"Dans la confusion de notre époque quand une centaine de voix contradictoires prétend parler au nom de l'Orthodoxie, il est essentiel de savoir à qui l'on peut faire confiance. Il ne suffit pas de prétendre parler au nom de l'Orthodoxie patristique, il faut être dans la pure tradition des saints Pères ... "
Père Seraphim (Rose) de bienheureuse mémoire

jeudi 10 décembre 2020

Svetlana Luganskaya UN SERVITEUR DE DIEU DANS CHAQUE FIBRE DE SON ÊTRE" In memoriam : Métropolite Amphiloque (Radovic)

 Vladyka Amfilohije and children. Photo by Svetlana Luganskaya 

Vladyka Amphiloque et les enfants.

Photo de Svetlana Luganskaya

Le 8 décembre 2020 fut le quarantième jour après le repos en Christ du Métropolite Amphiloque (Radovic) debienheureuse mémoire.

L'auteur et traductrice Svetlana Luganskaya partage ses souvenirs de Son Eminence.

"Puis-je garder le silence ?"

A 8h22, le 30 octobre, l'univers est devenu orphelin et une nouvelle ère, sans le Métropolite Amphiloque, a commencé. Il a eu le temps de dire à son assistant, le hiéromoine Justin, "Tout est fini", après quoi il a reçu la communion dans un état semi-conscient et s'est bientôt endormi dans le Seigneur.

Quand on parle d'une personne d'une telle envergure que celle du Métropolite Amphiloque du Monténégro et du Littoral, on ressent surtout l'impuissance des mots, l'incapacité à exprimer en paroles sa personnalité biblique.

Il quitta ce monde le jour de la glorification de ses saints prédécesseurs qu'il avait aimés : saint Pierre de Cetinje et saint Pierre (Petar) Njegos, prince-évêque, poète et "visionnaire de Lovcen". Vladyka combinait le courage et la force d'âme du premier et les dons poétiques et prophétiques du second. Et maintenant, il est de notre devoir de témoigner de sa vie et de ses exploits spirituels [podvig].

Selon son ami et son compagnon leplus proche, l'évêque Athanase (Jevtic) :

"Amphiloque c'était un guerrier sur deux fronts ; il a lutté pour sa nation, pour son salut, pour son âme, pour son existence physique et a gagné dans cette guerre, alors que lui-même est devenu une victime - son corps humain était usé."

"Comme Moïse, il a conduit son peuple hors de l'esclavage, l'a amené à la liberté et a recommandé son esprit au Seigneur", a déclaré le protopresbytre Gojko Perovic, recteur du séminaire de Setinje, dans son discours d'adieu.

Il a souvent été accusé de se mêler de politique et critiqué pour ses déclarations sévères adressées à des personnalités politiques. Il a répondu à l'une de ces accusations :

"Je ne pouvais pas faire autrement ; j'ai écrit quatre livres sur la nouvelle crucifixion du Kosovo. Je me suis rendu au Kosovo à de nombreuses reprises et j'ai ramassé des têtes coupées de mes propres mains. Mon père m'a élevé sur "La couronne de la montagne" [un poème et une pièce de théâtre de saint Pierre (Petar) II Njegos du Monténégro] ; le Kosovo est dans mon sang depuis mon enfance. C'est le sommet de notre vie, de ma vie. Et nous avons soudain vu les autorités serbes (et avant elles, les autorités monténégrines) - bien sûr, sous une pression et une violence sans précédent dans l'histoire - renoncer au Kosovo. Et ce sont les conséquences des bombardements de 1999. L'histoire n'avait jamais connu cela auparavant : Dix-neuf pays armés, une armada si puissante, se sont mobilisés contre une petite nation, un petit pays - le Kosovo et la Métochie, la Serbie et le Monténégro. Et cette violence a atteint un tel point qu'ils ont obtenu des autorités monténégrines qu'elles renoncent au Kosovo-Métochie ! L'Église conserve la mémoire historique du Kosovo. Qu'est-ce que le Kosovo-Metochie si ce n'est l'Église ? Et le peuple qui y est resté, c'est l'Église. L'Église ce n'est pas moi ou le Patriarche Irinée- nous ne faisons que rendre des services spéciaux dans l'Église. Et en tant que personne appartenant à cette Église et à cette nation, puis-je garder le silence ? Puis-je réprimer mon cri ? ! Je ne me mêle pas de la politique et de ses choix, mais en tant que gardien de la tradition séculaire du peuple, je me sens obligé de dire : "Attendez, qui vous a autorisé à renoncer à une chose pour laquelle vous avez été élu à ce poste ?

