"Dans la confusion de notre époque quand une centaine de voix contradictoires prétend parler au nom de l'Orthodoxie, il est essentiel de savoir à qui l'on peut faire confiance. Il ne suffit pas de prétendre parler au nom de l'Orthodoxie patristique, il faut être dans la pure tradition des saints Pères ... "
Père Seraphim (Rose) de bienheureuse mémoire

lundi 2 septembre 2019

Prêtre martyr Constantin Sârbu (1905-1975): L'unique recours



Homme, tu as toujours peur de souffrir. Tu veux toujours que toi et tes bien-aimés, profitent des plus belles choses du monde. Mais une vie prospère n'est jamais à la mesure de l'Amour divin.

Tu n'as pas encore compris le sens de la souffrance et de l'angoisse, c'est pour cela que tu es triste et malheureux. Tu ne comprends pas que peu importe combien c'est difficile, le fardeau supposé n'est pas si douloureux. Tu n'as pas compris que la souffrance que tu crains est exactement le prix de ta vie éternelle. Pourquoi es-tu dérangé par les épreuves et les difficultés? 

Quand tout le monde t'a abandonné, là-haut, il y a quelqu'un qui protège ta vie et t'aime plus que les hommes ne pourront jamais le faire. Quand tu comprends le sens de la souffrance, quand tu te confies
à Dieu avec tous les problèmes de ta vie que tu es incapable de résoudre, et quand tu mets toute ton espérance non pas dans l'homme mais en Dieu, en priant : `Dieu, aide-moi à accomplir Ta volonté, alors en toi, il commencera à être manifeste ce changement qui t'apportera la lumière, la paix et la bonté, tant nécessaire pour ton âme et pour toutes les âmes.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

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et


Ne pouvant supporter le travail spirituel du père Constantin Sârbu, les communistes le rencontrèrent secrètement, lui demandant de choisir comment il allait mourir: suicide ou meurtre. En refusant catégoriquement de se suicider, le père fut contraint de subir une opération chirurgicale, une hospitalisation et la mort dans un hôpital, ce qui semblerait naturel au monde. Le refus de l'hospitalisation conduirait à une nouvelle arrestation. Sachant qu'il souffrait d'un ulcère duodénal, les communistes forcèrent le Père à se rendre à l'hôpital de son choix, à condition que le médecin soit amené par eux.
Ainsi, le 14 octobre 1975, le père Constantin Sarbu a célébré sa dernière Liturgiee et, le lundi 18 octobre, il a été opéré par un médecin de l'hôpital Elias. Après l'opération, comme ce fut l'ordre, le père eut une septicémie. Mercredi matin, émerveillé, le docteur s'exclama: "Comment, tu n'es pas encore mort?"


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