"Dans la confusion de notre époque quand une centaine de voix contradictoires prétend parler au nom de l'Orthodoxie, il est essentiel de savoir à qui l'on peut faire confiance. Il ne suffit pas de prétendre parler au nom de l'Orthodoxie patristique, il faut être dans la pure tradition des saints Pères ... "
Père Seraphim (Rose) de bienheureuse mémoire

lundi 9 mars 2020

Spyridon Theodore Koutsochristos et alia: La Communion avec les lépreux et ceux qui ont des maladies infectieuses

Père Euménios Saridakis
*
"Buvez en tous..."

L'exhortation de notre Seigneur Jésus-Christ est claire pour ceux qui croient en Lui.

La Sainte Communion est une provision de chrétien pour l'autre vie, c'est ce qu'est la Communion même pour une personne attendant dans le couloir de la mort.

Les clercs orthodoxes de notre pays communiaient les lépreux et les tuberculeux, puis ils consommaient le reste de la Sainte Communion, et quand ils étaient emplis de jours, ils s'éloignaient de cette vie.

C'est ce qu'ont fait, par exemple, saint Anthime de Chios et le père Euménios Saridakis, le premier à la colonie de lépreux de Chios, le second à l'hôpital de Sainte-Barbara pour les maladies infectieuses de l'Attique.

Saint Anthime de Chios

Dr. Irene Artemis, post-doc, PhD & MA - 
Professeur associé à Open Hellenic University

À l'hôpital de Sotiria, on trouve des témoignages enregistrés de prêtres ainsi que de métropolites qui communiaient avec la même cuillère les tuberculeux et qui consomment ensuite eux-mêmes le reste de la Sainte Communion. Ils le faisaient même devant la congrégation, pour montrer que la Divine Eucharistie est la vie et qu'il n'y a pas de danger. Bien sûr, d'éminents scientifiques le soulignent également, comme l'a déclaré Mme Eleni Yammarelou, une célèbre spécialiste des maladies infectieuses en Grèce. Un autre exemple typique est celui du prêtre de Spinalonga, le père Chrysanthe Koutsoulogiannakis. "Pendant dix ans, le père Chrysanthe Koutsoulogiannakis a été la consolation des lépreux de Spinalonga. Il bénissait et communiait avec les malades en leur tendant la main et en recevant la Sainte Communion à la même cuillère sans craindre la maladie et ses conséquences". Et bien sûr, il n'est jamais tombé malade.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

Aucun commentaire: