Kurozvany, Ukraine, 12 avril 2019
En octobre, le Patriarcat de Constantinople a reçu dans sa juridiction des milliers de schismatiques, hiérarques, clercs et peuple, qu'il a reformatés dans une nouvelle église (sic) en décembre et à laquelle il a accordé l'"autocéphalie" en janvier. Malheureusement, beaucoup de ces hiérarques, clercs et ces gens se sont avérés violents, inspirés par la haine envers leurs compatriotes ukrainiens et leur Église canonique sous la direction de Sa Béatitude le métropolite Onuphre de Kiev et de toute l'Ukraine.
Le prêtre et les fidèles de l'Église canonique de la Sainte Protection dans le village de Kurozvany, dans le nord-ouest de l'Ukraine, ont souffert à plusieurs reprises ces dernières semaines des mains de militants schismatiques-nationalistes reconnus par Constantinople. Après qu'ils se soient emparés de leur église, les fidèles ont commencé à prier dans la maison de leur prêtre, bien que les activistes aient essayé de prendre aussi la maison du prêtre il y a une semaine.
Enfin, ce matin vers 8h00, les militants impies ont défoncé les portes de l'église de maison et ont traîné tous les biens de la communauté dans la rue, y compris le Saint Autel et le précieux Corps et Sang du Christ, rapporte l'Union des journalistes orthodoxes (UOJ).
Les auteurs qui ont cassé les portes de la maison du prêtre en ont parlé aux paroissiens eux-mêmes au téléphone.
"Nos concitoyens nous ont appelés ce matin et nous ont dit de venir retirer nos biens de la route ", a déclaré un paroissien, qui souhaitait rester anonyme par crainte de représailles, à un correspondant de l'UOJ.
"On s'est vite rassemblés et on a couru là-bas : L'Autel des Saints Dons se tenait au milieu de la rue, avec le chandelier à sept branches, et les gens qui l'ont fait étaient si excités et attendaient un enquêteur qui était censé venir ", se rappelle le paroissien.
Le recteur de l'église canonique, l'archiprêtre Vladimir Koval et sa famille avaient quitté le village la veille. Ils avaient été forcés de quitter leur maison où ils vivaient depuis plus de 20 ans pour que la communauté ait un lieu de culte.
"Tout ce qui s'est passé aujourd'hui n'est rien d'autre que la possession démoniaque et la moquerie des choses sacrées", a déclaré l'archiprêtre Mikhaïl Petrov, le doyen local.
La situation dans le village est actuellement instable. La police, qui est venue sur les lieux, est inactive ; les activistes schismatiques fixent les "règles du jeu", écrit l'UOJ.
Le 21 février, des représentants de l'administration du district et du village local sont arrivés à l'église pour "faire l'inventaire", ce qui n'était qu'un prétexte pour tenter de saisir l'église, bien que le chef du service de police local ait scellé l'église pour calmer la situation.
Les activistes sont revenus le 1er mars et ont cassé la clôture autour de l'église, coupé les serrures, et sont entrés dans l'église, la saisissant, toujours sous le prétexte d'un "inventaire". L'UOJ a publié une vidéo de ce jour-là :
Ils sont revenus à la mi-mars pour tenter de chasser le Père Vladimir, sa famille et les paroissiens de sa maison, en menaçant de le tuer.
Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
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