Kosovo. Metropolitan Amfilohije burying his spiritual children.

Kosovo.

Le métropolite Amphiloque enterre ses enfants spirituels.

 C'était quelqu'un qui était rempli d'amour et qui était en même temps un guerrier sans peur 

Selon une définition donnée par l'évêque Athanase (Jevtic) : "Le cœur est synonyme de personnalité." Il était tout entier cœur, un cœur miséricordieux et profond.

Il existe de nombreux témoignages à ce sujet.

"J'écoutais un cours sur l'histoire médiévale des Balkans, en demandant constamment à l'enseignant des lectures utiles. Parmi un paquet de littérature, je suis tombé sur des ouvrages d'A. Rigo sur les Bogomiles qui se cachaient sur le Mont Athos et se déguisaient en hésychastes. Stupéfait par cette information, j'ai commencé à creuser plus profondément jusqu'à ce que je tombe sur un extrait du livre du Métropolite Amphiloque. Et alors, l'hésychasme qui semblait auparavant être un système byzantin abstrus est devenu non seulement beaucoup plus clair mais aussi beaucoup plus attrayant et utile pour moi...

Quelques années plus tard, mon futur époux m'a parlé de ses études en Bulgarie : "Vladyka Amphiloque nous a rendu visite au séminaire le Dimanche du Pardon. Nous le savions et il était clair que c'est un homme extrêmement occupé. Mais il a trouvé du temps pour tout le monde - des séminaristes au cuisinier de Gagaouzie [une région autonome du sud-est de la Moldavie] et nous a tous bénis. Je me souviens encore de cette rencontre et je garde l'icône de saint Pierre de Cetinje". Et plusieurs années plus tard, j'ai moi aussi rencontré Vladyka Amphiloque en personne, et il n'y avait guère d'autre personne en compagnie de laquelle je me sentais si bien

Et ce jour-là, malgré son emploi du temps très chargé, Vladyka a visité quelques salles d'icônes de la galerie Tretiakov à Moscou. Les conservateurs de ces salles, qui nous regardaient d'abord avec vigilance alors que nous nous déplacions rapidement dans les salles et parlions, se sont fait prendre en photo avec Vladyka, lui demandant sa bénédiction ; et le hiérarque a de nouveau trouvé des mots aimables et une icône de saint Pierre de Cetinje pour tout le monde... "Revenez nous voir", ont dit les dames qui travaillaient dans les différentes salles de la galerie au moment de se séparer de Vladyka" (Natalia Lukina, historienne et spécialiste des études balkaniques).

"J'ai été honorée et privilégiée d'être présentée au métropolite Amphiloque. Une petite pièce du monastère de Cetinje, remplie de livres sur les quatre côtés, était la "résidence" du Métropolite. Je ne voulais pas la quitter. Il y avait un sentiment de sérénité totale à ses côtés. Petit, presque en apesanteur, il était rempli d'amour et était en même temps un guerrier sans peur" (Vera Vodynsky, réalisatrice).

