Que ressentez-vous lorsque vous entendez dire que quelqu'un de vos ennemis ou de personnes que vous n'aimez pas souffre de quelque chose de mal, est tombémalade, a fait faillite ou a chu par un acte honteux ? Si vous en êtes heureux, vous êtes loin du commandement d'aimer vos ennemis.
Aimer nos ennemis commence par ne pas être heureux de leurs chutes, bien que cette joie pécheresse se cache dans toute âme envieuse de sorte qu'elle n'est pas seulement heureuse de la chute de son ennemi reconnu, mais aussi de la chute de tout homme vertueux comme si cela avait été un accomplissement de la sienne.
Que ceux qui sont à tort mes ennemis ne se réjouissent pas à mon sujet, Que ceux qui me haïssent sans cause ne m'insultent pas du regard! . (Ps. 34: 19).
Comme nous sommes heureux et comment nous faisons un clin d'œil à nos amis bavards lorsque nos jugements malveillants se réalisent ou que nous avons cette impression. Le prophète David parle de ce genre de clin d'œil en disant que de telles personnes détestent injustement.
Le Christ quand il dit « aimez vos ennemis » (Luc 6: 35), se réfère aussi aux ennemis imaginaires que l'esprit d'envie inspire à notre esprit et à notre cœur, mais si nous essayons de les considérerer avec l'esprit d'amour, ils ne nous apparaîtront plus comme des ennemis.
Si nous ne pouvons pas aimer ceux qui nous persécutent, nous battent et nous volent, nous devrions au moins veiller à ne pas nous réjouir des chutes des serviteurs de Dieu qui ne nous ont pas du tout fait de mal. (Romains 14, 4).
Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
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