"Dans la confusion de notre époque quand une centaine de voix contradictoires prétend parler au nom de l'Orthodoxie, il est essentiel de savoir à qui l'on peut faire confiance. Il ne suffit pas de prétendre parler au nom de l'Orthodoxie patristique, il faut être dans la pure tradition des saints Pères ... "
Père Seraphim (Rose) de bienheureuse mémoire

vendredi 16 août 2019

Moniale Mikhaïla (Ossipova) : "AMENE L'ICÔNE À GREMYATCHEVO !" Histoires du monastère de Gremyatchevo

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Un jour, nous célébrions la Vigile nocturne au monastère. Les moniales du monastère priaient tranquillement. Soudain, un vieil homme de grande taille, avec le comportement d'un ancien soldat, fit littéralement irruption dans l'église. Il s'approcha avec confiance du kliros et demanda avec une voix de tonnerre : "Où est votre icône de sainte Nadège ?!!..." [1]
Moniale Mikhaïla, supérieure du monastère de Gremyachevo
Suite à notre premier article ( en anglais)sur son voyage vers la vie monastique, nous publions ici d'autres histoires de la moniale Mikhaïla (Ossipova), la supérieure du monastère de la Sainte Dormition de Gremyatchevo.
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Notre monastère de la Sainte Dormition de Gremyatchevo est une dépendance du monastère Saint-Nicolas-Chernoostrovsky, situé dans le village de Gremyatchevo dans la région de Peremyshl de la province de Kalouga. Les moniales du monastère recueillent des histoires intéressantes et édifiantes, et j'aimerais vous en raconter quelques-unes.
 L'ancien Patéricon et notre époque
Voici une histoire de l'Ancien Patéricon. Autrefois, l'higoumène d'un monastère désertique se vit offrir une belle grappe de raisins. Il était désolé de manger cette douceur lui-même, mais la grappe n'était pas suffisante pour toute la confrérie, alors il décida d’en faire profiter des raisins un frère qui était faible, qui se tourna et les donna à un moine malade, et le moine malade les remit au staretz, et ainsi, ayant fait leur chemin à travers la confrérie, les raisins retournèrent vers le staretz.
Quelque chose de semblable nous est arrivé, comme si cela nous démontrait que les histoires du Patericon sont toujours d'actualité, car le Seigneur est le même hier, aujourd'hui et pour toujours (Hébreux 13 :8).
Les sœurs du monastère aiment vraiment le travail manuel, et nous avons entrepris de broder une grande icône de la Très Sainte Trinité à Gremyatchevo les soirs d'hiver. C'est un travail très joyeux et plein de grâce, mais difficile et minutieux. Nous avons brodé toute l'année. Enfin, en la fête de la Sainte Trinité [Pentecôte ndt], nous avons solennellement présenté l'icône à notre higoumène Nikolaya. Nous avons mis tout notre cœur dans ce cadeau, et la Mère l'a vraiment aimé.
Bientôt, le staretz bien-aimé de tousl’archimandrite mégaloschème Elie, est venu à la dépendance-. Les sœurs de Maloyaroslavets sont venues à Gremyatchevo pour la fête, et la Mère a offert au staretz l'icône brodée comme cadeau après le service et le repas au réfectoire.
Le staretz vénéra l'icône de la Très Sainte Trinité en larmes, mais, à son tour, il bénit toutes les moniales avec l'icône sainte et il dit qu'il voulait la laisser comme bénédiction pour notre monastère qui renaissait de ses ruines.
L'icône se trouve maintenant sur le haut de l'autel latéral de Saint-Jean le théologien dans notre église, et les moniales peuvent voir le fruit de leur travail à travers les portes royales ouvertes et sentir l'amour et les soins des startsy et de notre higoumène.
Saint Païssios l'Athonite a dit : "Quand un homme reçoit quelque chose, il éprouve de la joie humaine, mais quand il la donne, la joie est divine !"
Ora et labora
"Ora et labora" - "Prie et travaille" - ces paroles de saint Benoît de Nursie (480-547) sont le fondement de la vie monastique. La prière et le travail sont les deux rames par lesquelles le moine guide sa barque vers le rivage du salut.
Notre monastère de Gremyatchevo possède une petite ferme secondaire : un petit potager, un petit verger de pommiers, un petit champ de pommes de terre, plusieurs ruches, et plusieurs chèvres et poulets. Bien sûr, nos produits ne suffisent pas pour les besoins de toutes les sœurs et de tous les pèlerins.
Mais nous avons remarqué quelque chose d'incroyable. Une fois que nous commençons à faire quelque chose, à travailler au moins un peu, alors le Seigneur, qui a multiplié les cinq pains, nous envoie Sa bénédiction.
Par exemple, au début du printemps, nous commençons à planter des plants de tomates, mais avant même que ces plants puissent pousser et se renforcer, quelqu'un nous apporte des tomates de serre en cadeau.