Notre époque sera valorisée par le fait que nous étions contemporains de ce grand homme

Ma première rencontre personnelle avec le Métropolite Amphiloque  eut lieu en 1995, alors qu'il était pratiquement inconnu en Russie. Il parlait devant un petit groupe de paroissiens au monastère Saint Daniel à Moscou. Il prononçait des mots qui n'étaient pas familiers aux Russes - sur l'étreinte entre Dieu et l'homme - et qui se sont gravés profondément dans mon cœur. Quelques années plus tard, son livre, Les Fondements de l’Education Orthodoxe, est tombé entre mes mains. J'ai trouvé des réponses à toutes les questions qui me préoccupaient alors. En 2000, je me suis rendu au Monténégro pour montrer à Vladyka le texte russe et recevoir sa bénédiction pour la publication de son livre en Russie. À partir de ce moment, je suis devenue un travailleur permanent du Métropolite du Monténégro et du Littoral, de sa radio et de Svetigora ("La Montagne Sainte") - son périodique officiel.

Vladyka Amfilohije (Radovic). Photo by Svetlana Luganskaya

Vladyka Amphiloque (Radovic)

Photo de Svetlana Luganskaya 

Chaque fois que nous rencontrions Vladyka, il avait toujours un nouveau livre entre les mains qu'il voulait que je traduise. Je ne le dérangeais presque jamais avec mes affaires et mes problèmes personnels - voir cet homme me suffisait. Mais en apprenant des frères du monastère mes misères et mes maladies, il m'aidait et me soutenait de façon incroyable. Il m'appelait "une servante de saint Pierre (de Cetinje)" et voulait que je reste au Monténégro : "Tu es à nous ! Combien de temps vas-tu faire l'aller-retour", se demandait-il à chaque fois. Mais je n'ai pas encore décidé de répondre à son désir.

Il m'est difficile de parler de choses personnelles ; peut-être ai-je besoin de temps pour éviter que la douleur du deuil n'obscurcisse les souvenirs. Je sais que notre époque sera largement valorisé par le fait que nous étions contemporains de ce grand homme. Et il est important de savoir ce que chacun d'entre nous a gagné à communiquer avec lui, que nous ayons ou non transformé notre vie et nous-mêmes, après avoir eu devant nous cet exemple de sainteté authentique.

Si chacun d'entre nous se souvenait de ce que le Christ Lui-même

a enduré le Vendredi Saint...

Le moine Paul Kondic, compagnon permanent du Métropolite Amphiloque, a longuement parlé de lui :

"Il est impossible d'oublier ce don de Dieu, et de l'effacer de votre mémoire et de votre cœur. C’était un réceptacle sans fond de la Grâce de Dieu. Dieu sait combien de personnes qui l'ont vu pendant une minute, ou deux, pendant un an, ou pendant des décennies comme moi, ont ressenti cette Grâce divine, cet amour divin et cette vérité qui découlaient de chacune de ses paroles et de ses actes. Voici Amphiloque. C’était un champion de la vérité de Dieu, et c'est pourquoi beaucoup de lances ont été brisées sur lui et tant de coups ont plu sur lui. Mais en tant que véritable serviteur de Dieu, il avait la force et la protection de Dieu lui permettant d'endurer tout cela jusqu'à ce matin où Dieu a pris son âme. C'est ainsi que nous nous souviendrons de lui - comme un don de Dieu à la nation serbe.

"Le monde se tient aux côtés des prières des justes, et vous le savez grâce aux livres des prophètes Ézéchiel et Ésaïe ; il était sans aucun doute l'un des justes sur lesquels le monde se tient. Ce n'est pas moi, mais ses actes qui en parlent. Un être humain et un microcosme - il n'a pas connu un seul jour de repos. Il a brûlé de tout son être : Le zèle de Ta maison m'a dévoré (Jean 2:17). C'est ainsi qu'il a vécu. Et je remercie Dieu d'avoir pu être avec lui dès l'enfance - par un acte incompréhensible de la divine Providence, nos chemins étaient inextricablement liés dès l'âge de onze ans. Il m'a accepté comme une mère chatte accepte un chaton - pas le sien mais celui qu'elle a trouvé dans un tas d'ordures. C'était moi, un orphelin sans père ni mère, et il m'a accepté, m'a nourri, m'a donné à boire, m'a surveillé, m'a éduqué, a dirigé mes pas tranquillement et discrètement, sans jamais dire les mots "tu dois", mais seulement "regarde ce qui est ". C'est son respect de la liberté comme du don absolu et inviolable de Dieu.

