Bien qu'elle soit illimitée, l'âme de l'homme est comme un vase. Elle se remplit et se vide, ou se brise comme un vase.
Les personnes qui plaisent à Dieu sont appelées dans l'Écriture des vases d'élection (Actes 9, 15), tandis que les personnes indignes sont des vases de bois et d'argile (2 Timothée 2, 20).
Si nous nous penchons sur le cœur, nous pouvons sentir s'il est plein ou vide, si notre âme est brisée ou si elle présente des fissures par lesquelles s'échappe notre chaleur.
J'ai appris récemment que les Japonais ne jettent pas les récipients brisés, mais les collent avec de l'or fondu, de sorte que les fissures forment un motif de grande valeur. Plus il y a de fissures, plus le récipient a de la valeur, car il contient plus d'or.
Les larmes sont l'or fondu qui colle l'âme endommagée par les péchés, la rendant encore plus précieuse qu'auparavant. C'est dans ces vases collés avec l'or des larmes que Dieu se rtrouve.
Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
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