Le Christ est parmi nous, mes chers lecteurs!
Tout ce qui n'a pas d'unité est voué à la destruction.
Dans la lecture liturgique d'aujourd'hui (huitième dimanche après la Pentecôte), nous avons entendu un appel à l'unité. Le Sauveur, dans Sa Grande Prière Sacerdotale, demande que nous soyons un avec Dieu et les uns avec les autres. L'apôtre Paul nous dit: Maintenant, je vous supplie, frères, au Nom de notre Seigneur Jésus-Christ, que vous parliez tous de la même chose, et qu'il n'y ait pas de divisions parmi vous; mais que vous soyez parfaitement unis dans le même esprit et dans le même jugement (1 Cor. 1:10).
Nous sommes appelés à être unis dans notre profession de foi, dans les sacrements et le culte, dans la structure de l'Église, dans la compréhension des Saintes Écritures et de la Tradition. Nous renforçons et approfondissons notre unité en participant au même Corps et au même Sang du Sauveur. Tout cela nous fait un en esprit avec Dieu et les uns avec les autres. Il est très important de comprendre et de ressentir cette unité non pas formellement, mais comme de l'intérieur; non pas dans la lettre, mais dans l'esprit.
Vous pouvez prendre une analogie avec la vie de famille. Pouvons-nous, par exemple, dire qu'un époux, une femme et des enfants forment une seule famille simplement parce qu'ils vivent sous le même toit? Non, parce qu'il peut y avoir les divisions les plus profondes au sein de cette famille. Un abîme sans fond d'aliénation peut passer entre un mari et sa femme, et chacun d'eux peut vivre sa propre vie séparée. Les enfants et les parents en général, vivant dans la même maison, peuvent vivre dans des mondes complètement différents. S'il n'y a pas d'amour, d'harmonie, de compréhension mutuelle dans la maison, alors il ne peut être question d'aucune unité. Formellement, c'est une famille, mais en réalité, ce sont de parfaits inconnus les uns pour les autres.
La même chose se passe maintenant dans notre patrie. Comme dans tous les pays, nous avons des citoyens qui parlent des langues différentes. Cela pourrait-il faire l'objet de divisions? Ceux qui haïssent leurs propres compatriotes peuvent-ils être appelés patriotes? Et comment comprendre ceux qui, professant (au moins formellement) le même Credo que nous, lisant le même Évangile, à l'aide d'une mouleuse et d'un pied de biche, s'emparent de nos Églises? Ces gens peuvent-ils être appelés croyants? De quel genre d'unité avec eux pouvons-nous parler?
La cause et la racine de toutes les divisions sont en enfer. Les gens qui prêchent la haine et divisent les membres d'une grande famille en “leurs semblables” et “les étrangers”, en “bons” Ukrainiens et “mauvais” Ukrainiens, sont sans aucun doute des serviteurs du Diable. Mais ils ne pourront rien faire s'ils n'y consentent pas eux-mêmes individuellement. C'est ainsi que Dieu permet à Satan de semer l'ivraie entre nous, et par ce crible, nous découvrons qui préserve l'unité avec Dieu et les uns avec les autres, quoi qu'il arrive, et qui ne le fait pas; lesquels d'entre nous sont des “enfants de Dieu”, et lesquels sont les “rejetons du Diable”.
Il est très triste que les politiciens, qui auraient dû faire tout ce qui était en leur pouvoir pour empêcher les divisions nationales, religieuses et autres dans notre pays, incitent eux-mêmes à cette inimitié. Je voudrais qu'ils entendent encore les paroles du Christ et comprennent que Tout royaume divisé contre lui-même est amené à la désolation; et toute ville ou maison divisée contre elle-même ne tiendra pas (Matt. 12:25).
Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
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