J'ai obtenu mon diplôme à l'école, au gymnase et à l'université, et un jour je lui ai dit : "Vladyka, je suis enclin à la vie monastique". Il m'a répondu : "Eh bien, mais d'abord, termine tes études, et ensuite nous verrons". Et le deuxième jour de Noël 1994, je suis venu au monastère de Cetinje et je l'ai suivi depuis lors, j'ai été inspiré par lui et j'ai été témoin de ce qu'était Amphiloque... Amphiloque n'était pas un théologien - il n'était pas seulement un théologien avec quarante volumes d'œuvres rassemblées, pas seulement un professeur, pas seulement un père-confesseur, pas seulement un érudit liturgique - mais Amphiloque était un serviteur de Dieu dans chaque fibre de son être. Miséricorde, bonté, compréhension et protection - il était un véritable serviteur de Dieu toujours et partout. J'étais avec lui presque tout le temps lorsqu'il visitait les hôpitaux et les institutions psychiatriques, les prisons, et lorsqu'il était en première ligne. La chose la plus terrible qui pouvait se trouver sur les photographies qui montrent son sacrifice au Kosovo, lorsque nous ramassions les restes brûlés et mangés par les vers de nos frères et sœurs qui avaient souffert aux mains des Albanais. Il n'a pas hésité. On ne le voit pas sur les photos, mais j'étais avec lui - il n'a pas tremblé une seule fois... Comme un loup des montagnes, il n'a pas pensé une seule fois qu'il risquait d'être touché par un projectile ou qu'ils lui feraient quelque chose de terrible. C'était Amphiloque.

​Next to Vladyka Amfilohije. Svetlana Luganskaya

 A côté de Vladyka Amphiloque. Svetlana Luganskaya

"Le Métropolite Amphiloque peut à juste titre être qualifié de hiérarque universel. De l'Australie à l'Afrique du Sud, en passant par l'Amérique du Nord, le continent européen, l'Asie et les vastes étendues de la Russie, il apporta partout l'amour et la paix. Il est impossible d'énumérer combien, où, quand et ce qu'il a fait, en accomplissant les commandements de Dieu. Sans s'épargner, il déracinait les mauvaises herbes du péché et de la corruption, guérissait les blessures fumantes de la guerre par le baume de la prière et de l'amour fraternel. Mais, d'un autre côté, il n'était ni une Mère Thérésa ni un vieillard mieleux qui dit : "Bien, tout ira bien". C’était plutôt une montagne inébranlable de vérité ; il coupait les chaînes du mensonge, les chaînes démoniaques. C'est pourquoi il fut tellement agressé et harcelé, notamment par les médias, comme vous le savez. Mais tout ce qui jaillissait de lui, c'était l'énergie volcanique et la puissance de l'amour divin. C'était Amphiloque.

"Et prenez des centaines d'églises ! Elles sont aussi son œuvre. Il n'y a pas d'endroit au Monténégro que son pied n'ait foulé. Je l'ai suivi, je suis un témoin, je raconte ce que j'ai vu. Il a traversé le Lim jusqu'au cou dans l'eau, en s'accrochant à une corde, le 4 décembre, fête de l'entrée de la Mère de Dieu au Temple, afin de célébrer la Liturgie pour la première fois après Dieu sait combien de siècles sur les ruines du monastère de Sudikova, puis il a marché pour voir les restes du monastère d'Urosevica. C'était Amphiloque. Et en chemin, dans une clairière, il rencontrait des enfants et s'arrêtait pour jouer au football avec eux. C'était son amour divin infini et sans limite et sa paix divine.

Metropolitan Amfilohije (Radovic) with Patriarch Pavle. Photo by Svetlana Luganskaya.

Le Métropolite Amphiloque (Radovic) avec le patriarche Pavle. 