Ou des pommes de terre : Vous travaillez dur pour retourner même un petit champ, vous plantez autant de pommes de terre que vous avez, et la ferme voisine "Mayak" fournit au monastère les légumes nécessaires tout l'hiver.
Mais si vous êtes paresseux et comptez sur la récolte de quelqu'un d'autre, vous vous passerez complètement de pommes de terre. Le Seigneur nous ontre ainsi qu'il lui plaît si nous travaillons.
Notre ferme
 Acathiste dans le champ de pommes de terre
Un automne, les sœurs et moi sommes allées ramasser des pommes de terre dans les champs. Nous venions d'arriver au travail quand une de nos paroissiennes qui attendait un enfant a téléphoné: "Mes sœurs, priez pour un accouchement sans danger. Je suis à la maternité maintenant."
Nous avons toutes abandonné les pelles ; l'une des sœurs avait avec elle un petit livre d'acathistes, et nous l'avons ouvert à l'athiste à la Mère de Dieu " Qui aide à l'accouchement". Nous nous sommes toutes alignées face à l'Est et nous avons commencé à chanter et à prier avec enthousiasme la Très Sainte Génitrice de Dieu.
Il y avait des couleurs automnales tout autour, le soleil brillait, le ciel était bleu et les oiseaux gazouillaient : "Ton Temple, ô Seigneur, est au Ciel, mais la Terre est aussi Ton abri !"
Nous venions de terminer de chanter lentement jusqu'à la fin de "Ô Ma Très Sainte Reine" lorsque nous avons reçu un message : "Fille, 3 kilos. Merci pour vos prières !"
Et nous avons repris nos pelles et nous avons commencé à ramasser des pommes de terre, seulement avec encore plus de joie et de reconnaissance envers Dieu.
Comment les cèdres ont poussé ici
Il n'y avait pas encore de clôture dans notre monastère. Il y avait un vieux mur délabré, mais nous ne savions pas encore s'il pouvait être restauré et avec quels fonds nous pourrions le faire.
Alors nous avons commencé à rêver de planter une haie de conifères autour du monastère. Nous avons essayé d'apporter des sapins et des pins de la forêt, mais ils n'ont pas bien pris racine ici.
En avril, nous sommes allées à Optina le jour de la mémoire des martyrs pascaux : le père Vassili, le père Trophime et le père Théraponte. Nous avons prié, et sur le chemin du retour, nous nous sommes arrêtés pour nous occuper de quelques affaires à Kalouga, puis à la pépinière Galanthus. Nous avons demandé à notre bon ami, le directeur de la pépinière Oleg Gennadievtch, de nous vendre trois cèdres, après avoir décidé de les planter à la mémoire des trois Pères d’Optina. Il nous a emmenés dans ses plantations, a choisi les trois plus beaux cèdres, puis nous les a donnés.
Nous sommes retournés au monastère et avons planté les arbres le long du mur du monastère, près de l'endroit où, selon la tradition, la Très Sainte Génitrice de Dieu apparut au pieux Tsar Alexis Mikhaïlovitch Tichaïchy. Le tsar était parti en pèlerinage à Kiev et s'était arrêté pour se reposer dans notre ancien monastère, fondé au XIVe siècle, et il fut jugé digne d'une vision miraculeuse, après quoi il fit don d'or pour la construction de la cathédrale de la Dormition ; et le lieu de l'apparition fut connu comme le lieu "de la conversation".
Nous venions de planter les cèdres quand notre bonne amie Elena de Moscou nous a appelés ce soir-là : "Mes sœurs, ce sera bientôt mon anniversaire, une année jubilaire. J'aimerais faire un cadeau digne de ce nom, non pas une babiole inutile, mais quelque chose de réel, de spirituel. Que puis-je acheter pour le monastère ?"
Nous lui avons dit que nous rêvions d'une haie et que nous avions même déjà acheté trois cèdres. Mais nous avions encore besoin de beaucoup plus d'arbres pour une telle haie et nous ne comptions pas sur un tel nombre. Elena a répondu : "Merveilleux ! Je vais vous donner des cèdres !"
Quelques jours plus tard, à notre grande surprise et à notre grande joie, une voiture est arrivée au monastère en provenance de la pépinière avec des plantons amoureusement enveloppés dans de la toile de jute. Ils étaient si nombreux, une centaine, que c'était suffisant pour toute notre haie. Nous avons tous passé une semaine entière à planter les cèdres dans le sol pierreux du monastère et à les arroser généreusement. Et il y a eu un miracle : tous les arbres ont survécu, pas un seul n'est mort !
C'est très touchant que le Seigneur et la Très Sainte Génitrice de Dieu nous aident par l’intermédiaire des personnes aimables. Même de nos jours, la Mère de Dieu est apparue aux résidents locaux et à nos aides du monastère.
Le travail des moniales
L'aide de la Très Sainte Génitrice de Dieu

