"Dans la confusion de notre époque quand une centaine de voix contradictoires prétend parler au nom de l'Orthodoxie, il est essentiel de savoir à qui l'on peut faire confiance. Il ne suffit pas de prétendre parler au nom de l'Orthodoxie patristique, il faut être dans la pure tradition des saints Pères ... "
Père Seraphim (Rose) de bienheureuse mémoire

lundi 25 février 2019

Le chemin de la guérison est dans l'Eglise



Beaucoup d'hésitations....

Certaines personnes ne veulent pas se confesser, d'autres sont rendues folles parce qu'elles se sont réveillées tôt pour aller à l'église, le jeûne ressemble à une montagne, mais le régime pour la plage est un jeu d'enfant. Vous voyez un prêtre dans la rue et vous avez envie de traverser la rue [pour l'éviter]. Le péché veut vous ancrer dans son propre port.

Et qu'est-ce qu'il y a derrière tout ça ?

Nous ne voulons pas abandonner le péché. Nous l'aimons bien. Comme le dit une chanson, la coupe du péché est douce. On ne veut pas se séparer, on est ensemble depuis des années, on aime ce mariage. Nous ne faisons plus qu'un. Si quelqu'un touche notre autre moitié, même dans un sermon, nous devenons fous. Tout est réprimande pour nous. Nous voyons le Christ crucifié et pleurons le Grand Jeudi [Jeudi Saint], mais nous ne voulons pas passer à l'étape suivante. La vue de la Croix est une réprimande pour nous, mais nous sommes trop faibles pour prendre le chemin de la guérison.

Le péché est comme un amant qui menace de briser votre mariage si vous dites une seule parole. Vous venez à l'église, vous allumez simplement un cierge et vous repartez tête baissée, incapable même de regarder les saints dans les yeux, parce que cela se refléterait sur votre condition et vous ne le voulez pas. Vous avez honte, mais vous ne faites rien. Vous avez cédé trop de vos droits. Vous êtes dans une situation délicate.

Quand on a l'habitude d'être dans sa cellule, la liberté semble être une maladie.

Puis le Christ entre dans votre vie et vous murmure dans toutes les différentes situations dans lesquelles vous êtes impliqués que vous ne voulez pas être qui vous êtes, que cette prison où vous vivez n'est pas vraiment votre maison. Souvent Il vous parle quand vous souffrez, parce que c'est la seule fois où vous l'écoutez.

Et soudain, le moment est venu pour vous de prendre des décisions.

Si vous acceptez Son invitation, alors, comme disent les saints, votre amour passionné du péché est éteint par l'amour passionné de l'Époux, et la guérison peut commencer.

Dans l'Église, nous appelons cela la " repentance ", un cheminement avec le Christ à la barre. Nous appelons aussi cette guérison " sainteté " et " transformation en Christ ". Nous appelons notre acceptation " intention ". Le sens du changement, nous l'appelons " être touché par la Grâce ". Le murmure du Christ nous l'appelons 'révélation'.

Vous êtes malade, mais aussi le premier à être invité à un banquet, dont vous êtes l'invité d'honneur.

Le banquet est le Saint Autel. Le maître de la fête est le Christ Qui vous a parlé et dont vous êtes l'invité d'honneur.

C'est vous qui êtes assis dans la salle de prière. D'autres pourraient se moquer de vous pour vous être associé à des vieilles femmes et à ndes commérages, mais vous êtes déjà ailleurs. Vous regardez le péché et il vous fait horreur. Soudain, vous entendez le bruit des portes du Royaume des Cieux qui s'ouvrent et vous êtes invité à l'intérieur...

Tout cela se passe dans l'Église, où vous êtes avec les malades, les fous, les pécheurs et les opprimés.

Combattez le bon combat, mon ami. N'oubliez jamais : vous êtes un membre de Son corps.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

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