Saint Marc d'Ephèse
Après la honteuse fausse union de Florence, saint Marc d’Ephèse s'adressa aux fidèles le jour de son repos en Christ. En voici un extrait :
En ce qui concerne le Patriarche [de Constantinople], je dirai ceci, de peur qu'il ne lui vienne à l'esprit de me témoigner un certain respect lors de l'enterrement de mon humble corps, ou d'envoyer sur ma tombe l'un de ses supérieurs ou de son clergé ou en général l'un de ceux qui sont en communion avec lui, afin de participer à la prière ou de rejoindre les prêtres qui y sont invités parmi nous, pensant qu'à un moment donné, ou peut-être secrètement, j'avais permis la communion avec lui.
Et de peur que mon silence ne donne l'occasion à ceux qui ne connaissent pas bien et pleinement mes opinions de soupçonner une sorte de conciliation, je déclare et témoigne devant les nombreux hommes dignes ici présents que je ne désire, en aucune manière et absolument, et n'accepte pas la communion avec lui ou avec ceux qui sont avec lui, ni dans cette vie ni après ma mort, tout comme (je n'accepte) ni l'Union, ni les dogmes latins, que lui et ses adhérents ont acceptés et pour l'application desquels il a occupé cette place de président, dans le but de renverser les véritables dogmes de l'Église.
Je suis absolument convaincu que plus je m'éloigne de lui et de ceux qui lui ressemblent, plus je suis proche de Dieu et de tous les saints, et que dans la mesure où je m'en éloigne, je suis en union avec la Vérité et avec les Saints Pères, les Théologiens de l'Église ; et je suis également convaincu que ceux qui se comptent avec eux s'éloignent de la Vérité et des bienheureux Maîtres de l'Église.
C'est pourquoi je dis : de même qu'au cours de toute ma vie j'ai été séparé d'eux, de même, au moment de mon départ, et après ma mort, je me détourne des rapports et de la communion avec eux et je fais le vœu et l'ordre qu'aucun d'entre eux ne s'approche de ma sépulture ou de mon tombeau, et de même qu'aucun autre de notre côté, dans le but de tenter de se joindre à nos services divins et de concélébrer ; car ce serait mélanger ce qui ne peut l'être.
Mais il leur convient d'être absolument séparés de nous jusqu'à ce que Dieu accorde la correction et la paix à Son Église. [cité dans The Orthodox Word, juin-juillet 1967, pp. 103 et suivantes].
Par tes prières de saint Marc d’Ephèse, et de tous les saints Pères, enseignants et théologiens, ô Christ notre Dieu, préserve dans la confession orthodoxe Ton Église, pour les siècles des siècles ! Amen !
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