Un jour, un couple qui était marié depuis longtemps mais n'avait pas d'enfants nous a rendu visite, et ce couple avait déjà presque perdu tout espoir. En entrant dans le monastère, ils (selon leurs propres mots) se sont arrêtés devant le clocher détruit, incapables eux-mêmes de comprendre ce qui leur arrivait. Ils se sont rappelés plus tard : "Quelque chose nous est tombé dessus, comme un nuage, et nous n'avons pas pu nous remettre avant longtemps ; nous ne pouvions même pas bouger."
Cela s'est passé à l'endroit même où la Très Sainte Génitrice de Dieu apparut au pieux tsar. Un an plus tard, ils sont revenus nous rendre visite, joyeux et heureux : Ils avaient eu leur premier-né, et plus tard d'autres enfants sont arrivés.
Nous rêvons de construire ici une petite chapelle en mémoire de la présence de la Mère de Dieu, pour que chacun puisse ressentir son étreinte maternelle. Nous vous serions très reconnaissants si quelqu'un pouvait nous aider. 

Monastère de Gremyatchevo
Procession de la Croix
Les processions de la Croix sont une coutume ancienne et merveilleuse, particulièrement aimée dans la Sainte Rus'. Nous sortons pour les grandes fêtes avec nos paroissiens avec des croix, des bannières et des icônes à la source sainte, arrosant d'eau bénite tout autour. C'est toujours une grande joie pour les adultes comme pour les enfants.
Mais le monastère a aussi une procession quotidienne de la Croix, pour sa protection contre les ennemis visibles et invisibles. Au début de notre vie monastique, des hooligans, des brigands, des voleurs, ont escaladé la clôture du monastère et effrayé toutes les moniales [2]. Mais après un voyage à Diveyevo, nous avons commencé à faire le tour du monastère avec la prière, et les invités non bienvenus ( !) ont cessé de nous rendre visite.
Et à Gremyatchevo, nous faisons aussi, tous les jours, le tour du monastère en procession avec la Croix. Mais un jour, il y a eu beaucoup d'agitation (c'était une grande fête), et nous n'avons pas fait le tour avec la prière. La même nuit, plusieurs poulets et coqs ont disparu. Quand nous avons appelé notre higoumène pour signaler la perte, la première chose qu'elle a demandée était : "Vous êtes allé en procession avec la Croix ?"
Depuis lors, nous essayons de ne jamais manquer la procession de la Croix et de ne pas abandonner la prière à la Très Sainte Génitrice de Dieu et au mégalomartyr Georges le tropéophore qui protègent leur petit apanage. En 2009, on nous a donné un morceau des reliques de Saint Georges, rapportées du Mont Athos.
Icônes thaumaturges

