Une résurrection miraculeuse
Un
jour, le Père Benoît dit à son assistant :
"Bientôt,
toi ou moi recevrons un télégramme. Melpomeni, ma bienfaitrice de Patras, est
malade. Elle veut que je vienne à elle et lui donne sa dernière communion.
Prépare-toi à aller à Patras dès son arrivée."
En
effet, le télégramme arriva, et le Père Benoît se précipita seul vers Patras
alors que son assistant tergiversait. En entrant dans la maison de Melpomeni,
il tomba sur un hiérodéacre qui descendait les escaliers avec un calice dans
les mains - il était venu donner la communion à la vieille dame.
"Lui
as-tu donné la communion ?" demanda le Père Benoît .
"C'était
trop tard, mon père. Elle est morte."
"Viens
avec moi", a dit le Père Benoît.
La
maison était remplie de pieux chrétiens. Le Père Benoît ordonna à tous de
s'agenouiller et de lire une prière. Il s'agenouilla, pria pendant un certain
temps, puis posa sa main sur le front de la défunte et dit à haute voix :
"Melpomeni,
Melpomeni !!!!!! Moi, Benoît, je suis venu te donner la communion !!!!!"
Et
l'âme de la femme retourna dans son corps ! Elle ouvrit légèrement la bouche et
consomma les Saints Dons. Puis le Père Benoît lui donna un peu de vin et d'eau
à avaler. Melpomeni avala cela.
"Et
maintenant, endors-toi et attends en paix la résurrection générale dans le
Royaume des Cieux," dit le Père Benoît.
Bien
que le pasteur ait tenté de dissimuler le miracle de la résurrection en
prétendant que Melpomeni était encore en vie, le miracle était si évident que
l'archimandrite dit à toutes les personnes présentes de le garder secret
jusqu'après sa mort.
Le
cercueil avec le corps du Père Benoît
Comment le Père Benoît accomplissait le sacrement de
la Confession
Pendant
qu'il était sur l'ambon, le Père Benoît était un prédicateur strict et un
dénonciateur du mal, il était très doux pendant la confession. Pour lui, l'âme
humaine était de la plus grande valeur. Il accueillait chaque âme humaine avec
un amour abondant, faisait preuve de courtoisie envers tous et se montrait
indulgent à l'égard des faiblesses humaines. Le Père Benoît entendait d'abord
les confessions des jeunes gens, puis invitait les hommes et les femmes adultes
en dernier. Les confessions duraient souvent jusqu'à minuit. Avant de donner
des conseils à quelqu'un pour faire quoi que ce soit, il réfléchissait toujours
beaucoup, et chaque conseil était très individualisé. Les bénédictions de Dieu
l'accompagnaient, de sorte que ses travaux portèrent leurs fruits dans toutes
les sphères spirituelles...
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Le Père
Benoît répétait : "Quoi que nous fassions, faisons-le comme si c'était
notre dernière œuvre."
Version française Claude Lopez-Ginisty
d’après
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