Dans
l'avion avec l'icône
Ils
invitent les passagers à monter à bord ce matin froid de décembre à l'aéroport
de Tbilissi pour un vol à destination de Moscou. Le regard de ceux qui se
trouvent à l'aéroport se tourne vers la grande icône de deux startsy qui se
tiennent l'un à côté de l'autre et qui réchauffent tout le monde avec leurs
yeux, sans distinction de religion ou de nationalité. Ces startsy qui apportent
joie et réconfort sont Séraphim de Sarov et Gabriel (Ourgebadze). L'icône
s'appelle "Amitié des peuples orthodoxes russe et géorgien". Nous
volons avec la bénédiction de Sa Sainteté et Béatitude le Catholicos-Patriarche
Ilia II de toute la Géorgie, et l'icône elle-même a été peinte avec sa
bénédiction.
Comme
toujours, rien ne s'est passé comme prévu. Quand nous avons quitté Tbilissi,
nous savions que nous partions pour un mois, mais nous sommes restés trois
mois. C'est ce que le staretz Gabriel a commandé. Et que nos plans ne se soient
pas déroulés comme nous l'avions imaginé était aussi la volonté du staretz
Gabriel. Tout le voyage fut rempli d'un grand bonheur, d'un grand amour et
d'une grâce qui restera longtemps dans nos cœurs et qui réchauffera nos âmes
dans les moments difficiles.
Nous avons
immédiatement apporté l'icône des saints à l'église Saint-Nicolas-Kuznetsky,
dans la même enceinte que l'Université orthodoxe Saint-Tikhon de Moscou. Les
paroissiens et le recteur de l'église, l'archiprêtre Vladimir Vorobiev, nous
ont rencontrés avec beaucoup d'amour, ont servi un moleben, lu des acathistes,
et nous nous sommes réjouis ensemble que devant nous se trouve une icône de ces
deux saints, nous rappelant que nous, orthodoxes russes et géorgiens, sommes un
en Christ.
Les gens
ont commencé à demander quand l'icône a été peinte, par qui et d'autres
questions sur les images des saints. Je me souviens, le soir, j'ai raconté aux
paroissiens l'histoire de la réalisation de l'icône et je me suis souvenu d'un
moment où nous avions apporté l'icône au monastère de Samtavro pour être bénie,
et les moniales, ayant regardé les images des saints, ont commencé à sourire,
et certaines même versé des larmes. C'était l'anniversaire du staretz Gabriel,
et après le service, les Mères nous l'ont dit : Nous nous souvenons, que le
staretz Gabriel nous a dit plusieurs fois de son vivant, comme s'il plaisantait
: " Il arrivera un moment, et vous le verrez tous, que quelque part je
serai un petit peu plus haut que saint Séraphim de Sarov... " Et il souriait.
Tout le monde pensait qu'il plaisantait ou qu'il voulait dire autre chose, mais
maintenant, voyant cette icône, nous nous sommes immédiatement rappelés ses
paroles. C'est ce qu'il voulait dire !"
Sur
l'icône, Batioushka Gabriel est un peu plus haut que Saint Séraphim.
L'icône et
les reliques du staretz ont visité l'église de la représentation géorgienne à
Moscou, puis nous nous sommes rendus à Samara.
Samara
Sur le quai (de Moscou à Samara)
Le voyage
de Moscou à Samara a commencé d'une manière miraculeuse. On a acheté nos
billets de train, on est allés à la gare et on a pris le train. Dans le train,
le préposé a vérifié mon passeport et je me suis dirigé vers notre
compartiment. Mes amis venaient derrière moi avec l'icône et ils sont vite
entrés dans le compartiment aussi. Nous venions juste de poser l'icône et de
lire le tropaire et le kondakion au staretz quand le préposé est venu dans
notre compartiment et, voyant l'icône, nous a demandé avec surprise et sévèrement
: "Qui a apporté cette icône dans le compartiment ? Elle est
surdimensionnée ! Quand avez-vous amené l'icône ici ? Je me tenais juste à
l'extérieur de la voiture. Et qui est représenté sur l'icône ? Je reconnais
Saint Séraphim, mais qui est le second ?" Avec cette question, j'ai
commencé à faire ce que je préférais - je lui ai parlé du staretz Gabriel, et
l'accompagnatrice, Anna, s'est mise à pleurer et à se signer. À un moment
donné, elle m'a arrêté et m'a dit : "Vous savez, ces saints vous ont probablement
aidé à mettre l'icône dans la voiture, sinon je ne vous aurais pas permis
d'apporter un objet aussi grand dans le train, si je l'avais vu. Comment c'est
arrivé sans que je le voie, je n'en ai aucune idée ! Je vous le dis, soit votre
Gabriel et notre Séraphim m'ont distrait et je n'ai pas remarqué, soit je suis
devenue aveugle alors que vous portiez une si grande icône dans le train.
