"Dans la confusion de notre époque quand une centaine de voix contradictoires prétend parler au nom de l'Orthodoxie, il est essentiel de savoir à qui l'on peut faire confiance. Il ne suffit pas de prétendre parler au nom de l'Orthodoxie patristique, il faut être dans la pure tradition des saints Pères ... "
Père Seraphim (Rose) de bienheureuse mémoire

samedi 9 février 2019

En mémoire de l’archimandrite Benoît (Petrakis ; †September 8, 1961) [3]



Aimez vos ennemis
Un jour, le Père Benoît reconnut en l'un des patients le fonctionnaire du gouvernement qui l'avait arrêté une fois et l'avait gardé dans une étable avec du bétail. Il suivait un traitement à la clinique qu'il avait fondée (Père Benoît). Le pasteur veilla à ce que le fonctionnaire soit traité avec un soin particulier. Touché au cœur, l'ancien persécuteur lui dit :
"Père, comme je te traitais, et comme tu me traites maintenant !"
Le Père Benoît lui répondit en souriant :
"Mon enfant ! Je ne fais rien d'autre que ce que le Christ m'a appris à faire : Aimez vos ennemis (Mt. 5:44)."
Des couvertures et même un tapis d'église 
La générosité et l'amour du Père Benoît pour les nécessiteux étaient sans limites. Il donnait même les choses les plus précieuses, souvent à l'indignation de ses assistants zélés. Un jour, sept nouvelles et bonnes couvertures, destinées aux invités du Père Benoît, furent mises à sa disposition. Deux jours plus tard, le Père Benoît demanda à son assistant de trouver de nouvelles couvertures.
"Mais je vous ai récemment apporté de nouvelles couvertures ! répondit l'assistant, surpris par sa demande.
"Si, tu l'as fait. Mais un homme qui venait de sortir de prison était ici. Je lui ai donné les couvertures pour qu'il puisse les vendre et acheter de la nourriture pour sa famille."
Une autre fois, le Père Benoît dit à son assistant d'enrouler un tapis d'église et de le donner à une pauvre femme.
"Mais mon père, nous venons d'acheter ce tapis et nous n'avons même pas encore eu le temps d'en profiter ! En plus, il fait froid maintenant et tu pourrais attraper froid dans l'autel."
Mais le Père Benoît est resté résolu :
--> "Mon enfant, prends ce tapis ! Vends-le et rembourse les dettes de ta fille ", dit-il à la pauvre femme, dont la fille était étudiante.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d’après

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