Il est intéressant de voir comment le Seigneur et la Très Sainte Génitrice de Dieu nous envoient des icônes. Une femme de Kalouga a passé beaucoup de temps à nous faire une icône en perles. C'est un travail béni, une prière vivante, et le processus de travail est la joie de la communication avec Dieu et les saints. Cette aiguilleuse en avait cousu plusieurs et s'est dit : "Pourquoi ai-je tant d'icônes ? Que vais-je en faire ?"
 Elle a entendu une voix dans un rêve : "Apporte les icônes à Gremyatchevo !"
Elle n'avait jamais entendu parler d'un tel endroit. Elle a commencé à interroger les gens et elle a découvert le monastère et nous a apporté les icônes avec plaisir. Batiouchka les a bénies, et maintenant nous les prenons dans chaque procession de la Croix autour du monastère.
Le dernier espoir
Nous avons obtenu une icône de la sainte martyre Nadège d'une manière similaire. Un jour, nous étions au service de la Vigile nocturne dans le monastère et les sœurs priaient tranquillement. Soudain, un vieil homme de grande taille, avec un comportement d'un ex-soldat, fit littéralement irruption dans l'église, s'approcha avec confiance du kliros et demanda sévèrement : "Où est l'icône de sainte Nadège ?"
J'ai répondu en chuchotant : "Nous n'en avons pas dans cette église."
"Comment est-ce possible ?!" dit-il d’une voix forte. "Je l'y ai apportée moi-même !"
Il s'avère que c'était une petite icône, assombrie par le temps, et nous l'avons retrouvée dans l'église de St. Georges avec d'autres icônes en attente de restauration. Vous auriez dû voir comme il se réjouissait ! Il a commencé à nous dire avec enthousiasme qu'il était un ancien soldat nommé Serge, vivant à Moscou et qu'il y a trois ans, sa femme était gravement malade : Son cancer progressait et les médecins ne pouvaient rien faire pour l'aider.
Quelques croyants lui conseillèrent d'aller dans les monastères et de commander quarante liturgies pour la santé de sa femme malade. Ils se dirigèrent vers des monastères et se s’arrêtèrent chez nous. De retour à Moscou, l'ancien soldat entendit un ordre redoutable dans un rêve la même nuit : "Emmène l'icône à Gremyatchevo !"
 Au réveil, Serge ne comprit pas pendant un bon moment : Quelle icône ?! Sa famille était éloignée de l'Eglise, ils n'avaient pas d'icônes dans la maison. Puis il se souvint que ses soldats avaient une fois vidé un sous-sol et y avaient trouvé une petite icône sombre. L'image était à peine visible, mais ils réussirent à lire l'inscription : "Ste Nadège."
Serge prit l'icône - son dernier espoir [3] – dans une bibliothèque, oubliée là parmi les livres, et l'apporta à Gremyatchevo. Sans rien dire, il la donna aux moniales. Et un miracle se produisit ! La maladie quitta sa femme. Puis tous les deux, joyeux et heureux, vinrent à Gremyatchevo pour remercier le Dieu miséricordieux et saint Nadège.
Nos reliques
Comment deux saints sont venus à nous
Puisque nous parlons déjà du cancer, je ne peux que raconter cette histoire : Un été, l'archiprêtre Serge Loukianov d'Amérique a séjourné avec nous. Bien sûr, les conditions de vie ici sont loin des standards américains, mais Batioushka est un descendant d'émigrants russes, il n'a donc pas remarqué d'inconvénients. Nous l'avons accompagné dans tous les lieux saints environnants, et dans l'ermitage d'Optina, l'higoumène lui a donné une icône avec une particule des reliques des vénérables startsy d'Optina.
Alors qu'il partait, le Père Serge a promis qu'il essaierait de nous donner une parcelle des reliques de saint Jean de Changhai et de San Francisco, le thaumaturge, que nous aimons et révérons. Pour être honnête, nous n'étions pas particulièrement optimistes quant à cette promesse, parce qu'il est très difficile d'obtenir un fragment des reliques d'un grand saint pour notre petit monastère du désert.
Puis soudain, un an plus tard, un ami de Batiouchka nous a apporté non pas une, mais deux icônes avec des reliques : Saint Jean de Changhai et Saint Nectaire d'Égine, qui, apparemment, a lui-même décidé de venir nous aider. Ce saint a une grâce spéciale pour guérir le cancer, et il fréquente particulièrement le monachisme féminin parce qu'il a fondé un couvent et qu'il a enduré beaucoup de peines, de tentations et de calomnies à cause de cela.
