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Louis Schittly, « L'homme qui voulait voir la guerre de près: Médecin au Biafra, Vietnam, Afghanistan, Sud-Soudan », Arthaud, Paris, 2011, 380 p.
Louis Schittly est un laïc orthodoxe qui a construit dans sa propriété de Bernwiller (au sud de l’Alsace, dans la région du Sundgau, près de la frontière suisse) une petite église byzantine (dont l’iconostase a été peinte par Léonide Ouspensky et les fresques par le disciple américain de celui-ci, le père Simon Doolan) où se réunissent périodiquement les fidèles de la région pour participer aux liturgies que vient y célébrer le père Christos Filiotis, recteur de l’église grecque de Strasbourg.
Vivant aujourd’hui une retraite paisible au milieu des animaux de la ferme familiale, ce médecin, fils de paysans, qui a obtenu le prix Nobel de la paix en 1999 avec Médecins sans Frontières dont il fut, avec Bernard Kouchner, l’un des fondateurs, vient de publier, chez Arthaud, l’éditeur des aventuriers, ses mémoires, d’un bout à l’autre passionnantes et écrites dans le beau style que pouvaient avoir les médecins du temps où la base de leur formation n’était pas les mathématiques mais les lettres classiques.
Louis Schittly est un laïc orthodoxe qui a construit dans sa propriété de Bernwiller (au sud de l’Alsace, dans la région du Sundgau, près de la frontière suisse) une petite église byzantine (dont l’iconostase a été peinte par Léonide Ouspensky et les fresques par le disciple américain de celui-ci, le père Simon Doolan) où se réunissent périodiquement les fidèles de la région pour participer aux liturgies que vient y célébrer le père Christos Filiotis, recteur de l’église grecque de Strasbourg.
Vivant aujourd’hui une retraite paisible au milieu des animaux de la ferme familiale, ce médecin, fils de paysans, qui a obtenu le prix Nobel de la paix en 1999 avec Médecins sans Frontières dont il fut, avec Bernard Kouchner, l’un des fondateurs, vient de publier, chez Arthaud, l’éditeur des aventuriers, ses mémoires, d’un bout à l’autre passionnantes et écrites dans le beau style que pouvaient avoir les médecins du temps où la base de leur formation n’était pas les mathématiques mais les lettres classiques.
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