"Dans la confusion de notre époque quand une centaine de voix contradictoires prétend parler au nom de l'Orthodoxie, il est essentiel de savoir à qui l'on peut faire confiance. Il ne suffit pas de prétendre parler au nom de l'Orthodoxie patristique, il faut être dans la pure tradition des saints Pères ... "
Père Seraphim (Rose) de bienheureuse mémoire

mardi 24 janvier 2023

Sainte Marie d'Olonets : Ils ont vu son visage briller dans la vie et après la mort


L'ermite souffrante est restée au lit pendant environ trois semaines. Chaque jour, après la liturgie, un hiéromoine est venu avec les Précieux Dons afin qu'elle puisse communier.

Le quinzième jour, son visage a été transfiguré ; il brillait d'une lumière surnaturelle et a pris l'expression d'une paix bénie.

Toutes ses traits sont revenus à la beauté qu'ils avaient quand elle était jeune.

Même les marques noires autour de ses lèvres ont disparu. Son visage a pris une couleur pâle, comme de la cire fondue. Elle a appelé calmement Akylina étonnée, et devant Matrona et Pelagia, ses deux nièces, elle a dit : « Je veux me confesser. Faites venir batioushka (« mon père spirituel »). [...]

Les lèvres de l'ermite souffrante se sont mues de sorte que celle qui avait passé toute sa vie en repentir puisse se confesser pour la dernière fois. Le staretz a été grandement surpris lorsqu'il l'a vue guérie surnaturellement peu de temps avant sa disparition. Il a entendu sa confession pure et sincère. [...]

La nouvelle de la mort de l'ermite s'est répandue dans les villages voisins et un grand nombre de personnes sont venues pour ses funérailles. Jamais auparavant autant de gens ne s'étaient rassemblés à l'ermitage de Saint Nikifor, même pour de grandes fêtes.

Au cours des trois jours où ses reliques se trouvaient dans l'église pour être vénérées, il n'y eut aucun signe de décomposition

Son corps était vêtu d'un vêtement en lin blanc et une écharpe noire fut sur sa tête.

Pendant les funérailles, quelque chose d'inexplicable et de merveilleux s'est produit. Son visage, qui était découvert, brilla d'une lumière céleste.

Ce signe était tellement marqué que tout le monde avait l'impression que la lumière était un rayon émanant de son visage, tout comme les rayons de soleil qui rayonnent d'en haut.

Mais c'était une journée nuageuse et les quelques cierges donnaient peu de lumière dans la petite église bondée. Ce signe important fit une profonde impression et resta longtemps chez les moines et les laïcs ordinaires.

De leurs propres yeux, ils virent l'accomplissement de la promesse du Seigneur dans l'Évangile, selon laquelle les justes « brilleront comme le soleil » dans le Royaume du Père céleste.

Version française Claude Lopez-Ginisty

d'après

PEMPTOUSIA

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