Dieu est le Dieu de la liberté : Là où est l'Esprit du Seigneur, là est la liberté (2 Corinthiens 3:17)
La liberté est la chose la plus précieuse que nous ayons. La plus grande puissance de notre liberté est le droit de choisir - de vivre avec Dieu ou sans Lui.
L'expérience de vie des saints ascètes et même notre petite expérience de vie montrent que nous pouvons nous trouver dans un état où notre volonté est paralysée. Elle est remplacée par la passion.
Les "petits" péchés accumulés se transforment en un enchevêtrement de passions. Parfois, il est même impossible de savoir quelle passion est la plus forte.
La racine de tout le mal
Les gens luttent avec leurs péchés pendant toute leur vie. Mais il y a une passion qui est meurtrière pour chacun d'entre nous - l'amour de l'argent. Elle ruine la vie humaine. Quand l'amour de l'argent s'empare de notre cœur, il tue toutes les autres passions.
Il conduit inévitablement à la trahison des personnes proches, des amis et de Dieu lui-même. Une personne ne vit qu'avec une seule pensée - comment augmenter sa richesse. On ne se soucie de rien d'autre. Aucun homme ne peut servir deux maîtres : penser aux biens terrestres et à Dieu.
Comment lutter contre les passions ? C'est incroyablement difficile. Par exemple, le contraire de l'orgueil est l'humilité. Une personne humble ne se fâche pas, ne s'irrite pas et ne s'ennuie pas. On comprend que tout dépend de Dieu. Bien sûr, la lutte ne vient que de la personne. Mais tout le reste vient du Seigneur. Et seule la miséricorde de Dieu peut vaincre les passions.
Mais comment vaincre l'amour de l'argent ? Nous devons trouver le contraire : faire l'aumône. Comme le disait saint Laurent à l'empereur, qui ordonnait de montrer le trésor caché : "Les pauvres sont les vases où l'on met le trésor. Et quiconque mettra son trésor dans ces vases, le recevra en abondance dans le Royaume des Cieux".
C'est seulement ainsi, petit à petit, que nous devons éradiquer cette passion en faisant l'aumône. Rappelons-nous la parabole de l'Évangile sur le jeune homme riche qui demandait au Christ : "Que ferai-je de bon pour avoir la vie éternelle ?... Toutes ces choses [les commandements] je les ai observées depuis ma jeunesse, que me manque-t-il encore ? (Matthieu 19:16, 20). Mais il s'est avéré que le jeune homme riche se trompait. Et l'Éternel, par son appel, l'a aidé à évaluer son état de péché : "Si tu es parfait, va vendre ce que tu as, et donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel ; et viens et suis-moi" (Matthieu 19:21) Mais que t'est-il arrivé ? Le jeune homme s'éloigna, triste, de l'Éternel, car il avait de grands biens qu'il ne voulait pas perdre, et il n'était pas prêt à refuser de les acquérir.....
Nous devons apprendre à donner. D'abord quelque chose dont nous n'avons pas besoin. Mais avec le temps, quelque chose dont nous avons besoin et qui est essentiel pour nous.
C'est ce que nous dit le Grand Canon de Saint André de Crète. C'est ce que nous disent les images de l'Écriture Sainte afin de déterminer les lignes directrices pour le bon chemin vers Dieu au début du jeûne.
Ayant vu nos vices et nos passions, nous devrions établir une bonne base pour lutter contre eux. Un cœur repentant et contrit, rempli de la prière sacrée de saint André de Crète et de colère envers le péché - la colère que Dieu lui-même a fondée dans notre nature - nous aidera dans cette lutte.
Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
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