Le couvent de la Protection de la Mère de Dieu ( Pokrov)
-Vous
venez
d'un endroit sacré où le christianisme orthodoxe avait été établi
fermement, longtemps avant que les bolcheviks ne
commencent
à l'éradiquer. Ici [id
est
dans la région de l’Amour]cependant,
l'établissement a commencé à la deuxième moitié du 19ème siècle
et ainsi la foi en
Christ n’est
pas
encore «naturalisée».
Qu'est-ce que cela
fait d'être ici?
Le
fondation
spirituelle
était très puissante
là-bas, c’est
sûr, mais cette fondation avait été détruite bien avant le début
de la Révolution. Il y avait peu de gens vraiment religieux
avant les temps de la
persécution
impie. La classe supérieure en
Russie impériale, quand elle
était soi-disant orthodoxe, étaient déjà loin du christianisme
orthodoxe. L’Orthodoxie
existait grâce à un très petit nombre de saints. Peut-être, que
s’il
y avait eu plus de saints, la Révolution n’aurait
pas éclaté.
Dans
les années nonante, la situation à Saint-Pétersbourg était
presque la
même qu’ici
dans la région de l'Amour. C’était
comme si nous étions 20 ans en arrière. Les
fondations
spirituelles, les églises et les choses saintes ne sauvent pas
automatiquement les personnes. Certes, tout le monde sait bien que
les offices
divins de fête, les
processions religieuses, et les
cierges
allumés
pour la santé ou le repos [en
Christ]
sont bons et essentiels.
Mais
l'Orthodoxie
est un labeur
difficile dans la vie quotidienne. Même les chrétiens matures
semblent avoir des difficultés dans leur vie d’Eglise
pour
passer
à travers les
obstacles,
les péchés et les doutes. Heureusement, la racine de l'Eglise
orthodoxe est beaucoup plus profonde
que même les plus grands lieux saints. L'Eglise a été fondée par
le Christ lui-même et elle
a
la force de se développer à travers n’importe
quelle
«asphalte».
La
terre
de la
région de l'Amour
a sa propre valeur unique. Il est vrai que la tradition orthodoxe ici
n’est
pas si forte qu'elle ne
l’est
dans la "partie occidentale" du pays, mais elle
est
beaucoup plus intacte, innocente,
et a
sa
pureté d'origine.
Version française Claude Lopez-Ginisty
d’après
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