Maintenant, je suis si contente que ce soit arrivé ; vous n'en avez aucune idée
! Des images si belles ! Et comme votre staretz est bon ! Il regarde droit dans
votre âme !" Nous avons donné une petite icône à la préposée et nous nous
sommes liés d'amitié avec elle ! C'est la façon miraculeuse dont nous sommes
partis pour Samara, et Anna a appris l'existence du staretz Gabriel !
Conférence
et projection d'un film sur Saint Gabriel à Samara
Diveyevo
Après
Samara, nous sommes allés à Diveyevo. Malgré le fait que nous y sommes arrivés
le soir, il y avait beaucoup de gens qui attendaient avec beaucoup de respect
pour saluer l'icône de "l'Amitié des Peuples". Les mots ne peuvent
décrire les sentiments qui nous saisissaient alors en voyant les visages joyeux
des fidèles qui murmuraient entre eux : "Regardez, le staretzn Gabriel est
venu avec notre Séraphim..."
Alors une
femme s'est approchée de nous et nous a dit que le staretz Gabriel lui était
apparu en songe, la suppliant sincèrement, lui ordonnant même d'aller à
Diveyevo : "Vas-y vite, vas-y ! m'a dit le staretz Gabriel. Je le vénère
beaucoup et j'ai longtemps rêvé d'aller à ses reliques. J'ai accompli sa
volonté, je suis venu ici, je suis entrée dans l'église, et... le staretz me
sourit dans l'icône avec notre Séraphim !"
Diveyevo
Il y a eu
aussi beaucoup de miracles par les prières du staretz Gabriel ! Bientôt, nous
nous sommes rendus à Saint-Pétersbourg et avons participé à un forum orthodoxe
public. Ayant appris que l'icône était en Russie, les organisateurs nous ont
invités, et le forum était dédié au staretz Gabriel.
Nous y
avons rencontré un jeune homme nommé Alexandre qui nous a dit ce qui suit :
"J'ai étélicencié il y a deux jours. Le soir, je suis sorti me promener et
j'ai pensé : " Que dois-je faire ? Comment dois-je subvenir aux besoins de
ma famille ? Comment devrais-je vivre ? J'étais dans un tel état dépressif que
je ne me souviens même plus comment j'ai marché opendant 4 kms. J'ai à peine
réussi à rentrer chez moi, j'ai allumé l'ordinateur et j'ai découvert que
l'icône du staretz Gabriel et de séraphim de Sarov était à Saint-Pétersbourg.
Je suis venu ici le lendemain matin pour vénérer l'icône. Je suis resté pour le
moleben, je me suis agenouillé devant l'icône et j'ai demandé de l'aide aux
saints. J'ai surtout prié les saints ce jour-là. Et hier, j'ai reçu un appel
disant que j'avais été engagé pour un travail bien payé !"
Après avoir
visité le forum à Saint-Pétersbourg, nous sommes allés en Biélorussie avec la
bénédiction du métropolite Pavel de Minsk et Zaslavl. Nous sommes arrivés à
Minsk tôt le matin du 6 février. Un homme avec des béquilles se hâtait vers la
voiture qui transportait l'icône et les reliques de Batiouchka au monastère
Sainte Elisabeth - il a réussi à vénérer l'icône et nous a vu partir avec un
regard heureux. Le premier jour l'icône était dans la maison d'hôtes du
monastère. Quelqu'un a dit : "Il y a un enfant malade ici..." Et les
parents avec leur fille priaient déjà pour sa santé...
Les
créateurs du film à Saint-Pétersbourg
Beaucoup de
gens qui avaient besoin des prières des saints devant Dieu ont reçu une
consolation par le staretz Gabriel.
A Minsk,
notre ami nous a raconté cette histoire : "La veille de votre arrivée, ma
femme et moi nous sommes disputés et nous ne nous sommes pas parlés. Le matin,
j'ai vu le staretz Gabriel dans un rêve debout dans la cour d'une église et me
montrant les murs de l'église qui avait une fissure. Il m'a regardé sévèrement.
Par ceci, Batioushka me fait savoir que la famille est une église ! Nous nous
sommes réconciliés, et c'est probablement Batioushka Gabriel qui nous a
réconciliés."
