"Dans la confusion de notre époque quand une centaine de voix contradictoires prétend parler au nom de l'Orthodoxie, il est essentiel de savoir à qui l'on peut faire confiance. Il ne suffit pas de prétendre parler au nom de l'Orthodoxie patristique, il faut être dans la pure tradition des saints Pères ... "
Père Seraphim (Rose) de bienheureuse mémoire

mercredi 16 septembre 2009

Saint Nicolas de Jitcha et Ohrid: La crainte du Seigneur est le commencement de la sagesse.



"La crainte du Seigneur est le commencement de la sagesse"
(Proverbes 1:7).

Si quelqu'un venait à connaître le nombre d'étoiles dans les cieux et les noms des poissons dans la mer et la quantité d'herbe dans le champ, et les habitudes des bêtes de la forêt, et n'aurait pas la crainte de Dieu, sa connaissance serait comme de l'eau dans une passoire. Et avant sa mort, ses connaissances feraient de lui un plus grand lâche que celui qui est complètement ignorant.

Si quelqu'un pouvait deviner toutes les pensées de l'humanité et prédire le sort de l'humanité et manifester tous les mystères que recèle la terre dans ses profondeurs et ne pas avoir la crainte de Dieu, sa connaissance serait comme du lait versé dans un récipient souillé où tout le lait serait gâté.

Et à l'heure de sa mort, sa sagesse ne brillerait pas même autant qu'un morceau de charbon de bois sans flamme, mais la nuit de sa mort rendrait sa mort encore plus sombre.

"La crainte du Seigneur est le commencement de la sagesse."

Comment celui qui n'a pas commencé correctement, peut-il finir correctement? Celui qui a commencé sur une mauvaise voie dès le début, doit se retourner et doit recommencer correctement, c'est-à-dire, qu'il doit fouler de ses pieds le bon chemin. Celui qui n'a pas la crainte de Dieu ne peut pas avoir d'amour pour Dieu.

De quoi parlons-nous? Celui qui n'a aucune crainte de Dieu, n'a pas la foi en Dieu. Les ascètes les plus grands, ceux qui se sont mortifiés et qui, pour une période de quarante ou cinquante ans, jour et de nuit, ont vécu une vie de mortification jusques à la mort, ont été emplis de la crainte de Dieu et eux, parmi les mortels ceux qui avaient le moins de péchés, criaient à l'heure de la mort: "O Dieu, aie pitié de moi pécheur!"

La crainte de Dieu est le sel de la véritable piété. S'il n'y a pas de sel, alors l'ensemble de notre piété est insipide et laxiste. La crainte de Dieu, ceint les reins, bride l'estomac et rend le coeur sobre, elle restreint l'esprit et fouette la volonté propre.

Où est la repentance, sans la crainte de Dieu? Où est l'humilité? Où est la retenue? Où est la vraie chasteté? Où est la patience? Où est le service et l'obéissance?

O mes frères, baisons ces paroles comme une sainte vérité: "La crainte du Seigneur est le commencement de la sagesse." Seigneur Tout-Puissant, enracine Ta crainte dans nos cœurs.

A Toi sont à jamais la gloire et la louange. Amen!

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

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