Photo de Svetlana Luganskaya.

"Je vais vous donner un autre exemple. Je ne me souviens pas de l'année, mais c'était le Grand et Saint Vendredi. J'étais encore jeune moine à Cetinje. Je ne me souviens pas pourquoi, mais pour une raison quelconque, j'avais besoin d'aller en ville pour acheter quelque chose. Sur la place, j'ai rencontré un couple de personnes âgées. La femme qui était assez âgée pour être ma mère est venue et a commencé à me cracher dessus. Je suis restée debout, comme si quelques instants j’étais frappé par la foudre. Je lui ai alors répondu quelque chose de grossier, et son mari a dit : "Assez ! Arrête d'attaquer un prêtre ! Allons-y". Choqué, je suis revenu au monastère et j'ai confessé mon péché à Vladyka. Et le Métropolite "m'a achevé" avec son éducation, qui était aussi dure que les falaises de Moraca. Il m'a dit : "Elle ne te crachait pas dessus. Le diable l'a incitée, et elle a attaqué le Vendredi Saint, l’habit [monastique] - et tu n’es pas prêt à supporter cela pour l'amour du Christ ? Qu'est-ce que le Christ lui-même a enduré le Vendredi saint ? Et tu ne peux pas supporter de telles bagatelles ? Tu es indigne de l’habit [monastique] ; enlève-le et va où tu veux". Et c’était Amphiloque.

"Je ne sais pas ce que je peux dire d'autre : il est impossible d'exprimer en mots la personnalité, le caractère et l'image de cet homme. Il était d'une miséricorde sans limite et d'un incroyable instinct protecteur - il prenait en charge tous ceux qui étaient calomniés, diffamés, stigmatisés, avaient eu des ennuis et ne se tournaient même pas vers lui. Mais Vladyka l'apprenait, et  immédiatement il appelait et aidait, protégeait, souteait et sauvait. J'ai été témoin de tels cas un nombre infini de fois".

La continuité

Metropolitan Amfilohije (Radovic) with Bishop Joanikije

Le Métropolite Amphiloque (Radovic) avec l'évêque Joanice

A la fin de sa vie, le Métropolite Amphiloque eut le temps de voir le fruit de son travail de trente ans, la résurrection de son Monténégro bien-aimé, de son peuple "passant du bébé au vieillard", qui s'est levé à l'unanimité pour défendre les églises et les monastères sur lesquels le gouvernement impie de Milo Djukanovic avait empiété. Les processions de croix pour la défense de la foi ont attiré des dizaines de milliers de participants, non seulement orthodoxes mais aussi catholiques, musulmans, athées, des gens avec une conscience vivante. Il a réconcilié tout le monde, en surmontant le "virus du fratricide". Le Métropolite Amphiloque a été enterré à l'église de la Résurrection du Christ. Conformément à sa volonté, de la terre de sa Moraca natale, de la terre martyre de Jasenovac, du Kosovo et de la Metochie, a été jetée dans sa tombe.

L'évêque Joanice (Micovic) de Budimlja et Nikšić a été nommé administrateur du Diocèse Métropolitain du Monténégro et du Littoral.

"Vladyka Joanice est un enfant spirituel du Métropolite Amphiloque ; c'est un évêque pour lequel les gens ont le même amour et la même estime qu'ils ont pour Amphiloque, qui a des qualités monastiques hors pair - un Vladyka noble, ouvert et populaire", a déclaré l'archiprêtre Nicolas Pejovic, clerc de l'Église de la Résurrection du Christ.

Il est également le seul archi-pasteur du XXIe siècle à avoir été arrêté et emprisonné à ce jour pour son acharnement à défendre les lieux saints du Monténégro.

Version française Claude Lopez-Ginisty

d’après

ORTHOCHRISTIAN

1 commentaire:

Laurence Guillon a dit…

Mémoire éternelle. Quels que soient les raisons que nous avons de nous désoler, nous avons eu Amphiloque, nous avons Obuphre, Dieu ne nous abandonne pas.