"Dans la confusion de notre époque quand une centaine de voix contradictoires prétend parler au nom de l'Orthodoxie, il est essentiel de savoir à qui l'on peut faire confiance. Il ne suffit pas de prétendre parler au nom de l'Orthodoxie patristique, il faut être dans la pure tradition des saints Pères ... "
Père Seraphim (Rose) de bienheureuse mémoire

vendredi 23 avril 2021

Le gardien de l’icône myrrhoblite de Moscou : « Un prêtre est venu pour recueillir du myrrhon, et nous avons vu que le coton était rouge »


Au cours de ce Grand Carême, un miracle s’est produit à Moscou : l’icône de la Mère de Dieu « Adoucissement des cœurs mauvais » qui donne du myrrhon depuis plus de vingt ans, a commencé à exsuder du myrrhon de couleur rouge. Le gardien de l’icône, Sergueï Fomine, a raconté au site Pravoslavie.ru comment cela s’est produit et a évoqué également les cas tout récents de guérisons par les prières accomplies devant l’icône miraculeuse.

L’épouse de Sergueï, Margarita, a acquis cette icône dans un simple magasin d’objets ecclésiastiques en 1990. L’icône a commencé à exsuder du myrrhon en 1998, et depuis lors, cela continue pratiquement sans interruption. Une petite chapelle destinée à cette icône a été construite maintenant dans un nouveau quartier de Moscou.

- Serge, comment avez-vous découvert que la couleur du myrrhon était devenue rouge ?

- Le deuxième samedi du Grand Carême, mon épouse a recueilli le myrrhon et n’avait constaté aucun changement. Mais deux jours après, le lundi, dans notre petite église dédiée à l’icône « Attendrissement des cœurs mauvais », dans le village de Batchourino, dans le nouveau Moscou, est venu un prêtre d’une autre paroisse. Il avait un fils malade du cancer, et il a demandé précisément du coton imbibé de myrrhon, et non pas seulement du myrrhon tel quel. Nous l’avons sorti du cadre de l’icône et il s’est avéré que le coton était entièrement rouge, alors que de telles gouttes n’étaient pas particulièrement visibles sur l’icône. Cela dit, nous n’avons rien remarqué de particulier : tout était comme d’habitude, et il m’est difficile de dire ce qui s’est passé. Mais il en a été ainsi. Nous prions.

- Avez-vous remarqué précédemment quelque chose de semblable ?

- La première fois, cela s’est produit le 12 août 2000, le jour même où le sous-marin « Koursk » a coulé dans la mer de Barents. Ensuite, des gouttes de myrrhon rouge sont apparues pendant la guerre en Tchétchénie, lorsqu’il y eut les attaques terroristes à Moscou, mais cela a cessé ensuite. Durant les dix dernières années, des gouttelettes isolées sont rarement apparues, mais en tout cas jamais comme maintenant. Or, depuis Pâques de l’an passé, des gouttes de couleur sanglante sont apparues de temps à autre, soit sur l’icône même, soit sur la vitre du cadre, à l’intérieur, parfois plus, parfois moins. Ces derniers jours, il n’y en avait pas, ni sur l’icône elle-même, ni sur la vitre, mais il y en avait beaucoup sur le coton.

- Quelle était votre réaction et celle des autres personnes, lorsque vous avez vu ces gouttes ?

- Nous sommes restés perplexes. Le prêtre qui est venu chez nous ce jour-là, ne vient pas souvent, il a été également étonné et a demandé quelle en était la raison. Bien sûr, c’est alarmant. J’ai placé une photo sur Facebook, sans pour autant attirer l’attention à ce sujet. Mais cela a eu du retentissement, les gens ont commencé à réagir.

- À en juger par les commentaires sur Facebook, les gens ont été effrayés…

- Bien sûr, cela provoque une sorte d’angoisse, car il n’y a rien eu de tel depuis assez longtemps.

- L’an passé a été inhabituel pour tous. Beaucoup l’appelle le « carême du coronavirus ». Mais les gens attendent l’icône, partout et toujours. Avez-vous effectué des pèlerinages avec elle ? Comment les gens ont-ils changé en sa présence ?

- Dieu soit loué, malgré toutes les difficultés, nous sommes parvenus à voyager un peu avec l’icône en Russie, et elle a donné du myrrhon assez fortement. Nous sommes allées à Sotchi, en Crimée, dans les régions de Nijni Novgorod, Kalouga, Ivanovo, et encore d’autres régions, et bien sûr dans la banlieue de Moscou. Il est évident que les gens s’ennuyaient. Il y avait partout des restrictions, par endroits plus, ailleurs moins, certains avaient peur d’aller à l’église en raison du coronavirus. Mais lorsque vient l’icône, tous reviennent bien sûr avec une grande joie et gratitude à l’église, ils prient et reçoivent consolation.

Ces derniers temps, il y a eu des guérisons miraculeuses tant du cancer que du coronavirus. Par exemple, une femme, à Moscou, était atteinte d’une lésion pulmonaire à 60%. Elle a communié, elle a été ointe avec le myrrhon, et le soir même, ses poumons étaient entièrement guéris, le taux d’infection était de 0%. Après cela, le médecin principal de l’hôpital où cette personne avait été prise en charge, nous a invités avec l’icône. Nous avons fait une procession autour du pavillon du « covid » de l’hôpital en question.

- Y a-t-il quelque chose de changé en vous-même ces derniers jours ? Avez-vous perçu le changement de couleur du myrrhon, comme un fait, comme quelque chose de mérité ?

- Bien sûr, ce n’est pas mérité, mais indubitablement, je suis alarmé. Mais, Dieu soit loué, nous avons des plans de pèlerinage avec l’icône en divers lieux. Peu importe qu’il n’y en ait qu’un petit nombre, mais tout est déjà prévu pour l’avenir proche. Nous voyagerons, nous prierons, afin que le myrrhon soit pur, parfumé, et non pas de couleur sanguine. Bien sûr, la Mère de Dieu a appelé les gens à l’église afin qu’ils n’aient pas peur et viennent aux offices.

Version française Bernard Le Caro 

d'après

Православие.Ru 

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