Le Seigneur est souvent silencieux par amour. Mais la question se pose : pourquoi les miracles n'arrivent-ils pas à tout le monde ? Combien de malades et leurs proches supplient Dieu et les saints avec foi pour [obtenir ] la guérison ! Mais nous ne voyons pas toujours des miracles leur arriver ! Pourquoi ?
Il ne peut y avoir de réponse définitive à cette question. Les voies de Dieu sont insondables.
Car qui a connu l'esprit du Seigneur ? (1 Cor. 2:16), demande le saint apôtre Paul.
Seul le Seigneur peut donner une réponse exacte à cette question. Il est très difficile d'expliquer la Divine Providence, la volonté de Dieu et le silence. Nous ne pouvons pas dire que « la foi de cette personne est plus forte que la foi de celle-ci » ou que « le Seigneur aime cette personne plus que celle-ci ». Comme le Tout-Puissant Lui-même le dit par le saint Prophète Ésaïe : Car comme les cieux sont plus élevés que la terre, mes voies sont aussi plus élevées que tes voies, et Mes pensées que tes pensées (Is. 55:9).
Bien sûr, les éléments suivants doivent être notés ici. Le Seigneur est souvent silencieux par amour pour les gens. Dieu permet à une personne de subir de graves tentations pour son salut. Dans Son omniscience, le Seigneur voit parfaitement clairement que la tentation, la maladie ou la douleur conduiront une personne au salut.
L'apôtre Paul, qui a lui-même guéri les malades et a accompli des miracles, souffrait d'une maladie chronique grave, d'une épine dans la chair (cf. 2 Cor. 12:7). Il a supplié le Seigneur de le guérir trois fois, mais le Seigneur ne lui a pas donné ce qu'il demandait. Sa réponse a été la suivante : Ma grâce est suffisante pour toi : car Ma force est rendue parfaite dans la faiblesse (2 Cor. 12:9).
C'est-à-dire « Mon don te suffit » parce que Son pouvoir se manifeste pleinement dans notre faiblesse.
De nombreux saints qui ont fait des miracles sur des personnes ont souffert de diverses maladies et d'autres tentations. Ils n'ont pas demandé au Seigneur de les guérir, mais ils lui ont demandé de leur donner de la patience. Nos saints modernes, les startsy Porphyrios et Païssios, ont atteint le point de demander à Dieu de leur envoyer le cancer. Et, tout en souffrant de cette maladie, ils se réjouissaient tous les deux et glorifiaient le Seigneur. Père Païssios avait l'habitude de dire :
« Pendant la maladie, j'ai appris des choses que de nombreuses années de labeur ascétique ne purent me donner. »
Néanmoins, cela ne signifie pas que nous ne devrions pas rechercher une intervention divine ! Sinon, nous rejetons Son commandement, Demandez, et il vous sera donné ; cherchez, et vous trouverez ; frappez, et on vous ouvrira (Mt. 7:7), et remettre en question le don et la grâce qu'Il a donné à Ses saints : celui qui croit en moi, les œuvres que je fais il les fera aussi ; et des œuvres plus grandes que celles-ci (Jean14:12).
Et notre affaire est la prière et le cœur contrit. En d'autres termes, laissons Dieu entrer dans nos cœurs et nos vies. Parce que sans notre consentement volontaire, Il ne peut pas y entrer. Il attend toujours humblement et respecte notre personnalité. Le Seigneur frappe à nos cœurs, mais n'y pénètre pas par force.
Nous devons Lui répondre. Et nous devrions partager nos demandes avec Lui, en ne le faisant pas comme des enfants mal élevés, mais tranquillement et humblement. Lorsque nous demandons quelque chose, nous devons toujours être prêts à accomplir Sa volonté et à ne pas Le forcer.
Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux. Ta volonté sera faite (Mt 26:39, 42).Version Française Claude Lopez-Ginistzy
d'après
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