Nous sommes
restés en face du monastère dans la maison d'hôtes. Un prêtre âgé habitait à
côté de nous, le père Vassily, à qui nous avons rendu visite et à qui nous
avons offert des icônes des saints avec des reliques en guise de cadeau. On
parla avec lui. Il nous a bénis, et nous l'avons vu tous les jours à l'office,
aux projections du film et aux soirées à la mémoire du staretz Gabriel. Nous
avons découvert plus tard, et Batioushka lui-même l'a confirmé, qu'il a
commencé à marcher après avoir vénéré l'icône et les reliques dans sa chambre.
Avant ça, il ne pouvait pas marcher à cause de sa santé.
Beaucoup de
gens sont venus à Minsk pour vénérer l'icône et les reliques. Une croyante
nommée Xénia, qui vénérait les objets sacrés de l'Ancien, en témoigne :
"J'ai subi une opération au genou il y a quelques mois. Après l'opération,
ma jambe s'est littéralement raidie. Je ne pouvais pas plier ma jambe et la
situation était compliquée par la lourdeur et les contractions des
articulations du genou. Comme la situation était difficile pour moi et que les
médecins m'avaient dit qu'il ne fallait probablement s'attendre à des progrès
qu'après un an, je m'étais déjà accomodé de ce pronostic dans un sens. Puis
j'ai appris tout à fait par hasard que vous aviez apporté l'icône et les
reliques du staretz Gabriel à Minsk. A cause de ma faiblesse, je n'ai pas pu
venir moi-même. Cette nuit-là, j'eus un rêve : le staretz Gabriel qui m'apparut en songe et me dit, menaçant
mais avec amour : " Lève-toi maintenant et viens à moi ! Prends de l'huile
et une écharpe. J'ai résolument décidé d'aller vers l'icône et les reliques. Je
me suis mise sur mes béquilles, je devais y aller, mais comment je ne savais
pas. J’y suis allée en taxi. J'ai posé mon foulard sur les reliques du staretz,
j'ai acheté une bouteille d'huile d'un litre, où ils ont ajouté une goutte
d'huile des reliques sacrées de Batioushka Gabriel, et j'ai commencé à l'appliquer
en croix sur les endroits affectés. Quelques semaines plus tard, j'ai ressenti
un soulagement, et maintenant je n'utilise plus les béquilles. Beaucoup sont
surpris, et certains disent que c'est la gymnastique qui m'a aidée, mais je
souris et j’affirme le fait que parmi les nombreux patients qui ont commencé la
gymnastique avec moi (et ils étaient en meilleur état que moi), j'ai été seule
à jeter mes béquilles et à commencer à marcher. Ce n'est donc pas la
gymnastique mais notre saint et bioen-aimé grand-père Gabriel [qui m’a guérie]
!"
De
Saint-Pétersbourg à Minsk
Après
Minsk, nous nous sommes dirigés vers Tolotchine. L'higoumène Anfinsa (Lyoubtchak)
nous a rencontrés avec beaucoup d'amour. Nous avons servi un moleben au staretz,
chanté des hymnes et nous nous sommes réjouis ensemble que de tels objets
sacrés visitent ce lieu saint.
Plus tard,
le Seigneur nous a montré un autre miracle par les prières du staretz Gabriel.
Nikolaï Kozlov nous l'a dit : "Ma mère, Elena, a longtemps souffert
d'allergies alimentaires (aux produits laitiers, au riz, aux légumineuses, aux
agrumes, aux noix, etc.) Elle avait périodiquement diverses exacerbations, et
sans pilules, et parfois des injections, ça ne passait pas. Après l'arrivée des
icônes des saints pères Séraphim et Gabriel à Tolotchine (Biélorussie), maman
se tourna mentalement vers les saints et demanda de l'aide dans la lutte contre
son mal. Elle vénéra l'icône et se sentit soulagée, mais n'en parla à personne.
Plus tard, lorsqu'elle a mangé des aliments contenant du lait, elle a réalisé
que sa réaction allergique avait disparu et qu'elle n'avait plus pris de
pilules depuis lors. Et tout cela grâce au Seigneur et aux saints Séraphim de
Sarov et Gabriel de Samtavro.
L'abbesse Anfisa
avec les créateurs du film "Je vous attends àSamtavro".