Les gens se sont tournés vers nous à Gremyatchevo, vers notre source de guérison qui donne la vie, et nous avons commencé à lire quotidiennement l'Acathiste à saint Nectaire avec des demandes de guérison pour tous ceux qui se tournent vers lui avec foi.
Comment l'Archange Michel nous est apparu
Et il y a une autre histoire merveilleuse à propos d'une icône. Autrefois, notre évêque, le métropolite Clément de Kalouga et Borovsk, servait dans notre monastère de Gremyatchevo. Nous voulions vraiment faire plaisir à Vladyka, et nous avons décidé de lui donner une icône du saint Archange Michel peinte par les moniales. Nous n'avions qu'une seule icône de l'archange Michel à l'époque, mais nous pensions : Qu'il aide notre Vladyka, et par ses saintes prières nous ne serons jamais perdus.
Avant que nous puissions dire adieu et accompagner notre cher invité en faisant sonner les cloches, un bienfaiteur inconnu nous a appelés et nous a dit : "Je veux donner une icône avec un cavalier à votre monastère."
Au début, nous pensions qu'il s'agissait d'une icône du mégalomartyr Georges le tropéophore, mais lorsque nous avons solennellement rencontré l'icône sainte, il s'est avéré que c'était l'archange Michel sur un cheval ailé comme chef des armées célestes. Ainsi le saint Archange Michel nous a réconfortés et nous a montré qu'il est toujours avec ceux qui aiment Dieu et le servent.
Notre beauté
Notre monastère bien-aimé de Gremyatchevo
Quand Vladyka Clément bénit notre higoumène Nikolaya pour restaurer le monastère de Gremyatchevo et que nous sommes venus ici pour la première fois, nous avons été étonnées par la beauté des lieux locaux. C'est époustouflant de voir les maisons qui s'étendent en contrebas de la montagne du monastère, et la belle rivière Oka, qui scintille au soleil. Le nom "Gremyatchevo" vient du bruit de la source turbulente, une cascade de la montagne. La source est connue depuis des temps immémoriaux pour son eau cristalline et curative.
 Les premières moniales qui sont venues ici ont passé l'hiver dans une hutte délabrée avec un sol en terre battue. Mais vous ne pouvez pas effrayer nos sœurs avec cela ; nous conservons le précepte de notrestaretz, l’archimandrite Mikhaïl (Balaev ; † 2009), moine de la laure de la Trinité-Saint Serge Lavra : "Ne craignez rien !"
Même dans le bon vieux temps, pas plus de douze moniales travaillaient au monastère de Gremyatchevo, et maintenant nous avons douze sœurs. Le sort des moniales âgées  du monastère était intéressant : Elles changeaient constamment ici, et non pas parce qu'elles s'enfuyaient ou qu'elles ne pouvaient pas supporter les difficultés. Au contraire, Gremyatchevo devint un creuset unique pour les futures higoumènes et des sœurs supérieures pour les autres couvents : l’higoumène Nectaria, l’higoumène Mikhaïla (Kemerovo), l’higoumène Macaria (Volsk), l’higoumène Joanna (Orenburg), la moniale Georgia (Saratov), la moniale Elisabeth (Sharovkine).
 Au travail
Même dans ses meilleurs moments, notre monastère de Gremyatchevo a toujours été très pauvre, comme s'il remplissait le serment monastique de non-acquisition et de pauvreté volontaire. Mais le monastère a toujours aidé et aide toujours ceux qui sont dans le besoin et qui se tournent vers nous dans les moments difficiles - peut-être pas avec de l'argent, mais nous pouvons nourrir, réchauffer et réconforter tous ceux qui viennent à nous et sont entourés de l'attention et des soins des sœurs, et surtout de la Très Sainte Génitrice de Dieu.
Notre monastère n'a pas eu de bienfaiteurs célèbres, mais quand c'était nécessaire, la Reine céleste elle-même a appelé des gens pour aider son monastère.
Nous espérons qu'il y aura des personnes aimables qui nous aideront à restaurer notre cathédrale de la Dormition, qui a souffert dans les années tumultueuses des sans Dieu. Ses parois n'ont pas cessé de "suinter" du nitrate d'ammonium qui les saturait. Pour ceux qui nous aident, nous offrirons sans cesse nos prières monastiques au Seigneur, comme pour "les bâtisseurs, les embellisseurs et les pieux bienfaiteurs de cette sainte demeure ".
Nous serions très heureuse si vous veniez à notre monastère pour prier et vous baigner dans notre source miraculeuse.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après


