Bienheureux celui qui est assis dans sa cellule, plein de dévotion, comme Marie assise aux pieds du Seigneur, et qui s’affaire, comme Marthe, de Le recevoir Lui, le Seigneur et Sauveur.
Bienheureux celui qui est enflammé par la crainte de Dieu, ayant toujours en lui-même la ferveur de l'Esprit Saint, et qui a brûlé les épines et les chardons des pensées.
Bienheureux celui qui n'a pas souillé ses mains par des actes inconvenants comme celui qui est maudit, car à cause de cela, il y aura un jugement en présence du Seigneur au jour terrible.
Bienheureux celui qui cultive des pensées justes et bonnes chaque jour, et par l'espoir conquiert la passion mauvaises du découragement, qui guerroie avec les ascètes du Seigneur.
Bienheureux celui qui est devenu comme un noble guerrier dans l’œuvre du Seigneur, houspillant ceux qui sont oisifs, et encourageant les faibles dans la Voie du Seigneur.
Bienheureux celui qui est devenu fructueux dans le Seigneur, il a pour gardiens les saints anges, comme un bon arbre a son propre fermier comme tuteur.
Bienheureux celui qui aime la douceur et la compréhension spirituelle et ne chute pas à cause du cruel Serpent, car il a mis son espoir dans le Dieu bon et compatissant.
Bienheureux celui qui honore les saints et qui aime son prochain, et qui a banni l'envie de son âme, envie par laquelle Caïn est devenu le meurtrier de son frère.
Bienheureux celui qui a réprimandé le tyran, et qui n’a pas vacillé à la flamme des plaisirs, car son âme sera rafraîchie par la rosée, la rosée de l'Esprit Saint Lui-même.
Bienheureux celui dont l'esprit n'a pas été envahi par la ténébreuse nuée diabolique, et privé de la douce lumière et de la joie des justes.
Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après la version américaine
publiée par la paroisse Saint Nicolas
de Billings,
MT. / USA
2004
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