On se
dirige vers Vitebsk. Il est impossible de transmettre l'amour des habitants de
cette ville pour le staretz Gabriel avec des mots. Le clergé de la ville,
dirigé par l'archevêque Dimitry, attendait les reliques et l'icône dans la
cathédrale de la Sainte Dormition à Vitebsk. Il y avait des molebens à saint Gabriel
tous les jours. Les chants en géorgien et en russe s'enchaînaient
harmonieusement, et les mots étaient entendus de la même façon dans les deux
langues : MAMA GABRIELI [Père Gabriel en géorgien]...
Pendant les
quelques jours qui ont précédé le départ pour Moscou, le soir, nous ouvrions
l'icône des saints et le reliquaire avec les reliques du staretz. Les gens se
prosternaient devant l'icône, puis nous placions le morceau de mantia et de la
coiffe du staretz sur la tête de chacun. À un moment donné, une femme qui avait
vénéré l'icône et s'approchait des reliques a commencé à se comporter
bizarrement, et quand elle s'est approchée des reliques, elle a commencé à
faire des sons contre nature. Elle se tourna vers l'icône, regarda l'image du
staretz Gabriel et s'écria : "Pourquoi es-tu venu ici ? Va-t'en ! Va-t'en
! Tu es toujours sur mon chemin ! Va-t'en !" Menaçant le staretz Gabriel
et le baignant dans le blasphème, elle ne cessait pas de crier. Nous étions
stupéfaits et nous avons réalisé que ce n'était pas la femme elle-même, mais le
démon impur qui se battait avec le pouvoir de notre staretz Gabriel. Alors le
prêtre est arrivé juste à temps avec de l'eau bénite ; nous aussi, par la grâce
de Dieu, nous nous sommes approchés de nous-mêmes, nous avons retiré
instantanément un morceau de la pierre tombale du staretz et un morceau de sa
mantia et nous les avons déposés sur la tête de cette femme. Elle s'est
littéralement évanouie pendant quelques minutes, puis, d'une voix douce, elle a
commencé à remercier le Seigneur et le staretz Gabriel, remerciant Dieu et les
saints. Nos yeux ont vu une guérison ! Le recteur de l'église, qui se tenait
près de nous à ce moment-là, a dit plus tard : "Grand staretz Gabriel ! Vous
voyez comment l'esprit impur a lutté contre sa sainteté ? L'ennemi de
l'humanité ne pouvait résister à la gloire du Christ !"
A Minsk
Après avoir
visité plusieurs villes du Bélarus, nous sommes retournés à Moscou, et avec la
bénédiction de l'archevêque Dimitry (Drozdov) nous avons apporté l'icône et les
reliques du staretz Gabriel à l'église de la Grande Martyre Irène. Notre séjour
a duré deux semaines. Ils servaient des molebens aux saints tous les jours, et
nous avons aussi organisé des projections du film sur le saint et avec l'aide
de Dieu, nous avons tenu des conférences et des discussions sur la vie du
staretz. Quand nous avons compté le nombre total de réunions, de causeries et
de conférences sur Batioushka que nous avons tenues, c'était plus de
quatre-vingts ! Un beau jour après la projection du film, une jeune fille s'est
approchée de nous qui (c'était immédiatement évident) était très excitée. Elle
nous a raconté comment elle souffrait de sinusite aiguë depuis trois ans déjà.
Puis elle découvrit que l'icône et les reliques de l'aîné Gabriel se trouvaient
à Moscou et elle les vénéra, car elle vénère beaucoup le staretz Gabriel. En
voyant l'icône, elle oublia ses problèmes et vénéra l'icône du staretz et les
reliques. Et elle sentit immédiatement ses voies respiratoires s'ouvrir. Elle réussit
à peine à obtenir un mouchoir de son amie, s'éloigna de l'icône et elle put
sentir des parfums pour la première fois en trois ans, l'odeur de cire et
d'encens. Elle respira de joie profondément et regarda l'icône de Batiouchka
Gabriel et de Séraphim de Sarov, par les prières desquels elle fut guérie et elle
commença à respirer pleinement.
Un jour
plus tard, un jeune homme qui avait une inflammation de la clavicule et des
articulations de l'épaule est venu nous voir avec des larmes dans les yeux. Il
ne pouvait pas lever son bras droit, la douleur ne le laissait pas dormir, et
il ne se souvenait pas d'un sommeil paisible sans analgésiques lourds pendant
les deux derniers mois. Puis il découvrit soudain que Gabriel et Batioushka
Séraphim voyageaient autour de la Sainte Rus', et il vénéra l'icône et les
reliques et se signa involontairement avec une telle facilité comme s’il
n’avait aucun mal. Bien que... pourquoi "comme si" ? En effet ! Sa
douleur était guérie et l'inflammation avait disparu. Il leva librement le bras
et s'approcha de l'icône et des reliques tous les jours avec le sourire et de la
joie, nous montrant à quel point il courbait et tendait librement le bras.
Nous sommes
bientôt retournés en Géorgie. Sur le chemin du retour, nous avons été submergés
par une certaine tristesse ! Nous nous rappelions chaque jour, chaque instant,
et nous étions stupéfaits. Nous étions stupéfaits et nous réalisions seulement
alors comment tout s'est passé et comment le Seigneur nous avait dirigés. Et
tout le monde sentait que le staretz Gabriel avait été avec nous, nous aidant,
mais à sa manière : par l'humilité, nous réprimandant et nous montrant que nous
ne sommes rien, et ce n'était pas lui qui arrangeait tout, mais le Seigneur
Lui-même, que nous devons aimer de plus en plus chaque jour.
À mon
arrivée à l'aéroport, mon téléphone a sonné à partir d'un numéro géorgien. J'ai
répondu - le directeur d'une imprimerie géorgienne m'appelait pour savoir où
j'en étais. Bien sûr, j'ai dit que je venais d'arriver. Kakha me l'a dit :
"Tu sais, Constantin, je voulais te dire tout ça il y a un moment, mais je
n'arrivais pas à te joindre ! Tu as apporté l'icône et les reliques du staretz
Gabriel à notre famille, non ?! Et tu sais que ma femme et moi n'avons pas eu
d'enfants en dix ans ! Et le Seigneur m'a donné un cadeau ! Je suis maintenant
le père des jumeaux Gabriel et Nicolas ! Nous en avons nommé un en l'honneur de
Batiushka Gabriel et l'autre en l'honneur de saint Nicolas. Et tout ça grâce à
l'icône et aux reliques !"
Constantin et Julietta, sœur de saint Gabriel
J'étais
abasourdi ! J'ai dit haut et fort à tout l'aéroport : "Vous voyez, ce sont
des miracles que le Seigneur accomplit par les prières de notre bien-aimé starez
Gabriel." Et, comme toujours, j'avais des larmes de joie dans les yeux !
Nous avons immédiatement emmené l'icône et les reliques au monastère de
Samtavro où l'image de nos bien-aimés Batioushkas Séraphim et Gabriel est
restée jusqu'à Radonitsa [jour des défunts], et maintenant l'icône est avec
Julietta, la sœur de Saint Gabriel.
J'essaie de
me souvenir de chaque moment du voyage avec l'icône autour de Sainte Rus', mais
les mots ne peuvent décrire l'amour que nous avons ressenti pendant ces trois
mois.
"Ma
croix est la Géorgie et la moitié de la Russie orthodoxe", disait Batioushka
Gabriel ! Comment il a pris cette croix sur lui, et quels miracles notre
bien-aimé Mama Gabriel [Mama est le mot géorgien pour Père !] fera encore
dans la Sainte Rus', nous ne savons pas seul le Seigneur Dieu le sait. Nous
avons vu de nos propres yeux comment le staretz aime le Seigneur et nous
enseigne tout cet amour à chaque pas ! Peu importe où nous avons emporté
l'icône et les reliques du staretz Gabriel, les gens de partout s'exclamaient
haut et fort : "GLOIRE À DIEU !" J'ai alors su avec certitude que le
staretz Gabriel se réjouissait de ces moments. Et je n'ai cessé de me rappeler
qu'au cours de sa vie, il souriait et, levant les mains au ciel, il disait :
"Tu es grand, Seigneur, et tes œuvres sont merveilleuses. L'esprit de
l'homme ne peut comprendre Tes miracles !"
L'icône
thaumaturge près des reliques du staretz Gabriel
Appel de
l'auteur aux lecteurs d'OrthoChristian.com/et de ce blog
Chers amis
!
Avec l'aide
de Dieu, notre groupe créatif a commencé le montage du film sur saint Gabriel, «Я жду Вас в Самтавро» ["Je vous attends à Samtavro"]. Pour l'instant, il y a peu de
travail à faire, mais il s'agit d'un travail d'édition très important et
significatif, le travail vocal, l'enregistrement des narrateurs, la production
de plusieurs mises en scène. Nous nous adressons à vous tous avec une humble
demande d'offrir même le plus petit centime pour l'achèvement du film. Toute
personne souhaitant soutenir notre projet de quelque manière que ce soit peut
nous contacter à l'adresse suivante : diademas@yahoo.com. (Avec PayPal, il suffit d'utiliser cette adresse-mail pour verser de l'argent)
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