NOTES : 

[1]Nadège [Espérance] de Rome, vierge et martyre à Rome avec sa mère Sophie et ses deux sœurs Véra (Foi) et Lioubov (la Charité/l’Amour), sous le règne d’Hadrien ; fêtée le 25 mai en Occident et le 18 septembre en Orient 

[2] Le Monastère de St. Nicholas-Tchernoostrovsky, dont le monastère Gremyatchevo est une dépendance, est situé à Maloyaroslavets. 

[3] Nadège, Nadèjda en russe signifie, espoir, espérance ! 

Contacts et détails du monastère de la Sainte Dormition de Gremyatchevo :                               
Adresse : Couvent Sainte Dormition-Gremyachevo, 249121, Oblast de Kalouga, région de Peremyshl, village de Gremyachevo
Téléphone : +7 (980) 511-07-23
Pour les dons :

Numéro de carte Sberbank : 6390022222900580807514, Osipova Olga Egvenievna
Au numéro de téléphone : +7 (980) 511-07-23
Poste : 249121, oblast de Kalouga, région de Peremyshil, village de Gremyachevo, village de Gremyachevo, monastère Sainte Dormition-Gremyachevo (249121, Калужская обл., Перемышльский р монастырь-н, село Гремячево, Свято-Успенский Гремячев монастырь монастырь)
Virements bancaires :
Église orthodoxe russe Patriarcat de Moscou, Administration diocésaine de Kalouga (Русская Православная Церковь Калужское Московский Патриархат, епархиальное управление управление управление)
Dépendance du monastère Saint-Nicolas-Tchernoostrovsky à Maloyaroslavets (Подворье Свято г-Никольского Черноостровского женского женского монастыря монастыря в г). Малоярославце)
Sainte Dormition - Monastère Gremyatchevo
ИНН/КПП 4001055592/400101001001001
БИК 042908612
р/с 407038100220022240003982
к/с 3010181018101000000000000612
Dans Kalouga OSB # 8608, Kalouga (в Калужском Калужском ОСБ № Калуга Калуга 8608, г. Калуга)
Les listes de noms pour la prière peuvent être envoyés par SMS, e-mail ou courrier. Nous pouvons servir un moleben aux icônes avec des reliques de saint Nectaire d'Égine, de saint Jean de Changhaï et de San Francisco, du saint mégalomartyr Georges le Tropéophore, et prier pour vous le saint Archange Michel et la Très Sainte Génitrice de Dieu, qui sont venus sur le site de notre couvent plusieurs fois.

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