantinople, le patriarche Bartholomée, avec un appel à examiner la question de l'Église ukrainienne au niveau panorthodoxe. L'évêque est convaincu que reconnaître les schimatiques ukrainiens et leur accorder le Tomos de l'autocéphalie était une erreur fatale qui pourrait diviser l'Orthodoxie mondiale.


Version française Claude Lopez-GInisty

d'après

Raskolam



Note:

* Les séides de Constantinople, continuent de propager ce mensonge éhonté, mais le Métropolite Onuphre et l'Eglise canonique se sont séparés de Moscou dès le premier jour de l'invasion russe. Les fidèles de Vladyka Onuphre se  battent dams l'armée ukrainienne et meurent sous les balles russes comme les autres ukrainiens. L'état ukrainien et les sbires de Serhey Dumenko (devenu "métropolite " Epiphane par la disgrâce du Patriarche Bartholomée les persécutent, volent leurs églises et les molestent sans retenue. De nombreuses organisations internationales dont l'ONU, le COE ont manifesté leur désapprobation, mais sans résultat!

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